Les discussions entamées mardi entre chefs politiques malgaches sont "encore plus difficiles que prévues", selon la médiation africaine qui cherche à aboutir à un partage du pouvoir avant les élections fin 2010. "On savait que ce serait difficile, ça l'est encore plus que prévu", a déclaré jeudi à l'AFP un proche de la médiation sous couvert d'anonymat. L'actuel homme fort de Madagascar, Andry Rajoelina, le président évincé en mars dernier, Marc Ravalomanana, et deux anciens chefs d'Etat, Didier Ratsiraka et Albert Zafy, participent à ces discussions au siège de l'Union africaine (UA), afin de mettre en œuvre les accords de Maputo, signés le 9 août. Ces accords ont notamment dessiné l'architecture d'une transition politique censée mener le pays à une élection présidentielle au plus tard fin 2010.
Jeudi, les dirigeants ont discuté à huis clos avec la médiation pendant plus de quatre heures, avant une session plénière avec l'ensemble des délégations."On est toujours en train de consulter, de chercher un accord. Il faut attendre un peu pour être sûr du résultat et en fin de journée on y verra plus clair", a expliqué un porte-parole de l'UA, El Ghassim Wane. "Ce qui est réconfortant, c'est que tout le monde travaille dans le cadre des accords de Maputo", a pour sa part déclaré à l'AFP le représentant de l'UA dans la médiation, Ablassé Ouédraogo.
"Il y a une volonté politique de toutes les parties de conclure les négociations sur la répartition des postes à Addis Abeba, ce qui permettrait à la transition de démarrer effectivement", a-t-il ajouté.
"En tant que médiateurs, nous restons confiants, mais tout est entre les mains des Malgaches et la solution à la crise ne peut venir que d'eux", a-t-il souligné. Selon des sources concordantes, deux propositions ont été principalement discutées: l'une consiste à partager la présidence entre Andry Rajoelina et la mouvance Ravalomanana, option défendue par cette dernière, selon son chef de délégation Fetison Andrianirina.
Jeudi, les dirigeants ont discuté à huis clos avec la médiation pendant plus de quatre heures, avant une session plénière avec l'ensemble des délégations."On est toujours en train de consulter, de chercher un accord. Il faut attendre un peu pour être sûr du résultat et en fin de journée on y verra plus clair", a expliqué un porte-parole de l'UA, El Ghassim Wane. "Ce qui est réconfortant, c'est que tout le monde travaille dans le cadre des accords de Maputo", a pour sa part déclaré à l'AFP le représentant de l'UA dans la médiation, Ablassé Ouédraogo.
"Il y a une volonté politique de toutes les parties de conclure les négociations sur la répartition des postes à Addis Abeba, ce qui permettrait à la transition de démarrer effectivement", a-t-il ajouté.
"En tant que médiateurs, nous restons confiants, mais tout est entre les mains des Malgaches et la solution à la crise ne peut venir que d'eux", a-t-il souligné. Selon des sources concordantes, deux propositions ont été principalement discutées: l'une consiste à partager la présidence entre Andry Rajoelina et la mouvance Ravalomanana, option défendue par cette dernière, selon son chef de délégation Fetison Andrianirina.
