Déjà célèbre dans leur propre ville depuis des années, le groupe Casa Crew, qui est devenu aujourd'hui un nom incontournable dans la scène musicale nationale, est en train de tracer son chemin vers la célébrité à l'international. Pour les centaines de ses fans, il se met de nouveau à l'œuvre et signe un deuxième album dont il a déjà sorti un extrait «Kayna Fawda». «C'est un titre qui reprend cette expression utilisée par la plupart des Marocains dans les moments où rien ne va pour exprimer le désordre qui règne dans la vie. Ce tube vise le déséquilibre de notre société, les problèmes dont souffrent les Marocains dans leur foyer, leur quartier, leur travail ainsi qu'entre eux... », explique Mohamed El Malki, alias Masta Flow.
A l'instar des grands groupes de Rap américains, nos jeunes locaux optent tous pour une chanson engagée afin de refléter leur amour pour le pays, dénoncer leur quotidien, raconter leurs rêves…. « Quand on est artiste et rappeur, on est responsable et on a le pouvoir de véhiculer des messages. Donc, on est automatiquement engagé. En fait, sans le vouloir, on le devient, on est parfois obligé de l'être quand on chante l'actualité, ou lorsqu'on commente ce qui se passe autour de soi», déclare Masta Flow. Ce qui inspire les Casa Crew, c'est l'actualité, le comportement des gens, les contradictions de la société mais aussi des sujets moins graves, plus légers. Seulement, la vie n'est pas rose, c'est pour ça que la plupart des textes semblent enragés, revendicateurs et engagés. «Nous ne faisons qu'exprimer la réalité à notre manière. Si le groupe a choisi l'engagement, c'est parce qu'il cible essentiellement un large public», ajoute Masta Flow. « Notre cible ce sont les Marocains de tout âge.
Ce sont plus les adolescents et les jeunes en général qui nous écoutent. Nous essayons aussi de représenter les moins jeunes. Jusqu'à maintenant, notre but est atteint puisqu'on est suivi par toute une génération», renchérit-il. Encore une fois, le jeune groupe met le point sur les désagréments de la vie de tous les jours en dévoilant les soucis du citoyen traduits par des paroles crues, des rimes incisives, le tout sur une musique groovy, mixée par un son qui vous donne envie de bouger. C'est ce savant mélange que les jeunes musiciens ont choisi pour exprimer leur talent et affirmer leur créativité. « Notre style, c'est Casablanca avec toutes ses différences et toutes ses contradictions. On agit comme cette ville qui est bouillante, active et qui, ancrée dans la tradition, affiche une modernité sans égale. La musique des Casa Crew est urbaine et casablancaise», raconte Masta Flow. C'est donc une musique riche que représente le groupe dans son dernier opus mais avec quelques nouveautés. « Dans notre nouvel album, les mélomanes découvriront une autre face des Casa Crew. Il y a plus de recherche musicale», nous confie M. Flow.
Les membres du groupe ont ainsi ajouté un nouvel ingrédient afin de réussir la recette et de s'imposer encore une fois dans la nouvelle scène musicale marocaine. Pour Mohamed El Malki, le secret de la réussite du groupe réside dans le fait qu'il tenait toujours la barre plus haut et qu'il cherchait toujours la nouveauté. « C'est ainsi qu'on reste une référence», ajoute-t-il. Ce n'est donc pas par hasard que le jeune groupe est passé de «jeunes talents » à une figure qui compte parmi les leaders du mouvement du Rap made in Morocco qui a de plus en plus d'adeptes dans le pays. «Ce développement est bien remarquable ; mais le plus important pour nous, c'est que ce développement quantitatif ne doit pas avoir un mauvais impact sur le côté qualitatif», conclut Masta Flow.
En plus du lancement de leur album, les rappeurs de Casa Crew sont attendus par leur public dans deux tournées nationales qui les mèneront aux quatre coins du Royaume puis dans une troisième internationale durant laquelle Casa Crew chantera en France et en Espagne.
D'un rêve à une réalité
Le groupe a été constitué initialement en 1998. A l'époque, à Casablanca, le mouvement connaissait une grave crise et un grand nombre de groupes avaient commencé à déchanter à cause des conflits qui régnaient entre ses membres. "J'ai donc pris l'initiative de former un groupe de rappeurs déjà connus, tels Masta Flow, Caprice qui était avec Bigg, et d'autres encore.C'était en 2002." se souvient Chaht Man alias Younes Haouder. Comme tous les groupes débutants, Casa Crew ont dû affronter quelques problèmes au départ mais qui ont été vite oubliés à travers la création du titre "Achiri". Un morceau qui a eu beaucoup de succès grâce à Internet. "Ce qui nous a motivés.
Nous avons donc ouvert notre studio et nous nous sommes attelés à la préparation de notre premier album, Khatoua", explique Chaht Man. L'avantage du groupe à l'époque était sa composition riche en membres déjà connus du public et dotés d'une bonne expérience. "D'autant plus que chacun de nous réside dans un quartier différent où il a son public. Masta Flow habite au Hay Mohammadi, Caprice vient de Derb Moulay Cherif, J-OK de Sbata, et moi, je suis de Bournazel", ajoute le chanteur.
A l'instar des grands groupes de Rap américains, nos jeunes locaux optent tous pour une chanson engagée afin de refléter leur amour pour le pays, dénoncer leur quotidien, raconter leurs rêves…. « Quand on est artiste et rappeur, on est responsable et on a le pouvoir de véhiculer des messages. Donc, on est automatiquement engagé. En fait, sans le vouloir, on le devient, on est parfois obligé de l'être quand on chante l'actualité, ou lorsqu'on commente ce qui se passe autour de soi», déclare Masta Flow. Ce qui inspire les Casa Crew, c'est l'actualité, le comportement des gens, les contradictions de la société mais aussi des sujets moins graves, plus légers. Seulement, la vie n'est pas rose, c'est pour ça que la plupart des textes semblent enragés, revendicateurs et engagés. «Nous ne faisons qu'exprimer la réalité à notre manière. Si le groupe a choisi l'engagement, c'est parce qu'il cible essentiellement un large public», ajoute Masta Flow. « Notre cible ce sont les Marocains de tout âge.
Ce sont plus les adolescents et les jeunes en général qui nous écoutent. Nous essayons aussi de représenter les moins jeunes. Jusqu'à maintenant, notre but est atteint puisqu'on est suivi par toute une génération», renchérit-il. Encore une fois, le jeune groupe met le point sur les désagréments de la vie de tous les jours en dévoilant les soucis du citoyen traduits par des paroles crues, des rimes incisives, le tout sur une musique groovy, mixée par un son qui vous donne envie de bouger. C'est ce savant mélange que les jeunes musiciens ont choisi pour exprimer leur talent et affirmer leur créativité. « Notre style, c'est Casablanca avec toutes ses différences et toutes ses contradictions. On agit comme cette ville qui est bouillante, active et qui, ancrée dans la tradition, affiche une modernité sans égale. La musique des Casa Crew est urbaine et casablancaise», raconte Masta Flow. C'est donc une musique riche que représente le groupe dans son dernier opus mais avec quelques nouveautés. « Dans notre nouvel album, les mélomanes découvriront une autre face des Casa Crew. Il y a plus de recherche musicale», nous confie M. Flow.
Les membres du groupe ont ainsi ajouté un nouvel ingrédient afin de réussir la recette et de s'imposer encore une fois dans la nouvelle scène musicale marocaine. Pour Mohamed El Malki, le secret de la réussite du groupe réside dans le fait qu'il tenait toujours la barre plus haut et qu'il cherchait toujours la nouveauté. « C'est ainsi qu'on reste une référence», ajoute-t-il. Ce n'est donc pas par hasard que le jeune groupe est passé de «jeunes talents » à une figure qui compte parmi les leaders du mouvement du Rap made in Morocco qui a de plus en plus d'adeptes dans le pays. «Ce développement est bien remarquable ; mais le plus important pour nous, c'est que ce développement quantitatif ne doit pas avoir un mauvais impact sur le côté qualitatif», conclut Masta Flow.
En plus du lancement de leur album, les rappeurs de Casa Crew sont attendus par leur public dans deux tournées nationales qui les mèneront aux quatre coins du Royaume puis dans une troisième internationale durant laquelle Casa Crew chantera en France et en Espagne.
D'un rêve à une réalité
Le groupe a été constitué initialement en 1998. A l'époque, à Casablanca, le mouvement connaissait une grave crise et un grand nombre de groupes avaient commencé à déchanter à cause des conflits qui régnaient entre ses membres. "J'ai donc pris l'initiative de former un groupe de rappeurs déjà connus, tels Masta Flow, Caprice qui était avec Bigg, et d'autres encore.C'était en 2002." se souvient Chaht Man alias Younes Haouder. Comme tous les groupes débutants, Casa Crew ont dû affronter quelques problèmes au départ mais qui ont été vite oubliés à travers la création du titre "Achiri". Un morceau qui a eu beaucoup de succès grâce à Internet. "Ce qui nous a motivés.
Nous avons donc ouvert notre studio et nous nous sommes attelés à la préparation de notre premier album, Khatoua", explique Chaht Man. L'avantage du groupe à l'époque était sa composition riche en membres déjà connus du public et dotés d'une bonne expérience. "D'autant plus que chacun de nous réside dans un quartier différent où il a son public. Masta Flow habite au Hay Mohammadi, Caprice vient de Derb Moulay Cherif, J-OK de Sbata, et moi, je suis de Bournazel", ajoute le chanteur.
