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La démarche nonchalante, la beauté naturelle et le charme incontesté, elles avancent en toute assurance exhibant ainsi des costumes qui ont traversé le temps sans jamais rien perdre de leur attrait. Et pourtant, ce ne sont ni des mannequins ni des habituées des podiums. Il s'agit tout juste d'amatrices qui ont répondu présentes à l'appel de l'agence SMS Event qui a eu la brillante idée d'organiser, récemment, un défilé de mode dédié à l'habit traditionnel de la région de Ouarzazate. Une belle manière de rendre hommage à la femme du Sud et de mettre en valeur les composantes de l'identité culturelle régionale. Une façon aussi de dire qu'elle a assez de style pour gravir les marches de l'excellence.
Autour de la piscine, placée au centre de la scène qui sert de podium, les mannequins effectuent un circuit qui les mène vers un petit espace où elles effectuent quelques travaux spécifiques à la région qu'elles représentent. Une mise en scène impeccable, un jeu de lumière bien étudié et à la technique bien maîtrisée, donnent une dimension féerique à cet événement que l'assistance a suivi avec un grand plaisir et dont elle attend déjà la prochaine édition.
Le choix des habits est simple car représentant les vêtements que les femmes de la région portent pour accomplir les besognes de tous les jours. Mixant goût et pratique, ils sont délicieusement féminins, simples mais ne manquent pas d'élégance. Une élégance qui ne date pas d'aujourd'hui et qui mérite d'être préservée. Datant du début du siècle dernier, la plupart des costumes n'ont presque pas changé. Ils portent toujours l'empreinte de la région qui les a vus naître et continuent d'en représenter les spécificités, qu'il s'agisse de Telouat, Tidili, Taznakht, Agdz, Zagora, Kelaat Mgouna, Imghran ou encore Ourazazate. Et c'est là que l'on découvre, non sans émerveillement, la richesse des costumes de la région et des habitudes qui les accompagnent. Un périple exquis dans le monde de l'habillement et un voyage dans le temps dans lequel on se laisse entrainer par un commentaire savant et o combien instructif car levant le voile sur un héritage en voie de disparition. Aussi, selon l'approche des initiateurs de cette initiative, le costume est appréhendé en tant que langage et comme un mode d'expression à part entière. « Nous avons essayé de mettre en exergue la symbolique des costumes. Dans la sémiologie du costume, aucun détail n'est fortuit.
Le choix des couleurs, les bijoux et les accessoires qui l'accompagnent, la manière de porter un habit ont une signification particulière », souligne le directeur artistique de cet événement. Aussi, une vierge ne s'habillera pas de la même manière qu'une femme mariée et le tatouage sur le corps d'une femme indique qu'elle est en âge de se marier. On apprend également qu'à Telouat, la femme ne porte pas de ceinture et s'attife de « Tibrdit » (couvre chef) en soie alors que la jeune fille en porte un en satin. En revanche à Kelaat Mgouna, la femme porte impérativement un habit de couleur rose, quand ce n'est pas « Tatterft » qui l'est c'est la jupe qui est de cette couleur. Il s'agit de codes, que les habitants de la région savent décoder et qui confèrent un statut particulier à la femme de la région. Mais devant la richesse et la profusion de costumes qui se sont offerts à eux, les organisateurs ont préféré ne garder que ceux qui sont encore en usage dans le temps actuel.
Les costumes qui ont été exhibés dans ce défilé fleuve ont, partant, donné à voir des costumes en tissu, en laine et des bijoux authentiques et originaux. Durant la présentation, les appellations, à consonance amazighe, des articles portés ont été exposées et leur usage détaillé. Arihi, akenbouch, akechab, l'ktib, tatterft, tiberdit…sont autant de termes que les étrangers à la région ne comprennent pas mais qui ont une histoire pour la population locale. Aujourd'hui, cet événement est lancé pour attirer l'attention sur un patrimoine à préserver. Au bout de quelques éditions, il ne serait pas étonnant de voir les jeunes de la région retourner à leurs sources en vu de revaloriser leur costume traditionnel, car c'est dans le passé que l'on trouve des réponses aux questionnements du présent.
Autour de la piscine, placée au centre de la scène qui sert de podium, les mannequins effectuent un circuit qui les mène vers un petit espace où elles effectuent quelques travaux spécifiques à la région qu'elles représentent. Une mise en scène impeccable, un jeu de lumière bien étudié et à la technique bien maîtrisée, donnent une dimension féerique à cet événement que l'assistance a suivi avec un grand plaisir et dont elle attend déjà la prochaine édition.
Le choix des habits est simple car représentant les vêtements que les femmes de la région portent pour accomplir les besognes de tous les jours. Mixant goût et pratique, ils sont délicieusement féminins, simples mais ne manquent pas d'élégance. Une élégance qui ne date pas d'aujourd'hui et qui mérite d'être préservée. Datant du début du siècle dernier, la plupart des costumes n'ont presque pas changé. Ils portent toujours l'empreinte de la région qui les a vus naître et continuent d'en représenter les spécificités, qu'il s'agisse de Telouat, Tidili, Taznakht, Agdz, Zagora, Kelaat Mgouna, Imghran ou encore Ourazazate. Et c'est là que l'on découvre, non sans émerveillement, la richesse des costumes de la région et des habitudes qui les accompagnent. Un périple exquis dans le monde de l'habillement et un voyage dans le temps dans lequel on se laisse entrainer par un commentaire savant et o combien instructif car levant le voile sur un héritage en voie de disparition. Aussi, selon l'approche des initiateurs de cette initiative, le costume est appréhendé en tant que langage et comme un mode d'expression à part entière. « Nous avons essayé de mettre en exergue la symbolique des costumes. Dans la sémiologie du costume, aucun détail n'est fortuit.
Le choix des couleurs, les bijoux et les accessoires qui l'accompagnent, la manière de porter un habit ont une signification particulière », souligne le directeur artistique de cet événement. Aussi, une vierge ne s'habillera pas de la même manière qu'une femme mariée et le tatouage sur le corps d'une femme indique qu'elle est en âge de se marier. On apprend également qu'à Telouat, la femme ne porte pas de ceinture et s'attife de « Tibrdit » (couvre chef) en soie alors que la jeune fille en porte un en satin. En revanche à Kelaat Mgouna, la femme porte impérativement un habit de couleur rose, quand ce n'est pas « Tatterft » qui l'est c'est la jupe qui est de cette couleur. Il s'agit de codes, que les habitants de la région savent décoder et qui confèrent un statut particulier à la femme de la région. Mais devant la richesse et la profusion de costumes qui se sont offerts à eux, les organisateurs ont préféré ne garder que ceux qui sont encore en usage dans le temps actuel.
Les costumes qui ont été exhibés dans ce défilé fleuve ont, partant, donné à voir des costumes en tissu, en laine et des bijoux authentiques et originaux. Durant la présentation, les appellations, à consonance amazighe, des articles portés ont été exposées et leur usage détaillé. Arihi, akenbouch, akechab, l'ktib, tatterft, tiberdit…sont autant de termes que les étrangers à la région ne comprennent pas mais qui ont une histoire pour la population locale. Aujourd'hui, cet événement est lancé pour attirer l'attention sur un patrimoine à préserver. Au bout de quelques éditions, il ne serait pas étonnant de voir les jeunes de la région retourner à leurs sources en vu de revaloriser leur costume traditionnel, car c'est dans le passé que l'on trouve des réponses aux questionnements du présent.
