L'œuvre est également originale de par son angle d'approche des relations maroco-italiennes, jusqu'ici, encore inexploré. Très documenté et abondamment illustré de photographies, l'ouvrage retrace, de manière approfondie et passionnée, l'histoire de la communauté italienne au Maroc, en mettant en relief les caractéristiques fondamentales de cette communauté et son apport dans différents domaines au cours de sa présence dans le Royaume, auquel l'auteur, qui y avait passé son enfance, rend un hommage des plus appuyés pour "sa tradition d'accueil, son ouverture, sa modération et son respect de voisinage".
L'auteur révèle que l'idée de l'ouvrage a commencé à germer en 2001 lorsqu'elle effectuait des recherches en Tunisie pour les besoins d'une thèse de doctorat sur des poètes italiens ayant vécu dans ce pays.
Ainsi, elle s'est rendue compte que le sujet qu'elle creusait était semblable, à plus d'un titre, au cas du Maroc, pays où elle avait vécu pendant 15 ans de sa prime jeune.
" Si l'histoire des Italiens en Tunisie a été étudiée et vulgarisée, celle des Italiens du Maroc semble n'avoir jamais existé ", a-t-elle fait observer lors de la présentation de son livre, à laquelle ont assisté des écrivains, des universitaires, des diplomates, des étudiants et des ressortissants italiens résidant, dans leur majorité, depuis des années au Maroc.
Elle a laissé épancher, plus d'une fois, l'amour qu'elle voue au Maroc où, a-t-elle écrit dans l'introduction du livre, "commence mon histoire à moi, pays auquel je reste accrochée, même après mon départ, une terre que je n'ai jamais quittée". Les membres de la communauté italienne qui lui ont révélé leur histoire et leur parcours ont dévoilé "un monde que rien ne laissait entrevoir. Histoires de sacrifices, d'indicible abnégation, d'attachement à la mère-patrie, de défense acharnée à leur identité, des sentiments qui font défaut aux Italiens, sauf pendant la coupe du monde de football", regrette-t-elle.
"Ces histoires m'ont émue et je suis fière de leur prêter une voix, dans l'espoir que cela contribue à solder la dette de mémoire que nous avons à l'égard des ''vieux'' Italiens du Maroc. Parce que tout est là, ils ne demandent qu'une chose: que l'on se souvienne d'eux ", a-t-elle affirmé.
L'ouvrage a surtout le mérite d'avoir levé le voile sur la douloureuse situation vécue par la communauté italienne pendant la 2e Guerre mondiale dans les camps de détention français et américains. Un volet, jusqu'ici, méconnu de l'histoire de la présence italienne au Maroc, qui " n'a pas été facile d'évoquer " avec les Italiens interviewés.
Tout en remerciant les membres de cette communauté qui ont accepté d'enrichir cette œuvre de leurs précieux témoignages et partager leurs souvenirs dans le but de garder vivace cette mémoire collective, l'auteur n'a pas manqué de rappeler que le retour des Italiens est dû aux mesures de marocanisation appliquées au milieu des années 1970, ce qui, en très peu de temps, a restreint le nombre des membres de cette communauté presque au dixième.
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L'auteur révèle que l'idée de l'ouvrage a commencé à germer en 2001 lorsqu'elle effectuait des recherches en Tunisie pour les besoins d'une thèse de doctorat sur des poètes italiens ayant vécu dans ce pays.
Ainsi, elle s'est rendue compte que le sujet qu'elle creusait était semblable, à plus d'un titre, au cas du Maroc, pays où elle avait vécu pendant 15 ans de sa prime jeune.
" Si l'histoire des Italiens en Tunisie a été étudiée et vulgarisée, celle des Italiens du Maroc semble n'avoir jamais existé ", a-t-elle fait observer lors de la présentation de son livre, à laquelle ont assisté des écrivains, des universitaires, des diplomates, des étudiants et des ressortissants italiens résidant, dans leur majorité, depuis des années au Maroc.
Elle a laissé épancher, plus d'une fois, l'amour qu'elle voue au Maroc où, a-t-elle écrit dans l'introduction du livre, "commence mon histoire à moi, pays auquel je reste accrochée, même après mon départ, une terre que je n'ai jamais quittée". Les membres de la communauté italienne qui lui ont révélé leur histoire et leur parcours ont dévoilé "un monde que rien ne laissait entrevoir. Histoires de sacrifices, d'indicible abnégation, d'attachement à la mère-patrie, de défense acharnée à leur identité, des sentiments qui font défaut aux Italiens, sauf pendant la coupe du monde de football", regrette-t-elle.
"Ces histoires m'ont émue et je suis fière de leur prêter une voix, dans l'espoir que cela contribue à solder la dette de mémoire que nous avons à l'égard des ''vieux'' Italiens du Maroc. Parce que tout est là, ils ne demandent qu'une chose: que l'on se souvienne d'eux ", a-t-elle affirmé.
L'ouvrage a surtout le mérite d'avoir levé le voile sur la douloureuse situation vécue par la communauté italienne pendant la 2e Guerre mondiale dans les camps de détention français et américains. Un volet, jusqu'ici, méconnu de l'histoire de la présence italienne au Maroc, qui " n'a pas été facile d'évoquer " avec les Italiens interviewés.
Tout en remerciant les membres de cette communauté qui ont accepté d'enrichir cette œuvre de leurs précieux témoignages et partager leurs souvenirs dans le but de garder vivace cette mémoire collective, l'auteur n'a pas manqué de rappeler que le retour des Italiens est dû aux mesures de marocanisation appliquées au milieu des années 1970, ce qui, en très peu de temps, a restreint le nombre des membres de cette communauté presque au dixième.
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