Classé parmi les plus illustres avenues de l'ancienne Fedala, ce boulevard est lamentablement dégradé. Peu praticable pour les automobilistes, l'avenue forme une liaison entre la ville basse et El Alia. Etendu sur 6 km, il permet une liaison rapide et directe vers plusieurs points de la ville. Ouvert sur l'autoroute, il peut mener à la route côtière. Regroupant un nombre important de commerces, le boulevard déborde de tout genre d'articles, et fourmille de personnes tout au long de la journée. Avec les récentes pluies, les fosses et les trous ne cessent de s'accroître. La majorité des voituriers évite le passage. En dépit, de l'importance de cet axe et de son rôle, la mobilité est devenue difficile créant de multiples problèmes. Le Bd Al Moukawama a été quelque peu négligé alors qu'il doit figurer parmi les priorités dans la gestion durable de la ville. Cet axe éminent connaît de graves difficultés liées à la circulation.
Souvent négligé dans la plupart des avenues, le côté esthétique est inexistant pour presque tous les boulevards de la ville, et celui-là en particulier. Ainsi, le long du boulevard, la partie résidentielle, et devant les murs de clôture de certaines villas du pont Al-Qods à l'intersection du Bd Sebta, de nombreux commerces ont surgi, affectant l'esthétique urbanistique et l'environnement. Toute cette anarchie suscite les revendications des habitants. « Ces commerces sont-ils autorisés ?», demande un habitant du quartier. Et d'ajouter : «Figurent-ils sur le plan de construction initial ? C'est une grande confusion à résoudre». De fait, les résidents du quartier cherchent à comprendre. «Nous rejetons l'utilité de ces commerces érigés sur l'emplacement des entrées pour le parking des voitures», déclare un autre habitant.
En passant par les lieux, on peut voir des toits de fortune en tôle dressés pêle-mêle devant chaque commerce. En face, des bouteilles de gaz entassées sans aucune norme de sécurité. Sans oublier le vacarme et les nuisances sonores produites la nuit. Ce fait a des incidences sur la qualité de vie mais aussi sur la sécurité des citoyens. Le problème des empiétements sur les servitudes aggrave la situation. Dans l'autre partie du Bd Al Moukawama qui débouche sur le Bd Cadi Tazi, les problèmes varient. En plus de certains terrains vagues et des bidonvilles, notamment le «chantier Jedid» et le quartier «Wahda», on note l'occupation du domaine public et le stationnement abusif de cet important axe.
Parallèlement, certains espaces verts mal conçus n'ont pas résisté aux aléas
du temps. Les intempéries ont dévoilé le manque d'entretien de certaines infrastructures, la faiblesse de l'éclairage, le manque de carrelage, la signalisation défectueuse. Il est grand temps que le conseil de la ville se préoccupe sérieusement d'un certain nombre d'infrastructures de base pour redonner à plusieurs points de la ville plus d'allure et intégrer la mise à niveau du mobilier urbain sur les grands boulevards.
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Souvent négligé dans la plupart des avenues, le côté esthétique est inexistant pour presque tous les boulevards de la ville, et celui-là en particulier. Ainsi, le long du boulevard, la partie résidentielle, et devant les murs de clôture de certaines villas du pont Al-Qods à l'intersection du Bd Sebta, de nombreux commerces ont surgi, affectant l'esthétique urbanistique et l'environnement. Toute cette anarchie suscite les revendications des habitants. « Ces commerces sont-ils autorisés ?», demande un habitant du quartier. Et d'ajouter : «Figurent-ils sur le plan de construction initial ? C'est une grande confusion à résoudre». De fait, les résidents du quartier cherchent à comprendre. «Nous rejetons l'utilité de ces commerces érigés sur l'emplacement des entrées pour le parking des voitures», déclare un autre habitant.
En passant par les lieux, on peut voir des toits de fortune en tôle dressés pêle-mêle devant chaque commerce. En face, des bouteilles de gaz entassées sans aucune norme de sécurité. Sans oublier le vacarme et les nuisances sonores produites la nuit. Ce fait a des incidences sur la qualité de vie mais aussi sur la sécurité des citoyens. Le problème des empiétements sur les servitudes aggrave la situation. Dans l'autre partie du Bd Al Moukawama qui débouche sur le Bd Cadi Tazi, les problèmes varient. En plus de certains terrains vagues et des bidonvilles, notamment le «chantier Jedid» et le quartier «Wahda», on note l'occupation du domaine public et le stationnement abusif de cet important axe.
Parallèlement, certains espaces verts mal conçus n'ont pas résisté aux aléas
du temps. Les intempéries ont dévoilé le manque d'entretien de certaines infrastructures, la faiblesse de l'éclairage, le manque de carrelage, la signalisation défectueuse. Il est grand temps que le conseil de la ville se préoccupe sérieusement d'un certain nombre d'infrastructures de base pour redonner à plusieurs points de la ville plus d'allure et intégrer la mise à niveau du mobilier urbain sur les grands boulevards.
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