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Carole Samaha, la force de la création

Dans une semaine, jour pour jour, démarrera le Festival Casa Music, l'événement le plus couru de la métropole.

Carole Samaha, la force de la création
Au menu de cette 5ème édition, des têtes d'affiches, d'ici et d'ailleurs, qui feront vibrer les foules aux rythmes les plus divers. Sur la longue liste d'artistes qui animeront la capitale du 16 au 19 juillet, figure le nom de Carole Samaha, chanteuse libanaise au talent certain et au succès au-delà de tout soupçon.
Ceux qui connaissent cette artiste s'accordent à affirmer que ses chansons ont un goût particulier. La beauté de sa voix, la qualité de son interprétation et sa présence sur scène font d'elle une valeur sûre de la chanson arabe. En écoutant les œuvres de Carole, la diversité culturelle de sa musique laisse sans voix. Armée d'une audace sans limite, elle n'hésite pas à s'essayer à tous les genres et à effectuer les mélanges les plus improbables. Pour s'en convaincre, il n y a qu'à écouter sa chanson « Ali ». En effet, la grande artiste n'a pas hésité à faire appel à trois compositeurs, un Indien, un Français et un Egyptien, pour obtenir le résultat escompté.

Un éclectisme et une ouverture d'esprit qu'elle tient probablement de son riche parcours. Parce que Carole Samaha n'a pas toujours été chanteuse. Cette originaire de la région de Matn a fait des études de production et réalisation. Après avoir obtenu son diplôme, elle a fait ses débuts sur scène en jouant dans plusieurs pièces de théâtre à Beyrouth et à l'étranger. Il a donc fallu attendre 2003 pour que sa vocation pour la chanson fasse surface et émerge sous la forme d'un album produit par ses soins. « El Holm », de son nom, contient le fameux titre « Tallaa fiyé heyk ». La consécration ne tarde pas à arriver, une année plus tard. En signe de reconnaissance de son talent, le festival de la chanson arabe de Dubaï lui décerne le prix de la meilleure chanteuse arabe en 2004. Depuis, elle ne cesse d'enchaîner les succès.

De son propre aveu, Carole Samaha est un bourreau du travail. Il constitue sa raison de vivre et accapare sa pensée à tout moment de la journée. Il la poursuit même dans ses rêves. Néanmoins, la jeune femme ne considère nullement cette activité comme une corvée mais comme de purs moments de plaisir. Un plaisir qui atteint son paroxysme quand elle monte sur scène pour rencontrer son public et que ce dernier lui rend son amour et sa passion pour l'art. C'est là qu'elle récolte les fruits de son dur labeur. De plus en plus créative, Carole apporte à chaque fois du piquant à son travail. L'ennui et la répétition n'ont pas de place dans ce qu'elle effectue. En plus de son sens de la recherche qui caractérise ses chansons, l'artiste s'est distinguée par sa maîtrise de la danse. Férue de la comédie musicale, elle a toujours rêvé de se produire sur scène dans une œuvre bien à elle. Son expérience des planche aidant, elle a excellé dans tout ce qu'elle a entrepris.

Aussi ses vidéos clips sont de plus en plus animés et marqués par sa prestation en tant que danseuse. L'agilité de son corps, la précision de son geste, et la grâce de ses mouvements révèlent une virtuosité qui ne demandait qu'à éclater au grand jour. Enfin, dire que Carole Samaha a du nouveau, est un truisme. L'artiste s'apprête à lancer son 4ème album. Elle enregistre actuellement une chanson avec Mario Reyes, membre du groupe des Gys'psy kings, sous le titre « Lili lil » et dont le clip sera tourné au Maroc. En attendant, elle animera une soirée le 17 juillet dans le cadre du Festival Casa Music. Un rendez-vous à ne pas rater.
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Un festival dans la ville

En 2005, Casablanca, creuset de la modernité marocaine et ville laboratoire des expérimentations les plus audacieuses, innovait encore une fois en créant un nouveau modèle de méga festival urbain : le festival de Casablanca. De Sidi Bernoussi à El Hank, de Rachidi à Hay Mohammadi, de Aïn Chock à Hay Hassani, musique, cinéma, spectacles de rue et art urbain ont littéralement pris d'assaut les quartiers de la ville, à la grande surprise des festivaliers, venus très nombreux et en toute liberté célébrer ce moment de joie, de fraternité et de découverte. En plus d'inventer un nouveau standard de festival, celui-ci était aussi un modèle de synergie réussi entre pouvoirs publics et secteur privé. Voulu par les pouvoirs publics, initié par l'ancien wali de Casablanca, M'Hammed Dryeff, avec l'appui du conseil régional, du conseil de la ville et du conseil préfectoral, le festival est organisé par l'Association Forum Casablanca, composée, depuis sa création, par des personnalités du secteur privé casablancais. Près de 10 millions de spectateurs auront fréquenté le festival depuis ses débuts, en faisant ainsi la première manifestation culturelle et urbaine du pays.
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