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Aider les micro-entrepreneurs à développer des activités génératrices de revenus en milieu rural afin d'améliorer leurs conditions d'existence et de réduire les risques liés à la saisonnalité des revenus agricoles, tel est l'objectif du programme «Microfinance en milieu rural» dont la conférence de clôture s'est déroulée, lundi, à Casablanca.
Lancé en 2006 avec le soutien de la Commission européenne, le projet est piloté par PlaNet Finance Maroc, association marocaine à but non lucratif, affiliée au réseau PlaNet Finance Monde et qui accompagne le développement du secteur du microcrédit au Maroc à travers des services offerts notamment aux Associations de microcrédits (AMC).
En partenaires, celles-ci étaient 5 à assurer le déploiement local du programme ‘'Microfinance en milieu rural» : AMOS, AIMC, Al Karama, AMSSF, Atil et INMAA. La Fondation Ardi y a également participé.
En bilan, le programme a permis de soutenir l'ouverture de 21 antennes de crédit en milieu rural et de servir 14.000 micro-entrepreneurs pour financer et diversifier leurs activités.
Les bénéficiaires sont localisés dans 7 zones rurales bien ciblées: province de Tétouan (région de Tanger-Tétouan), Meknès, Khénifra et Errachidia (région de Meknès-Tafilalet), Oujda (région de l'Oriental), Ouarzazate (région de Souss-Massa-Draâ), et Béni Mellal (région de Tadla-Azilal). 25 études de marché ont été réalisées.
Ainsi, il y a eu renforcement des capacités des 7 institutions de microfinance partenaires à travailler en milieu rural: formation du personnel, amélioration des procédures, structuration des systèmes d'information et aide au niveau de la recherche du financement.
La population marocaine est estimée à 33 millions d'habitants dont 43% vivent en milieu rural (360 communes) où le taux de pauvreté est de 27,2% (12% en milieu urbain). Sur 5,3 millions de pauvres au Maroc, 3,5 millions résident en régions rurales. Un total d'un million 240 mille personnes ont bénéficié de
microcrédits au titre de l'année 2008, avait affirmé Tariq Sijilmassi, président de la Fédération nationale des associations de microcrédits (FNAM).
A quelques clients près, Mohamed Maarouf, directeur de PlaNet Finance Maroc, nuance cependant que «même si le nombre des clients actifs dans les milieux rural et périurbain représente 29,98% (384.783 sur 1.283.165) de l'ensemble des clients des AMC, ce chiffre représente seulement 11% de la population rurale pauvre au Maroc». Le pourquoi de ce fait, il le traduit en enjeux de la microfinance en milieu rural. D'abord, de mission, qui est sociale, le développement du Maroc passant par celui du monde rural, plus pauvre que celui urbain et où les micro-entrepreneurs ont un très faible accès aux sources de financement.
Ensuite, de croissance, les AMC doivent prospecter de nouveaux marchés et clients, notamment en extension géographique.
Et puis des enjeux de spécialisation, nécessaire en perspective de plus de compétition et qui se profile aussi en opportunité tout comme l'intérêt des bailleurs de fonds pour le monde rural. Enfin, microfinance et ruralité riment avec «agriculture sociale», deuxième pilier de la stratégie nationale ‘'Plan vert'', axé sur trois catégories de projets sociaux, à savoir la reconversion, la diversification et l'intensification.
Toutefois, la dualité n'est pas sans menaces : fraude, sécurité, sécurisation des fonds, gestion de l'information, insolvabilité de la clientèle et aléas climatiques, inadaptation des produits, sous-financement des activités et équilibre financier de l'AMC.
Des limites ? La microfinance en milieu rural sert les plus pauvres des pauvres, implique la communauté et répond spécifiquement à tous les métiers.
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Les produits de cette association régionale sont solidaires, classiques ou sous forme de prêts individuels pour les activités de pêche artisanale et de tourisme rural. Le produit «pêche artisanale» a été lancé en 2004, après étude, avec l'ADS (Agence de développement social) et PlaNet Finance Maroc dans le cadre du programme «Microfinance en milieu rural». Il offre un financement en microcrédit et une formation des pêcheurs canotiers en matière des techniques de pêche (utilisation des GPS, matériels frigorifiques, sonde…) et d'initiation à la gestion.
L'abondance des espèces peut être instantanée et à courte durée d'où la nécessité pour l'armateur d'avoir toutes sortes d'engins (diversification), d'autant que presque chaque type est spécifique à une espèce donnée. C'est ainsi que ATIL MC s'implique dans la diversification des engins de pêche d'armateurs par le biais du microcrédit, améliorant leurs productions halieutiques. En 2008, 180 personnes ont bénéficié du programme pour un montant de 900.000 DH.
Lancé en 2006 avec le soutien de la Commission européenne, le projet est piloté par PlaNet Finance Maroc, association marocaine à but non lucratif, affiliée au réseau PlaNet Finance Monde et qui accompagne le développement du secteur du microcrédit au Maroc à travers des services offerts notamment aux Associations de microcrédits (AMC).
En partenaires, celles-ci étaient 5 à assurer le déploiement local du programme ‘'Microfinance en milieu rural» : AMOS, AIMC, Al Karama, AMSSF, Atil et INMAA. La Fondation Ardi y a également participé.
En bilan, le programme a permis de soutenir l'ouverture de 21 antennes de crédit en milieu rural et de servir 14.000 micro-entrepreneurs pour financer et diversifier leurs activités.
Les bénéficiaires sont localisés dans 7 zones rurales bien ciblées: province de Tétouan (région de Tanger-Tétouan), Meknès, Khénifra et Errachidia (région de Meknès-Tafilalet), Oujda (région de l'Oriental), Ouarzazate (région de Souss-Massa-Draâ), et Béni Mellal (région de Tadla-Azilal). 25 études de marché ont été réalisées.
Ainsi, il y a eu renforcement des capacités des 7 institutions de microfinance partenaires à travailler en milieu rural: formation du personnel, amélioration des procédures, structuration des systèmes d'information et aide au niveau de la recherche du financement.
La population marocaine est estimée à 33 millions d'habitants dont 43% vivent en milieu rural (360 communes) où le taux de pauvreté est de 27,2% (12% en milieu urbain). Sur 5,3 millions de pauvres au Maroc, 3,5 millions résident en régions rurales. Un total d'un million 240 mille personnes ont bénéficié de
microcrédits au titre de l'année 2008, avait affirmé Tariq Sijilmassi, président de la Fédération nationale des associations de microcrédits (FNAM).
A quelques clients près, Mohamed Maarouf, directeur de PlaNet Finance Maroc, nuance cependant que «même si le nombre des clients actifs dans les milieux rural et périurbain représente 29,98% (384.783 sur 1.283.165) de l'ensemble des clients des AMC, ce chiffre représente seulement 11% de la population rurale pauvre au Maroc». Le pourquoi de ce fait, il le traduit en enjeux de la microfinance en milieu rural. D'abord, de mission, qui est sociale, le développement du Maroc passant par celui du monde rural, plus pauvre que celui urbain et où les micro-entrepreneurs ont un très faible accès aux sources de financement.
Ensuite, de croissance, les AMC doivent prospecter de nouveaux marchés et clients, notamment en extension géographique.
Et puis des enjeux de spécialisation, nécessaire en perspective de plus de compétition et qui se profile aussi en opportunité tout comme l'intérêt des bailleurs de fonds pour le monde rural. Enfin, microfinance et ruralité riment avec «agriculture sociale», deuxième pilier de la stratégie nationale ‘'Plan vert'', axé sur trois catégories de projets sociaux, à savoir la reconversion, la diversification et l'intensification.
Toutefois, la dualité n'est pas sans menaces : fraude, sécurité, sécurisation des fonds, gestion de l'information, insolvabilité de la clientèle et aléas climatiques, inadaptation des produits, sous-financement des activités et équilibre financier de l'AMC.
Des limites ? La microfinance en milieu rural sert les plus pauvres des pauvres, implique la communauté et répond spécifiquement à tous les métiers.
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Pêche artisanale au Nord
Au Nord, ATIL MC, en collaboration avec l'ONG italienne APS et grâce au ‘'Programme de formation et appui aux petites et micro-entreprises dans la wilaya de Tétouan'', oeuvre à promouvoir un modèle de développement économique local viable et équitable.Les produits de cette association régionale sont solidaires, classiques ou sous forme de prêts individuels pour les activités de pêche artisanale et de tourisme rural. Le produit «pêche artisanale» a été lancé en 2004, après étude, avec l'ADS (Agence de développement social) et PlaNet Finance Maroc dans le cadre du programme «Microfinance en milieu rural». Il offre un financement en microcrédit et une formation des pêcheurs canotiers en matière des techniques de pêche (utilisation des GPS, matériels frigorifiques, sonde…) et d'initiation à la gestion.
L'abondance des espèces peut être instantanée et à courte durée d'où la nécessité pour l'armateur d'avoir toutes sortes d'engins (diversification), d'autant que presque chaque type est spécifique à une espèce donnée. C'est ainsi que ATIL MC s'implique dans la diversification des engins de pêche d'armateurs par le biais du microcrédit, améliorant leurs productions halieutiques. En 2008, 180 personnes ont bénéficié du programme pour un montant de 900.000 DH.
