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Et c'est Chakib Benmoussa qui tient à assurer la détermination des pouvoirs publics à détraquer tous les réseaux, lundi à Madrid lors d'une rencontre avec son homologue espagnol Alfredo Perez Rubalcaba: « Le Maroc est déterminé à poursuivre la lutte contre les différents réseaux de trafic de drogue dans le cadre d'une démarche globale et intégrée qui comprend l'éradication de la culture du cannabis, la répression du trafic des stupéfiants et le développement économique et social», rapporte l'agence MAP.
Les efforts déployés par le Maroc peuvent donner davantage de fruits grâce à la coopération bilatérale avec notre voisin espagnol. Le partenariat dans ce domaine a toujours été présent dans les relations entre le Maroc et l'Espagne. Néanmoins, il ne bénéficiait pas de la même mobilisation politique que la lutte contre l'immigration clandestine. Vu l'ampleur du phénomène, il est, ainsi, temps d'intensifier la coopération pour appréhender les réseaux qui opèrent à l'échelle internationale.
De l'avis de Benmoussa, la coordination entre les services de sécurité marocains et espagnols s'avère on ne peut plus nécessaire, car les réseaux mafieux disposent de moyens logistiques importants, comme les embarcations, les aéronefs et les hélicoptères qui traversent facilement le Détroit de Gibraltar. Les deux pays ont convenu d'élever le niveau de leur coopération en matière de lutte contre les réseaux de trafic de drogue qui agissent entre le Maroc et l'Espagne.
La lutte antidrogue exige, en effet, le déploiement de beaucoup de moyens. Aujourd'hui, le Maroc dispose de moyens plus importants que par le passé. Ce qui permet de rendre étanches nos frontières. « Nous continuons d'améliorer les moyens. Nous constatons aussi que lorsqu'on ferme une brèche, une autre s'ouvre. Les trafiquants cherchent d'autres sorties. » affirme Khalid Zerouali gouverneur directeur de la migration et de la surveillance des frontières. (www.lematin.ma)
Aussi, la coopération internationale s'avère-t-elle nécessaire. Au niveau interne, le Maroc a effectué un travail remarquable avec l'Organisation des Nations unies pour la lutte contre la drogue et le crime (ONUDC) qui a permis de dresser des références et de changer l'image du pays qui a toujours été associée au cannabis. Il y a quelques années, plus de 30 % des pays citaient le Maroc comme étant lié au cannabis. Aujourd'hui, ce chiffre est passé à moins de 18%. «On voit l'évolution de la perception de l'image de notre pays. Certes sur le plan concret, la coopération avec nos voisins du Nord, notamment les Européens, n'a pas dépassé le stade opérationnel. Mais, nous souhaitons activer une véritable coopération pour le développement de la région. Il faut reconnaître qu'à présent, c'est l'immigration qui préoccupe le plus ces sociétés du Nord. Et même quand on parle de drogue, c'est surtout l'arrivée massive de la cocaïne.» nous a expliqué Khalid Zerouali.
Parallèlement à l'éradication des cultures, les autorités publiques mènent des campagnes de sensibilisation des paysans à la nécessité d'opter pour des cultures alternatives légales et lancent de grands projets de développement générateurs d'emplois, notamment dans les provinces du Nord. En 2008, les services de répression ont permis de saisir 205,604 tonnes de cannabis, 106,334 tonnes de résine de cannabis, 27.890 g de cocaïne, 6.280 g d'héroïne et 43.510 unités de psychotropes.
1 200 personnes ont été interpellées pour trafic international de drogue dont 600 sont de nationalités étrangères.
Les efforts visant de contrecarrer les cultures de cannabis menées par les autorités marocaines en 2008 ont permis la destruction de 4376,68 hectares. Pour 2009, la lutte antidrogue se poursuit. Le ministère de l'intérieur s'est fixé comme objectif 50.000 hectares pour le cannabis. Les moyens de lutte notamment au niveau maritime seront renforcés. L'effort de la mobilisation internationale en termes de développement des régions du Nord sera poursuivi.
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Selon le ministère de l'Intérieur, des résultats probants ont été réalisés à ce jour en termes d'interpellations et de saisies. Ainsi à titre d'exemple, les actions menées dans ce sens par les services de police durant la fin novembre et début décembre, se sont soldées par l'arrestation de dizaines de personnes et la saisie de quantités de cocaïne, de Chira, de maâjoune et des unités de comprimés psychotropes.
Les efforts déployés par le Maroc peuvent donner davantage de fruits grâce à la coopération bilatérale avec notre voisin espagnol. Le partenariat dans ce domaine a toujours été présent dans les relations entre le Maroc et l'Espagne. Néanmoins, il ne bénéficiait pas de la même mobilisation politique que la lutte contre l'immigration clandestine. Vu l'ampleur du phénomène, il est, ainsi, temps d'intensifier la coopération pour appréhender les réseaux qui opèrent à l'échelle internationale.
De l'avis de Benmoussa, la coordination entre les services de sécurité marocains et espagnols s'avère on ne peut plus nécessaire, car les réseaux mafieux disposent de moyens logistiques importants, comme les embarcations, les aéronefs et les hélicoptères qui traversent facilement le Détroit de Gibraltar. Les deux pays ont convenu d'élever le niveau de leur coopération en matière de lutte contre les réseaux de trafic de drogue qui agissent entre le Maroc et l'Espagne.
La lutte antidrogue exige, en effet, le déploiement de beaucoup de moyens. Aujourd'hui, le Maroc dispose de moyens plus importants que par le passé. Ce qui permet de rendre étanches nos frontières. « Nous continuons d'améliorer les moyens. Nous constatons aussi que lorsqu'on ferme une brèche, une autre s'ouvre. Les trafiquants cherchent d'autres sorties. » affirme Khalid Zerouali gouverneur directeur de la migration et de la surveillance des frontières. (www.lematin.ma)
Aussi, la coopération internationale s'avère-t-elle nécessaire. Au niveau interne, le Maroc a effectué un travail remarquable avec l'Organisation des Nations unies pour la lutte contre la drogue et le crime (ONUDC) qui a permis de dresser des références et de changer l'image du pays qui a toujours été associée au cannabis. Il y a quelques années, plus de 30 % des pays citaient le Maroc comme étant lié au cannabis. Aujourd'hui, ce chiffre est passé à moins de 18%. «On voit l'évolution de la perception de l'image de notre pays. Certes sur le plan concret, la coopération avec nos voisins du Nord, notamment les Européens, n'a pas dépassé le stade opérationnel. Mais, nous souhaitons activer une véritable coopération pour le développement de la région. Il faut reconnaître qu'à présent, c'est l'immigration qui préoccupe le plus ces sociétés du Nord. Et même quand on parle de drogue, c'est surtout l'arrivée massive de la cocaïne.» nous a expliqué Khalid Zerouali.
Parallèlement à l'éradication des cultures, les autorités publiques mènent des campagnes de sensibilisation des paysans à la nécessité d'opter pour des cultures alternatives légales et lancent de grands projets de développement générateurs d'emplois, notamment dans les provinces du Nord. En 2008, les services de répression ont permis de saisir 205,604 tonnes de cannabis, 106,334 tonnes de résine de cannabis, 27.890 g de cocaïne, 6.280 g d'héroïne et 43.510 unités de psychotropes.
1 200 personnes ont été interpellées pour trafic international de drogue dont 600 sont de nationalités étrangères.
Les efforts visant de contrecarrer les cultures de cannabis menées par les autorités marocaines en 2008 ont permis la destruction de 4376,68 hectares. Pour 2009, la lutte antidrogue se poursuit. Le ministère de l'intérieur s'est fixé comme objectif 50.000 hectares pour le cannabis. Les moyens de lutte notamment au niveau maritime seront renforcés. L'effort de la mobilisation internationale en termes de développement des régions du Nord sera poursuivi.
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Établissements scolaires
La lutte contre les réseaux de trafic des dogues aux voisinages des établissements scolaires repose sur une stratégie élaborée déjà en 2007. Elle s'assigne pour objectif la prévention à travers l'implication des associations de parents, des responsables des établissements scolaires afin de sensibiliser les élèves sur le danger des drogues et des réseaux de trafic. Elle vise aussi et surtout la lutte contre les réseaux qui s'activent dans les voisinages des établissements scolaires et qui essayent d'écouler les différents types de drogues.Selon le ministère de l'Intérieur, des résultats probants ont été réalisés à ce jour en termes d'interpellations et de saisies. Ainsi à titre d'exemple, les actions menées dans ce sens par les services de police durant la fin novembre et début décembre, se sont soldées par l'arrestation de dizaines de personnes et la saisie de quantités de cocaïne, de Chira, de maâjoune et des unités de comprimés psychotropes.
