Au Maroc, le phénomène de l'obésité prend des proportions inquiétantes. Selon les dernières études du ministère de la Santé, 22% de la population urbaine et rurale ont un surpoids et 11% souffrent d'obésité. Dans le même sens, une étude transversale, (soutenue par l'Association Lalla Salma de lutte contre le cancer et dont l'objectif est de déterminer la prévalence de l'obésité et les facteurs sociodémographiques qui y sont associés), avec échantillonnage en grappe et stratification sur le milieu urbain - rural et le sexe a été menée en 2008 auprès d'un échantillon représentatif d'adultes marocains âgés de 18 ans et plus. Les données sociodémographiques (âge, niveau d'éducation et statut marital…) ont été recueillies à travers un questionnaire ainsi que des mesures anthropométriques. Au total, 2896 sujets ont été inclus. Résultats: L'âge moyen des «obèses» était de 3 ans (41,57±15), et le sex-ratio H/F était de 0,98. Aussi, parmi les sujets de l'étude, 43,6 % étaient actifs et 38,9 % des femmes au foyer.
Concernant le niveau d'étude, 43,4 % étaient analphabètes et 3,0 % avaient un niveau supérieur. Ces sujets étaient mariés ou célibataires dans 69,2 et 23,2% des cas respectivement. Parmi eux, 52,5 % avaient un revenu du ménage ne dépassant pas 1000DH par mois. La prévalence de l'obésité était de 13,5 %. Chez les hommes, seul l'âge, le statut marital et le revenu du ménage étaient significativement associés à l'obésité alors que chez les femmes, l'âge, l'origine urbaine, le statut marital, le niveau d'éducation, la profession et le type d'habitat en étaient responsables. Ainsi afin de mieux connaître cet excès de la masse adipeuse, nous allons faire le tour de ses causes, ses risques encourus et des traitements. L'obésité est un état caractérisé par un excès de masse adipeuse répartie de façon généralisée dans les diverses zones grasses de l'organisme.
Elle est définie par un Indice de Masse Corporelle (IMC) ou Body Mass Index (BMI). L'IMC est calculé en divisant le poids de la personne par le carré de sa taille (kg / m2). Si cet indice est supérieur ou égal à 30, l'individu est considéré comme obèse.
Entre 25 et 30, on parle de préobésité. A partir de 40 kg / m2, on parle d'obésité morbide. C'est le seuil à partir duquel on risque de voir apparaître une morbidité secondaire à différents types de complications. Au fil des temps, et avec le changement des habitudes alimentaires, l'obésité est devenue la première maladie non infectieuse de l'humanité. C'est une véritable pathologie qui frappe aussi bien les pays industrialisés que ceux en voie de développement. L'Organisation Mondiale de la Santé place actuellement sa prévention et sa prise en charge comme une priorité dans le domaine de la pathologie nutritionnelle. Pour cette organisation onusienne, l'ambivalence est totale : Sur 6 milliards d'individus, 3 milliards sont sous-alimentés et les autres sont en train de devenir obèses. Cependant, plusieurs facteurs en sont responsables. Commençons par les facteurs génétiques. En effet, ces derniers ont un rôle indéniable dans le développement de l'obésité.
Un petit nombre de gènes aurait un impact important sur la corpulence et le pourcentage ou la distribution corporelle de la masse grasse. Les enfants en surpoids âgés d'une dizaine d'années ayant au moins un parent obèse, ont un risque de 80 % de devenir obèses à l'âge adulte contre 10 % de risque si les deux parents sont maigres. Sans pour cela oublier les facteurs endocrinologiques (dérèglements hormonaux, glandulaires). Quant aux acteurs environnementaux et les modifications comportementales, les spécialistes pensent que la malbouffe associée à une alimentation trop riche (nourriture à haute teneur en graisses) est le premier facteur montré du doigt. Les populations occidentales ont tendance à consommer moins de calories et moins de graisses qu'en 1960 alors qu'elles grossissent régulièrement.
Cela s'explique par un changement du style de vie qui devient de plus en plus sédentaire. Aussi, le manque d'activité physique cause un réel déséquilibre entre l'alimentation ingurgitée et celle dépensée. Inutile donc de rappeler les risques encourus à cause de l'obésité. Cette épidémie s'associe aux grands maux du siècle. A savoir, l'hypertension artérielle, le diabète non insulinodépendant de type II, les maladies cardiaques, les risques plus importants pour certains cancers comme le cancer de l'intestin et le cancer du sein, le cholestérol, l'apnée du sommeil, l'arthrose, l'infertilité, l'insuffisance veineuse, le reflux gastro-oesophagien, et l'incontinence urinaire.
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Concernant le niveau d'étude, 43,4 % étaient analphabètes et 3,0 % avaient un niveau supérieur. Ces sujets étaient mariés ou célibataires dans 69,2 et 23,2% des cas respectivement. Parmi eux, 52,5 % avaient un revenu du ménage ne dépassant pas 1000DH par mois. La prévalence de l'obésité était de 13,5 %. Chez les hommes, seul l'âge, le statut marital et le revenu du ménage étaient significativement associés à l'obésité alors que chez les femmes, l'âge, l'origine urbaine, le statut marital, le niveau d'éducation, la profession et le type d'habitat en étaient responsables. Ainsi afin de mieux connaître cet excès de la masse adipeuse, nous allons faire le tour de ses causes, ses risques encourus et des traitements. L'obésité est un état caractérisé par un excès de masse adipeuse répartie de façon généralisée dans les diverses zones grasses de l'organisme.
Elle est définie par un Indice de Masse Corporelle (IMC) ou Body Mass Index (BMI). L'IMC est calculé en divisant le poids de la personne par le carré de sa taille (kg / m2). Si cet indice est supérieur ou égal à 30, l'individu est considéré comme obèse.
Entre 25 et 30, on parle de préobésité. A partir de 40 kg / m2, on parle d'obésité morbide. C'est le seuil à partir duquel on risque de voir apparaître une morbidité secondaire à différents types de complications. Au fil des temps, et avec le changement des habitudes alimentaires, l'obésité est devenue la première maladie non infectieuse de l'humanité. C'est une véritable pathologie qui frappe aussi bien les pays industrialisés que ceux en voie de développement. L'Organisation Mondiale de la Santé place actuellement sa prévention et sa prise en charge comme une priorité dans le domaine de la pathologie nutritionnelle. Pour cette organisation onusienne, l'ambivalence est totale : Sur 6 milliards d'individus, 3 milliards sont sous-alimentés et les autres sont en train de devenir obèses. Cependant, plusieurs facteurs en sont responsables. Commençons par les facteurs génétiques. En effet, ces derniers ont un rôle indéniable dans le développement de l'obésité.
Un petit nombre de gènes aurait un impact important sur la corpulence et le pourcentage ou la distribution corporelle de la masse grasse. Les enfants en surpoids âgés d'une dizaine d'années ayant au moins un parent obèse, ont un risque de 80 % de devenir obèses à l'âge adulte contre 10 % de risque si les deux parents sont maigres. Sans pour cela oublier les facteurs endocrinologiques (dérèglements hormonaux, glandulaires). Quant aux acteurs environnementaux et les modifications comportementales, les spécialistes pensent que la malbouffe associée à une alimentation trop riche (nourriture à haute teneur en graisses) est le premier facteur montré du doigt. Les populations occidentales ont tendance à consommer moins de calories et moins de graisses qu'en 1960 alors qu'elles grossissent régulièrement.
Cela s'explique par un changement du style de vie qui devient de plus en plus sédentaire. Aussi, le manque d'activité physique cause un réel déséquilibre entre l'alimentation ingurgitée et celle dépensée. Inutile donc de rappeler les risques encourus à cause de l'obésité. Cette épidémie s'associe aux grands maux du siècle. A savoir, l'hypertension artérielle, le diabète non insulinodépendant de type II, les maladies cardiaques, les risques plus importants pour certains cancers comme le cancer de l'intestin et le cancer du sein, le cholestérol, l'apnée du sommeil, l'arthrose, l'infertilité, l'insuffisance veineuse, le reflux gastro-oesophagien, et l'incontinence urinaire.
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