En été la chaleur augmente beaucoup pour atteindre des fois 50°, ce qui rend la vie dure pour la population. Celle–ci pliait alors ses tentes, ses bagages et ses troupeaux de caprins et prenait le cap sur le littoral là où la préférence et l'habitude les menaient, souvent aussi à côté d'une source d'eau douce pour s'assurer l'abreuvage de ses compagnons domestiques. La population se déplaçait en groupe de tribus ou ce qu'on appelle en dialecte hassani en «frik» ce qui signifie les tentes. Vers les plages de Tan-Tan, Laâyoune, Boujdour, Dakhla ou Lagouira ruaient des milliers de nomades en provenance des régions de Smara, Goulmim Alhaouza, Gueltat Zemmour, etc., à la demande de la fraîcheur, créant presque des sortes de moussems. Certaines tribus campaient à côté d'un de leurs ancêtres saints enterrés au bord du littoral.
La période d'estivage avait un sens pudique. Le but en était la méditation, la contemplation et la recherche de la fraîcheur. Les femmes se baignaient loin des hommes dans leurs melhfa, juste au bord de la plage de peur de noyade. Les hommes avec leurs grands pantalons traditionnels "seroual kandrissi". La gastronomie se composait de pain sans levure, de lait de chamelle ou de caprins de viande et poissons. Les cérémonies de thé étaient nombreuses au cours de la journée, depuis la prière de l'aube jusqu'à la prière du soir. La cérémonie de thé est un moment précieux de méditation et de fraîcheur, d'hospitalité et d'inspiration. De belles occasions de s'inspirer quelques vers en poésie hassanie sur l'océan, sa grandeur. On parlait, on s'informait sur les autres tribus en estivage ailleurs, des situations des troupeaux, des informations sur la lutte de la résistance contre l'incursion étrangère, des mouvements de caravanes de dromadaires. Bref, des nuits fraîches pleines de bonne humeur chez les femmes aussi, qui chantaient et dansaient sur des rythmes folkloriques locaux animant l'ambiance d'un été inoubliable dans leur mémoire.
Il n'y avait pas de maillots de bains, ni des corniches, des plages sauvages d'une longueur à perte de vue, où le regard se perd dans une belle nature mariant l'océan et le désert sans intermédiaire, nous racontait hamdti âgé de 80 ans et qui avait vécu des saisons d'estivages propres, pudiques répétant ses prière en remerciant Dieu d'avoir créé l'océan pour procurer de la fraîcheur aux nomades.
Il y avait des inconvénients certes, la population ne disposait pas de l'infrastructure de base nécessaire dans les plages, comme aujourd'hui à Foum el Oued et Boujdour, où les corniches sont connectées aux réseaux de l'eau potable et l'électricité avec la présence de dispensaire, de pompiers et de maîtres nageurs pour gérer la période d'estivage et secourir les noyés et ceux qui sont victimes de morsure de vipères ou de scorpion et aussi la sécurité assumée jours et nuits en faveur de la population en période d'estivage pour un séjour agréable et sans incidents.
Les provinces du Sud disposent de belles plages, la corniche de Foum el Ouad reste un exemple. Elle s'étend sur 11 km avec des villas de haut standing, des bangalows, et des campings et aussi des emplacements pour la population de la classe moyenne. Tout comme dans les anciens temps, les nantis montaient des tentes de poil signe de prestige et de richesse, la classe moyenne des tentes en toiles ou tissus mais l'ambiance était égale chez tout le monde. On se partageait les fêtes et les bons moments les uns au service des autres, dans un esprit de solidarité autour de délicieux verres de thé préparés à l'eau de pluie. L'eau de pluie est impérative pour préparer un bon thé au bord de l'océan. La période d'estivage dure tout l'été.Actuellement, la corniche et la plage de Foum el Oued reçoit annuellement plus de 100 000 estivants chaque jour. Elle est située juste à 20 km au sud de la ville de Laâyoune. Les autorités locales en partenariat avec des services des jeunesses et sports et d'autres services concernés organisent des soirées artistiques, des programmes sportifs, culturels et autres riches pour animer toute la période d'estivage à la corniche.Une corniche qui a été primée plusieurs fois pour sa propreté. Les ouvriers de la Promotion nationale travaillent jour et nuit pour assurer cette propreté.
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Sont partenaires à cette convention, d'une durée de validité d'une année à compter de la date du premier vol, l'agence pour la promotion et le développement économique et social des provinces du Sud, la wilaya de la région de Oued-Eddahab-Lagouira, le conseil régional de Oued-Eddahab-Lagouira et la société Rio De Oro Voyage. En vertu de cette convention, les liaisons aériennes entre Dakhla et Las Palmas seront desservies au moyen de l'exploitation par la société Rio de Oro de lignes aériennes bénéficiant d'un soutien financier apporté par la Direction générale des collectivités locales, l'Agence du Sud et le conseil de la région. Le montant global annuel du soutien financier des partenaires s'élève à 2,5 millions DH.
La période d'estivage avait un sens pudique. Le but en était la méditation, la contemplation et la recherche de la fraîcheur. Les femmes se baignaient loin des hommes dans leurs melhfa, juste au bord de la plage de peur de noyade. Les hommes avec leurs grands pantalons traditionnels "seroual kandrissi". La gastronomie se composait de pain sans levure, de lait de chamelle ou de caprins de viande et poissons. Les cérémonies de thé étaient nombreuses au cours de la journée, depuis la prière de l'aube jusqu'à la prière du soir. La cérémonie de thé est un moment précieux de méditation et de fraîcheur, d'hospitalité et d'inspiration. De belles occasions de s'inspirer quelques vers en poésie hassanie sur l'océan, sa grandeur. On parlait, on s'informait sur les autres tribus en estivage ailleurs, des situations des troupeaux, des informations sur la lutte de la résistance contre l'incursion étrangère, des mouvements de caravanes de dromadaires. Bref, des nuits fraîches pleines de bonne humeur chez les femmes aussi, qui chantaient et dansaient sur des rythmes folkloriques locaux animant l'ambiance d'un été inoubliable dans leur mémoire.
Il n'y avait pas de maillots de bains, ni des corniches, des plages sauvages d'une longueur à perte de vue, où le regard se perd dans une belle nature mariant l'océan et le désert sans intermédiaire, nous racontait hamdti âgé de 80 ans et qui avait vécu des saisons d'estivages propres, pudiques répétant ses prière en remerciant Dieu d'avoir créé l'océan pour procurer de la fraîcheur aux nomades.
Il y avait des inconvénients certes, la population ne disposait pas de l'infrastructure de base nécessaire dans les plages, comme aujourd'hui à Foum el Oued et Boujdour, où les corniches sont connectées aux réseaux de l'eau potable et l'électricité avec la présence de dispensaire, de pompiers et de maîtres nageurs pour gérer la période d'estivage et secourir les noyés et ceux qui sont victimes de morsure de vipères ou de scorpion et aussi la sécurité assumée jours et nuits en faveur de la population en période d'estivage pour un séjour agréable et sans incidents.
Les provinces du Sud disposent de belles plages, la corniche de Foum el Ouad reste un exemple. Elle s'étend sur 11 km avec des villas de haut standing, des bangalows, et des campings et aussi des emplacements pour la population de la classe moyenne. Tout comme dans les anciens temps, les nantis montaient des tentes de poil signe de prestige et de richesse, la classe moyenne des tentes en toiles ou tissus mais l'ambiance était égale chez tout le monde. On se partageait les fêtes et les bons moments les uns au service des autres, dans un esprit de solidarité autour de délicieux verres de thé préparés à l'eau de pluie. L'eau de pluie est impérative pour préparer un bon thé au bord de l'océan. La période d'estivage dure tout l'été.Actuellement, la corniche et la plage de Foum el Oued reçoit annuellement plus de 100 000 estivants chaque jour. Elle est située juste à 20 km au sud de la ville de Laâyoune. Les autorités locales en partenariat avec des services des jeunesses et sports et d'autres services concernés organisent des soirées artistiques, des programmes sportifs, culturels et autres riches pour animer toute la période d'estivage à la corniche.Une corniche qui a été primée plusieurs fois pour sa propreté. Les ouvriers de la Promotion nationale travaillent jour et nuit pour assurer cette propreté.
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Liaisons Dakhla-Las Palmas
La société "Rio De Oro Voyage", établie à Dakhla et filière de la compagnie "Canarie Fly", a commencé vendredi à desservir des liaisons aériennes régulières entre Dakhla et Las Palmas, à raison de deux vols hebdomadaires. Le premier vol marquant l'ouverture de ces lignes aériennes a été effectué à bord d'un avion type Swearingen Merlin 4 qui a atterri à l'aéroport de Dakhla vers 13h15 en provenance de l'aéroport Gando à Las Palmas. Les 19 passagers de ce premier vol, qui a duré près de 1h15mn, ont été accueillis à leur arrivée à l'aéroport de Dakhla par une délégation officielle composée essentiellement des représentants des autorités locales, des élus et des responsables des sociétés "Rio De Oro Voyage" et "Canarie Fly"(établie à Las Palmas). L'ouverture de ces liaisons s'inscrit dans le cadre de la mise en œuvre d'une convention signée récemment à Dakhla pour déterminer les modalités de partenariat en vue de financier le développement des dessertes aériennes entre la région de Oued-Eddahab-Lagouira et Las Palmas.Sont partenaires à cette convention, d'une durée de validité d'une année à compter de la date du premier vol, l'agence pour la promotion et le développement économique et social des provinces du Sud, la wilaya de la région de Oued-Eddahab-Lagouira, le conseil régional de Oued-Eddahab-Lagouira et la société Rio De Oro Voyage. En vertu de cette convention, les liaisons aériennes entre Dakhla et Las Palmas seront desservies au moyen de l'exploitation par la société Rio de Oro de lignes aériennes bénéficiant d'un soutien financier apporté par la Direction générale des collectivités locales, l'Agence du Sud et le conseil de la région. Le montant global annuel du soutien financier des partenaires s'élève à 2,5 millions DH.
