Sa Majesté le Roi Mohammed VI a adressé un message de condoléances à la famille du Pr Abdelhadi Boutaleb, décédé mercredi à Rabat à l'âge de 86 ans. Dans ce message, S.M. le Roi affirme que l'annonce du rappel à Dieu, Le Miséricordieux, de l'illustre érudit feu Abdelhadi Boutaleb a été péniblement ressentie par le Souverain, tant le grand disparu incarnait les valeurs d'allégeance et de loyalisme à l'égard du glorieux Trône Alaouite, et tant était solide son attachement aux sacralités et aux constantes de la nation, soulignant que le défunt, un patriote sincère, alliait les qualités de citoyenneté responsable aux vertus du génie marocain. «A sa veuve l'honorable Hajja Touria Chraïbi, que Dieu lui accorde un prompt rétablissement, à ses dignes enfants Majid, Amina et Saâd, et à travers vous à tous les membres de votre honorable famille, à vos proches et à tous les amis et les admirateurs du grand disparu, nous exprimons, en ces pénibles circonstances, nos condoléances les plus attristées et notre compassion la plus sincère», indique le message.
Le Maroc, a poursuivi le Souverain, vient, en effet, de perdre l'un de ses dignes fils les plus éminents, qui s'en est remis à son Créateur, en toute quiétude, avec le sentiment d'avoir dûment accompli sa mission au cours d'une vie pleinement remplie, foisonnant d'actions patriotiques, politiques, et prolifique en productions intellectuelles et autres œuvres de l'esprit. S.M. le Roi ajoute que le défunt, que Dieu bénisse son âme, fut un précurseur parmi les pionniers du mouvement national et les bâtisseurs de l'indépendance, et se distinguait par sa grande érudition, sa sagacité et sa capacité d'assumer avec mérite et compétence les plus hautes fonctions dont il avait la charge.
Feu Abdelhadi Boutaleb fut, en effet, conseiller royal, président du Parlement, titulaire de plusieurs portefeuilles ministériels et ambassadeur accrédité dans de grandes capitales. Il fut également le premier Directeur général de l'ISESCO, membre de l'Académie du Royaume, siégeant, en outre, dans de multiples académies à vocation théologique, intellectuelle et politique. «Pour diverses et multiples qu'elles fussent, les hautes responsabilités qu'avait assumées notre regretté défunt, l'illustre professeur Abdelhadi Boutaleb, béni soit-il, participaient toutes de la même essence chez lui. Il comptait, en effet, parmi les plus éminents hommes d'Etat qui, des décennies durant, n'ont cessé d'apporter leur concours à l'édification du Maroc de l'unité, de la démocratie et du progrès, sous la conduite historique de nos vénérés grand-père et père, Leurs Majestés les Rois Mohammed V et Hassan II, que Dieu sanctifie leur demeure éternelle», affirme S.M. le Roi dans ce message.
Le souvenir du regretté défunt restera gravé à tout jamais dans la mémoire de Notre Majesté et inscrit en lettres d'or dans les pages glorieuses du nationalisme marocain, et ce, au regard des services insignes qu'il a rendus à sa religion, à sa Patrie et à son Roi, en politicien chevronné, en diplomate avisé et en théologien scrupuleux et appliqué. Il s'attelait à son œuvre jurisprudentielle avec l'esprit éclairé d'alem consciencieux ayant à cœur de préserver l'identité islamique et d'ancrer dans les consciences les finalités suprêmes de notre religion tolérante.
Il déployait, à cette même fin, son savoir-faire d'éminent juriste et sa hauteur de vue d'homme de culture accompli et brillant, et d'académicien et universitaire émérite. Autant de qualités attestées par ses œuvres et ses recherches éminemment remarquables, a souligné le Souverain. «Nous compatissons à votre douleur face à cette épreuve occasionnée par la perte cruelle d'une personnalité hors pair, et réaffirmons notre compassion, notre profonde sympathie et notre haute et constante sollicitude», ajoute S.M. le Roi, implorant Le Très-Haut d'entourer le cher disparu de Sa clémence et de Sa Miséricorde, de l'accueillir dans Son Vaste Paradis et le couvrir de Sa mansuétude, à l'instar des prophètes, des justes, des martyrs et des vertueux.
Le Maroc, a poursuivi le Souverain, vient, en effet, de perdre l'un de ses dignes fils les plus éminents, qui s'en est remis à son Créateur, en toute quiétude, avec le sentiment d'avoir dûment accompli sa mission au cours d'une vie pleinement remplie, foisonnant d'actions patriotiques, politiques, et prolifique en productions intellectuelles et autres œuvres de l'esprit. S.M. le Roi ajoute que le défunt, que Dieu bénisse son âme, fut un précurseur parmi les pionniers du mouvement national et les bâtisseurs de l'indépendance, et se distinguait par sa grande érudition, sa sagacité et sa capacité d'assumer avec mérite et compétence les plus hautes fonctions dont il avait la charge.
Feu Abdelhadi Boutaleb fut, en effet, conseiller royal, président du Parlement, titulaire de plusieurs portefeuilles ministériels et ambassadeur accrédité dans de grandes capitales. Il fut également le premier Directeur général de l'ISESCO, membre de l'Académie du Royaume, siégeant, en outre, dans de multiples académies à vocation théologique, intellectuelle et politique. «Pour diverses et multiples qu'elles fussent, les hautes responsabilités qu'avait assumées notre regretté défunt, l'illustre professeur Abdelhadi Boutaleb, béni soit-il, participaient toutes de la même essence chez lui. Il comptait, en effet, parmi les plus éminents hommes d'Etat qui, des décennies durant, n'ont cessé d'apporter leur concours à l'édification du Maroc de l'unité, de la démocratie et du progrès, sous la conduite historique de nos vénérés grand-père et père, Leurs Majestés les Rois Mohammed V et Hassan II, que Dieu sanctifie leur demeure éternelle», affirme S.M. le Roi dans ce message.
Le souvenir du regretté défunt restera gravé à tout jamais dans la mémoire de Notre Majesté et inscrit en lettres d'or dans les pages glorieuses du nationalisme marocain, et ce, au regard des services insignes qu'il a rendus à sa religion, à sa Patrie et à son Roi, en politicien chevronné, en diplomate avisé et en théologien scrupuleux et appliqué. Il s'attelait à son œuvre jurisprudentielle avec l'esprit éclairé d'alem consciencieux ayant à cœur de préserver l'identité islamique et d'ancrer dans les consciences les finalités suprêmes de notre religion tolérante.
Il déployait, à cette même fin, son savoir-faire d'éminent juriste et sa hauteur de vue d'homme de culture accompli et brillant, et d'académicien et universitaire émérite. Autant de qualités attestées par ses œuvres et ses recherches éminemment remarquables, a souligné le Souverain. «Nous compatissons à votre douleur face à cette épreuve occasionnée par la perte cruelle d'une personnalité hors pair, et réaffirmons notre compassion, notre profonde sympathie et notre haute et constante sollicitude», ajoute S.M. le Roi, implorant Le Très-Haut d'entourer le cher disparu de Sa clémence et de Sa Miséricorde, de l'accueillir dans Son Vaste Paradis et le couvrir de Sa mansuétude, à l'instar des prophètes, des justes, des martyrs et des vertueux.
