"Si l'on veut un monde débarrassé de guerres, je dis à notre nation et à nos fils de défendre Al Qods (...) comme capitale de la Palestine, lieu de fraternité et clé pour la paix", a déclaré le président palestinien Mahmoud Abbas en lançant l'événement culturel à Bethléem, au sud d'Al Qods. "La politique israélienne de racisme, d'oppression, de saisies de terres et de destructions de maisons (...) doit cesser pour donner une chance à la paix", a-t-il ajouté devant des délégations officielles venues du Maroc, de Tunisie, des Emirats arabes unis, de Jordanie et du Koweït. M. Abbas a dit sa "détermination à protéger les (habitants) de Silwan", un quartier d'Al Qods-est où Israël a émis des dizaines d'ordres de démolition de maisons palestiniennes.
Il a aussi estimé que tout prochain gouvernement en Israël devrait accepter "clairement" la solution de deux Etats, israélien et palestinien, écartant par ailleurs toute reprise "de négociations sérieuses, sans l'arrêt total de la colonisation" juive.
La police israélienne, qui a déployé des renforts à Al Qods-est, annexée après sa conquête en juin 1967, avait averti qu'elle empêcherait l'organisation de manifestations culturelles palestiniennes dans la ville proclamée par Israël comme sa capitale "réunifiée". Les policiers ont refoulé des jeunes Palestiniens qui tentaient de se rendre à l'esplanade des Mosquées dans la vieille ville, troisième lieu saint de l'Islam, après La Mecque et Médine, selon un correspondant de l'AFP sur place. La police est également intervenue à l'école Schmidt à Al Qods-est pour empêcher des lancers de ballons portant les couleurs du drapeau palestinien après que des élèves en eurent envoyé une centaine dans les airs.
Elle a aussi interpellé trois employées de l'université palestinienne d'Al-Qods qui distribuaient des T-shirts du festival, selon la radio israélienne. Au total, onze personnes ont été interpellées à Jérusalem-est, a-t-elle précisé.
Le député arabe israélien Ahmed Tibi a dénoncé "l'emploi de la force brutale" contre une manifestation culturelle, alors que le chef du petit parti de gauche sioniste Meretz, Haïm Oron, a estimé que la police n'avait "pas le droit d'interdire une telle expression politique non violente".
Depuis 1996, les ministres de la Culture arabes désignent chaque année une ville dans le monde arabe comme "capitale de la Culture arabe".
Al Qods a succédé à Damas. Israël interdit toute activité officielle palestinienne à Al Qods-est, alors que les Palestiniens ambitionnent d'en faire la capitale de leur futur Etat.
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M. Abbas s'exprimait devant des délégations officielles venues du Maroc, de Tunisie, des Emirats arabes unis, de Jordanie et du Koweït, à l'occasion de la célébration de Al Qods "capitale de la culture arabe" à Bethléem en Cisjordanie. Il a écarté toute reprise "de négociations sérieuses, sans l'arrêt total de la colonisation (juive) à Al Qods et dans les autres territoires occupés".
Le prochain gouvernement israélien sera dirigé par le chef de la droite Benjamin Netanyahu qui rejette la création d'un Etat palestinien et préfère parler de "paix économique", qui prévoit selon lui une amélioration des conditions de vie des Palestiniens en Cisjordanie. M. Abbas a par ailleurs dit qu'il "déploierait tous les efforts possibles en vue de rendre possible une trêve qui protégera notre peuple de l'agression", après l'offensive militaire israélienne qui a dévasté la bande de Gaza du 27 décembre au 18 janvier et dans laquelle 1.330 Palestiniens ont péri. Il faisait allusion aux négociations sur une trêve durable à Gaza entre le Hamas palestinien et Israël par l'entremise de l'Egypte qui n'ont pas encore abouti.
Sur le dialogue en vue d'une réconciliation interpalestinienne qui s'est déroulé au Caire, M. Abbas a affirmé qu'il devrait se poursuivre "jusqu'à ce que l'on puisse tourner la page des divisions et du conflit interne (...)". Les factions rivales, le Fatah de M. Abbas et le Hamas, au pouvoir à Gaza, participent depuis le 10 mars au Caire à des réunions en vue de la formation d'un gouvernement "d'entente nationale". Ce dialogue, suspendu jeudi en raison de désaccords, doit reprendre dans quelques jours.
Il a aussi estimé que tout prochain gouvernement en Israël devrait accepter "clairement" la solution de deux Etats, israélien et palestinien, écartant par ailleurs toute reprise "de négociations sérieuses, sans l'arrêt total de la colonisation" juive.
La police israélienne, qui a déployé des renforts à Al Qods-est, annexée après sa conquête en juin 1967, avait averti qu'elle empêcherait l'organisation de manifestations culturelles palestiniennes dans la ville proclamée par Israël comme sa capitale "réunifiée". Les policiers ont refoulé des jeunes Palestiniens qui tentaient de se rendre à l'esplanade des Mosquées dans la vieille ville, troisième lieu saint de l'Islam, après La Mecque et Médine, selon un correspondant de l'AFP sur place. La police est également intervenue à l'école Schmidt à Al Qods-est pour empêcher des lancers de ballons portant les couleurs du drapeau palestinien après que des élèves en eurent envoyé une centaine dans les airs.
Elle a aussi interpellé trois employées de l'université palestinienne d'Al-Qods qui distribuaient des T-shirts du festival, selon la radio israélienne. Au total, onze personnes ont été interpellées à Jérusalem-est, a-t-elle précisé.
Le député arabe israélien Ahmed Tibi a dénoncé "l'emploi de la force brutale" contre une manifestation culturelle, alors que le chef du petit parti de gauche sioniste Meretz, Haïm Oron, a estimé que la police n'avait "pas le droit d'interdire une telle expression politique non violente".
Depuis 1996, les ministres de la Culture arabes désignent chaque année une ville dans le monde arabe comme "capitale de la Culture arabe".
Al Qods a succédé à Damas. Israël interdit toute activité officielle palestinienne à Al Qods-est, alors que les Palestiniens ambitionnent d'en faire la capitale de leur futur Etat.
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La solution de deux Etats
Le Président palestinien Mahmoud Abbas a estimé que tout prochain gouvernement en Israël devrait accepter "clairement" la solution de deux Etats pour prouver son sérieux dans la poursuite du processus de paix. "Tout nouveau gouvernement en Israël doit affirmer son sérieux dans la poursuite du chemin de la paix, en acceptant clairement la solution de deux Etats (israélien et palestinien) et l'ensemble des engagements auxquels nous sommes parvenus dans le passé" avec les précédents cabinets, a-t-il dit.M. Abbas s'exprimait devant des délégations officielles venues du Maroc, de Tunisie, des Emirats arabes unis, de Jordanie et du Koweït, à l'occasion de la célébration de Al Qods "capitale de la culture arabe" à Bethléem en Cisjordanie. Il a écarté toute reprise "de négociations sérieuses, sans l'arrêt total de la colonisation (juive) à Al Qods et dans les autres territoires occupés".
Le prochain gouvernement israélien sera dirigé par le chef de la droite Benjamin Netanyahu qui rejette la création d'un Etat palestinien et préfère parler de "paix économique", qui prévoit selon lui une amélioration des conditions de vie des Palestiniens en Cisjordanie. M. Abbas a par ailleurs dit qu'il "déploierait tous les efforts possibles en vue de rendre possible une trêve qui protégera notre peuple de l'agression", après l'offensive militaire israélienne qui a dévasté la bande de Gaza du 27 décembre au 18 janvier et dans laquelle 1.330 Palestiniens ont péri. Il faisait allusion aux négociations sur une trêve durable à Gaza entre le Hamas palestinien et Israël par l'entremise de l'Egypte qui n'ont pas encore abouti.
Sur le dialogue en vue d'une réconciliation interpalestinienne qui s'est déroulé au Caire, M. Abbas a affirmé qu'il devrait se poursuivre "jusqu'à ce que l'on puisse tourner la page des divisions et du conflit interne (...)". Les factions rivales, le Fatah de M. Abbas et le Hamas, au pouvoir à Gaza, participent depuis le 10 mars au Caire à des réunions en vue de la formation d'un gouvernement "d'entente nationale". Ce dialogue, suspendu jeudi en raison de désaccords, doit reprendre dans quelques jours.
