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Beaucoup d'espèces dans le monde risquent de disparaître

Beaucoup d'espèces dans le monde risquent de disparaître
L'expédition terrestre au Mozambique se déroulera de novembre à décembre 2009 et l'expédition marine au sud de Madagascar est prévue d'avril à juin 2010.
Une ambitieuse expédition naturaliste va être lancée au Mozambique et à Madagascar pour mieux connaître la biodiversité dans ces deux régions considérées comme les plus riches en espèces mais également les moins connues et les plus menacées de la planète. "Beaucoup d'espèces dans le monde risquent de disparaître avant même d'avoir pu être découvertes", s'inquiète Bertrand-Pierre Galey, directeur général du Muséum national d'histoire naturelle français (MNHN), évoquant un renouveau des expéditions naturalistes, lors de la présentation du programme mardi à la presse. Selon les scientifiques, il y aurait entre 8 et 30 millions d'espèces vivantes pour seulement 1,8 million connues à ce jour. Au rythme actuel des découvertes, il faudrait entre 500 et 1.000 ans aux scientifiques pour en achever l'inventaire.

D'où l'intérêt d'un coup d'accélérateur. D'autant que, selon les experts, le quart, voire la moitié des espèces vivantes, pourrait disparaître d'ici le milieu ou la fin du siècle sous la pression des activités humaines. Le programme lancé sous l'égide du Muséum, de l'ONG Pro-Natura international et de l'Union internationale pour la conservation de la nature (UICN) vise à "revisiter la planète" avec des moyens technologiques modernes. Reprendre ces grandes expéditions naturalistes, en vogue au XIXe siècle mais tombées un peu en désuétude à la fin du XXème, correspond à une démarche "légitime et nécessaire", selon Philippe Bouchet, professeur au MNHN.

Cette fois-ci, les naturalistes, plutôt que de se focaliser sur la grande faune emblématique, s'intéresseront à la "biodiversité négligée" - invertébrés marins et terrestres, plantes, champignons - qui représente 95% du tissu vivant et joue un rôle fondamental dans l'équilibre des écosystèmes.
A cet égard, les "forêts sèches" - celles qui se développent dans un climat sec - du nord du Mozambique, et les eaux froides de l'extrême sud de Madagascar sont des "points chauds" qui passionnent les naturalistes.

L'expédition terrestre au Mozambique se déroulera de novembre à décembre 2009 et l'expédition marine au sud de Madagascar est prévue d'avril à juin 2010. "Le potentiel de découvertes est phénoménal", estime Philippe Bouchet. C'est généralement dans les pays tropicaux que la biodiversité est la plus riche, mais c'est également là où elle est la plus méconnue, les capacités d'exploration et d'analyse étant détenues par les pays développés du nord. Les forêts du Mozambique restent à découvrir, car ce pays, contrairement à la Tanzanie et au Kenya, n'a pas bénéficié de la manne financière internationale, a fait valoir Olivier Pascal, de Pro-Natura international.

Au total, une centaine de participants de 15 pays se rendront sur le terrain. Soit un budget d'environ 2 millions d'euros sans compter les moyens mis à disposition par divers organismes comme le navire Antéa de l'Institut de recherche pour le développement (IRD).

18 tonnes de charbon chez le Premier ministre suédois

Des militants écologistes de Greenpeace ont déversé 18 tonnes de charbon allemand devant les bureaux du Premier ministre suédois, mercredi, pour protester contre l'utilisation de centrales thermiques à charbon par le groupe public suédois Vattenfall, en Allemagne et ailleurs.

La trentaine de militants de l'association écologiste impliqués veulent pousser le chef du gouvernement suédois Fredrik Reinfeldt, dont le pays préside l'Union européenne, à devenir un «héros du climat» lors du sommet du Conseil européen qui débute jeudi à Bruxelles, a expliqué à l'AFP l'une d'entre eux. «Il devrait aller au sommet de l'UE et dire +J'ai demandé à mon groupe d'énergie Vattenfall, le cinquième en Europe, de passer aux énergies renouvelables+. Cela ferait de lui un meneur pour le climat», a déclaré Martina Krüger, militante de Greenpeace.

Vattenfall au cours des dix dernières années a acquis de nombreuses centrales à charbon et investi dans de nouvelles centrales.
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