Le lancement officiel de « l'Initiative conjointe sur la migration et le développement » (ICMD) au Maroc, pilotée par l'UE et l'ONU, a eu lieu avant-hier dans le cadre d'une rencontre organisée à Casablanca. Cette initiative qui concerne 16 pays profite ainsi en grande partie au Maroc. En effet, il compte pour le plus grand nombre de projets sélectionnés par pays.
Sept projets pour le Maroc ont été sélectionnés sur un total de 55 projets alloués aux 16 pays (Algérie, Egypte, Maroc, Tunisie, Georgie, Moldavie, Equateur, Jamaïque, Sri Lanka, Philippines, Cap Vert, Mali, Sénégal, Ghana, Nigeria et Ethiopie). Une enveloppe de 1,3 million d'euros est dédiée au financement de ces sept projets sélectionnés. Alors qu'un montant global de 10 millions d'euros est destiné à financer les 55 projets retenus au niveau des 16 pays.
A cette occasion, Eneko Landaburu, ambassadeur et chef de la délégation de la Commission européenne au Maroc, « s'est félicité » de la sélection de ces projets dans le cadre d'un appel à propositions global qui a concerné plusieurs pays, soulignant au passage la croissance accrue de la coopération Maroc-UE dans le domaine de la migration et du développement, enregistrée ces dernières années. Rappelons que cette initiative est mise en place par différentes institutions internationales. Il s'agit du bureau du Programme des Nations unies pour le développement (PNUD) à Bruxelles, l'Organisation internationale pour les migrations (OIM), le Haut commissariat des Nations unies pour les réfugiés (UNHCR), l'Organisation internationale du travail (OIT) et le Fonds des Nations unies pour la population (FNUAP). Cette action conjointe est destinée à appuyer les organisations de la société civile et les autorités locales dans le domaine de la migration et du développement.
Il faut souligner au sujet de l'intérêt marocain pour cette initiative que, dans l'ensemble, 49 propositions ont été reçues, dont 19 ont été éligibles. Mais seulement 7 ont été sélectionnées. Selon Marc Fawe, l'un des coordinateurs de cette initiative, les autres projets qui ne sont pas retenus sont également importants et bien ficelés.
Pour sa part, Johannes van der Klaauw, chef du Groupe thématique migration du système des Nations unies au Maroc, a précisé que cet intérêt pour le Maroc dans le cadre de cette initiative trouve sa raison à différent niveau. «Le Maroc représente un cadre propice pour une telle initiative. L'appel à proposition avait bénéficié d'une importante publicité. Cela est aussi dû à la qualité des projets proposés. En plus, il y a eu de l'intérêt pour cette initiative même de la part de la diaspora marocaine en Europe », a-t-il dit. Par ailleurs, il n'était pas facile de remporter l'appel à proposition lancé dans le cadre de cette initiative. Car les postulants devaient proposer des projets qui se limitent à quatre thèmes ou domaines précis. Le premier concerne le transfert d'argent des émigrés (facilitation, avantage pour le développement…).
Le deuxième est relatif aux «communautés de migrants et leurs liens avec les pays d'origine». Le troisième tourne autour des capacités des migrants (utilisation des compétences des migrants pour le développement, migration circulaire, la fuite des cerveaux…). Quant au quatrième thème, il tourne autour des droits des migrants (information pour les migrants potentiels et les revenants, politiques de réintégration des revenants…). En plus de cela, les projets devaient être présentés par un consortium regroupant au moins deux organisations, dont une doit être basée au Maroc et l'autre dans un des 27 Etats membre de l'Union européenne.
Les sept projets marocains retenus ont répondu favorablement aux conditions exigées. En effet, cette opération, dans son ensemble, vise à encourager les diasporas à contribuer au développement socio-économique de leur pays d'origine, atténuer la fuite des cerveaux, faciliter les transferts de fonds et le retour des migrants qui décident de rentrer dans leurs pays d'origine. Elle vise également à mettre en place et consolider les réseaux de personnes et organisations actives dans le secteur de la migration pour le développement, y compris dans la promotion des droits des migrants (et des réfugiés).
Comme elle ambitionne d'identifier les bonnes pratiques en la matière et partager les informations sur ce qui fonctionne au niveau local et international. Et ce, afin d'enrichir l'élaboration des politiques sur la migration pour le développement.
Ce qui cadre avec les objectifs tracés par l'Initiative conjointe sur la migration et le développement.
Sept projets pour le Maroc ont été sélectionnés sur un total de 55 projets alloués aux 16 pays (Algérie, Egypte, Maroc, Tunisie, Georgie, Moldavie, Equateur, Jamaïque, Sri Lanka, Philippines, Cap Vert, Mali, Sénégal, Ghana, Nigeria et Ethiopie). Une enveloppe de 1,3 million d'euros est dédiée au financement de ces sept projets sélectionnés. Alors qu'un montant global de 10 millions d'euros est destiné à financer les 55 projets retenus au niveau des 16 pays.
A cette occasion, Eneko Landaburu, ambassadeur et chef de la délégation de la Commission européenne au Maroc, « s'est félicité » de la sélection de ces projets dans le cadre d'un appel à propositions global qui a concerné plusieurs pays, soulignant au passage la croissance accrue de la coopération Maroc-UE dans le domaine de la migration et du développement, enregistrée ces dernières années. Rappelons que cette initiative est mise en place par différentes institutions internationales. Il s'agit du bureau du Programme des Nations unies pour le développement (PNUD) à Bruxelles, l'Organisation internationale pour les migrations (OIM), le Haut commissariat des Nations unies pour les réfugiés (UNHCR), l'Organisation internationale du travail (OIT) et le Fonds des Nations unies pour la population (FNUAP). Cette action conjointe est destinée à appuyer les organisations de la société civile et les autorités locales dans le domaine de la migration et du développement.
Il faut souligner au sujet de l'intérêt marocain pour cette initiative que, dans l'ensemble, 49 propositions ont été reçues, dont 19 ont été éligibles. Mais seulement 7 ont été sélectionnées. Selon Marc Fawe, l'un des coordinateurs de cette initiative, les autres projets qui ne sont pas retenus sont également importants et bien ficelés.
Pour sa part, Johannes van der Klaauw, chef du Groupe thématique migration du système des Nations unies au Maroc, a précisé que cet intérêt pour le Maroc dans le cadre de cette initiative trouve sa raison à différent niveau. «Le Maroc représente un cadre propice pour une telle initiative. L'appel à proposition avait bénéficié d'une importante publicité. Cela est aussi dû à la qualité des projets proposés. En plus, il y a eu de l'intérêt pour cette initiative même de la part de la diaspora marocaine en Europe », a-t-il dit. Par ailleurs, il n'était pas facile de remporter l'appel à proposition lancé dans le cadre de cette initiative. Car les postulants devaient proposer des projets qui se limitent à quatre thèmes ou domaines précis. Le premier concerne le transfert d'argent des émigrés (facilitation, avantage pour le développement…).
Le deuxième est relatif aux «communautés de migrants et leurs liens avec les pays d'origine». Le troisième tourne autour des capacités des migrants (utilisation des compétences des migrants pour le développement, migration circulaire, la fuite des cerveaux…). Quant au quatrième thème, il tourne autour des droits des migrants (information pour les migrants potentiels et les revenants, politiques de réintégration des revenants…). En plus de cela, les projets devaient être présentés par un consortium regroupant au moins deux organisations, dont une doit être basée au Maroc et l'autre dans un des 27 Etats membre de l'Union européenne.
Les sept projets marocains retenus ont répondu favorablement aux conditions exigées. En effet, cette opération, dans son ensemble, vise à encourager les diasporas à contribuer au développement socio-économique de leur pays d'origine, atténuer la fuite des cerveaux, faciliter les transferts de fonds et le retour des migrants qui décident de rentrer dans leurs pays d'origine. Elle vise également à mettre en place et consolider les réseaux de personnes et organisations actives dans le secteur de la migration pour le développement, y compris dans la promotion des droits des migrants (et des réfugiés).
Comme elle ambitionne d'identifier les bonnes pratiques en la matière et partager les informations sur ce qui fonctionne au niveau local et international. Et ce, afin d'enrichir l'élaboration des politiques sur la migration pour le développement.
La nature des projets
Les sept projets marocains retenus concernent l'amélioration de la situation professionnelle des femmes dans la province de Khouribga (Maroc-Italie ), un projet d'aviculture à Ouled Daoud Azekhanine (Maroc-Belgique), la mise en réseau d'associations pour améliorer la qualité et la pertinence des actions de développement local ou encore l'encouragement du tissu productif dans la région de l'Oriental à travers le renforcement de la capacité d'agir des migrants marocains résidant dans la communauté autonome de Murcie (Maroc-Espagne).Ce qui cadre avec les objectifs tracés par l'Initiative conjointe sur la migration et le développement.
