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«Dans le temps, j'étais un grand féru des émissions artistiques, en particulier celle intitulée « Le monde des arts» présentée par l'artiste Hammadi Ammor en compagnie de la regrettée Wafae Lahraoui, entre autres programmes nationaux aussi prestigieux, puis ceux internationaux et en particulier à la BBC que je respectais énormément. J'allais même y travailler grâce au regretté Ramadane qui a découvert ma voix en m'écoutant à la Radio. Mais, après moult réflexions, j'ai préféré rester dans mon pays auprès de ma petite famille », raconte Abellatif Bouayad.
Dans le temps, A. Bouayad animait l'émission « Comment lire le Coran » en compagnie de feu Abdelhamid Hssain et « La genèse de la littérature » avec feu Driss El Jai. « Toutes les émissions diffusées étaient enregistrées et montées, alors que maintenant la plupart des programmes se font en direct et concernent aussi bien des sujets artistique, culturel, politique ou autres sur la santé».
Durant ses trente-cinq ans passés à la radio en tant que journaliste et animateur d'émissions, Bouayad n'a lésiné sur aucun effort pour encourager l'artiste marocain et lui octroyer tous ses droits en tant que créateur. «Quand je présentais un artiste ou une chanson, je n'omets jamais de faire allusion au poète, au compositeur, au chanteur, à l'orchestre, au technicien».
En effet, lors de son émission «Notre chanson dans la balance », Abdellatif Bouayad faisait appel à des critiques, analystes et artistes pour cerner le sujet de tous les côtés. Des moments agréables qu'il a passés auprès de ces gens pour connaître le fin fonds de cette chanson et le discuter en toute liberté et objectivité.
Les travaux de Abdellatif Bouayad ne s'arrêtaient pas là, puisqu'il s'est avéré aussi un grand poète qui a, à son actif, 150 chansons, dont nationales et romantiques.
Cette étroite relation avec la poésie l'a motivé à fonder, il y a une décennie, la « Ligue de poésie de chant au Maroc» où il s'est investi corps et âme pour encourager tous ceux qui ont une relation de près ou de loin avec la chanson marocaine.
Il a toujours été animé par une forte volonté de faire des choses pour son pays et plus particulièrement dans le domaine de la chanson dont il est épris.
Abdellatid Bouayad a été, également, à l'origine de plusieurs soirées et veillées poétiques.
«En dehors de mon travail à la radio, j'ai organisé des soirées artistiques diversifiées où on peut déguster aussi bien la poésie que la belle chanson marocaine. Mais le public nous a toujours fait défaut, alors qu'il assistait par millier quand il s'agit de soirées de chansons populaires ou de concerts où les invitées sont des chanteuses venant des pays arabes. Comment a-t-on pu salir à ce point-là le goût de notre public ?», souligne Abdellatif Bouayad.
Maintenant qu'il est au seuil de la retraite, ce militant n'a jamais trouvé écho à ses efforts et personne n'a pensé rendre hommage à son parcours révélateur dans le domaine de la Radio où il n'a ménagé aucun effort pour aider les artistes et les soutenir soit à travers ses émissions ou par le biais de ses nombreux écrits.
Le 20 décembre prochain, ce journaliste critique dans le domaine de la chanson quittera les lieux de la Radio avec une amertume dans le cœur. Celle de ne pas être reconnu par ceux qui ont vécu et vu de leurs propres yeux son courage et son dévouement dans tout ce qu'il a entrepris.
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L'année 1974 marque la date de son adhésion à la Radio nationale où sa voix fut très appréciée par les auditeurs qui l'ont suivi tout au long du prestigieux programme «Comment lire le Coran» ou celui de «La genèse de la littérature». Tout un palmarès a été accumulé durant les 35 ans de service, en plus de ses nombreuses poésies, dont plusieurs furent composées et interprétées par des chanteurs de renom tels, entre autres, feu Ahmed El Gharbaoui, Tahar Jimmi, Bachir Abdou, Nadia Ayoub et Nouâmane Lahlou Sa passion pour la poésie l'a incité à fonder la «Ligue de poésie de chant au Maroc» (Rabitat Achiâr Al Ghinai) qu'il a mené avec beaucoup de courage et d'abnégation. «Mon rêve était de former une équipe solide et solidaire afin de nous imposer en tant qu'artistes capables de créer une belle chanson marocaine du temps des années 60 quand celle-ci s'adressait aussi bien à l'intellectuel, à l'agriculteur qu'à l'artisan».
Dans le temps, A. Bouayad animait l'émission « Comment lire le Coran » en compagnie de feu Abdelhamid Hssain et « La genèse de la littérature » avec feu Driss El Jai. « Toutes les émissions diffusées étaient enregistrées et montées, alors que maintenant la plupart des programmes se font en direct et concernent aussi bien des sujets artistique, culturel, politique ou autres sur la santé».
Durant ses trente-cinq ans passés à la radio en tant que journaliste et animateur d'émissions, Bouayad n'a lésiné sur aucun effort pour encourager l'artiste marocain et lui octroyer tous ses droits en tant que créateur. «Quand je présentais un artiste ou une chanson, je n'omets jamais de faire allusion au poète, au compositeur, au chanteur, à l'orchestre, au technicien».
En effet, lors de son émission «Notre chanson dans la balance », Abdellatif Bouayad faisait appel à des critiques, analystes et artistes pour cerner le sujet de tous les côtés. Des moments agréables qu'il a passés auprès de ces gens pour connaître le fin fonds de cette chanson et le discuter en toute liberté et objectivité.
Les travaux de Abdellatif Bouayad ne s'arrêtaient pas là, puisqu'il s'est avéré aussi un grand poète qui a, à son actif, 150 chansons, dont nationales et romantiques.
Cette étroite relation avec la poésie l'a motivé à fonder, il y a une décennie, la « Ligue de poésie de chant au Maroc» où il s'est investi corps et âme pour encourager tous ceux qui ont une relation de près ou de loin avec la chanson marocaine.
Il a toujours été animé par une forte volonté de faire des choses pour son pays et plus particulièrement dans le domaine de la chanson dont il est épris.
Abdellatid Bouayad a été, également, à l'origine de plusieurs soirées et veillées poétiques.
«En dehors de mon travail à la radio, j'ai organisé des soirées artistiques diversifiées où on peut déguster aussi bien la poésie que la belle chanson marocaine. Mais le public nous a toujours fait défaut, alors qu'il assistait par millier quand il s'agit de soirées de chansons populaires ou de concerts où les invitées sont des chanteuses venant des pays arabes. Comment a-t-on pu salir à ce point-là le goût de notre public ?», souligne Abdellatif Bouayad.
Maintenant qu'il est au seuil de la retraite, ce militant n'a jamais trouvé écho à ses efforts et personne n'a pensé rendre hommage à son parcours révélateur dans le domaine de la Radio où il n'a ménagé aucun effort pour aider les artistes et les soutenir soit à travers ses émissions ou par le biais de ses nombreux écrits.
Le 20 décembre prochain, ce journaliste critique dans le domaine de la chanson quittera les lieux de la Radio avec une amertume dans le cœur. Celle de ne pas être reconnu par ceux qui ont vécu et vu de leurs propres yeux son courage et son dévouement dans tout ce qu'il a entrepris.
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Un palmarès honorable
Natif de Fès en 1949, Abdellatif Bouayad a exercé, dans sa jeunesse, dans le domaine théâtral en participant à plusieurs pièces avec diverses troupes. Il a été à l'origine de la constitution du théâtre pour jeunes avec le professeur Mohamed Lachhab et l'artiste Abdelhaq Zerouali et bien d'autres.L'année 1974 marque la date de son adhésion à la Radio nationale où sa voix fut très appréciée par les auditeurs qui l'ont suivi tout au long du prestigieux programme «Comment lire le Coran» ou celui de «La genèse de la littérature». Tout un palmarès a été accumulé durant les 35 ans de service, en plus de ses nombreuses poésies, dont plusieurs furent composées et interprétées par des chanteurs de renom tels, entre autres, feu Ahmed El Gharbaoui, Tahar Jimmi, Bachir Abdou, Nadia Ayoub et Nouâmane Lahlou Sa passion pour la poésie l'a incité à fonder la «Ligue de poésie de chant au Maroc» (Rabitat Achiâr Al Ghinai) qu'il a mené avec beaucoup de courage et d'abnégation. «Mon rêve était de former une équipe solide et solidaire afin de nous imposer en tant qu'artistes capables de créer une belle chanson marocaine du temps des années 60 quand celle-ci s'adressait aussi bien à l'intellectuel, à l'agriculteur qu'à l'artisan».
