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La réussite à l'école, les meilleures notes en classe notamment dans les Maths ne seraient pas le résultat de capacités innées chez l'élève. C'est la conclusion à laquelle sont arrivés quelques années auparavant des chercheurs français. Ces derniers ont étudié le cerveau de Rudiger Gramm, prodige du calcul mental.
Capable de calculer la racine carrée de 973.847 en quelques secondes, ce jeune homme allemand utilise son cerveau comme une calculatrice automatique voire mieux !
Pourtant, Rudiger Gramm n'était pas un élève particulièrement doué à l'école. Mieux encore, il a avoué qu'il n'a jamais compris les explications fournies par ses professeurs. Son secret réside dans l'utilisation des zones dédiées à la mémoire à long terme. C'est à l'âge de 20 ans qu'il découvrit cette étrange faculté. Depuis, il se plonge dans des livres de calcul et s'entraîne quotidiennement.
Cette découverte semble réconforter les partisans d'une théorie selon laquelle l'intelligence est acquise et non innée. En effet depuis l'antiquité, un débat oppose philosophes et scientifiques qui s'interrogent sur la part de l'inné et de l'acquis dans l'intelligence.
Pour les partisans de la position innéiste, l'intelligence est principalement d'origine génétique. Les individus disposeraient donc à la naissance d'un certain capital. Sans cet héritage, qui leur offre les prédispositions nécessaires, toute tentative d'apprentissage est vaine et vouée à l'échec.
Cette théorie de l'origine innée de l'intelligence a atteint son apogée au 19 e siècle, portée par deux événements historiques : le nouvel essor de l'expansion coloniale et le développement des sciences.
Face à la découverte de nouveaux peuples et de leurs façons de vivre, des travaux scientifiques se sont fixés comme objectif à cette époque de démontrer la supériorité intellectuelle des Européens. Pour leur part, les partisans des théories qui mettent en valeur les capacités acquises sur celles innées, l'enfance est une période déterminante. Pour eux, tout ne se joue pas avant 6 ans.
Des chercheurs l'ont même démontré après avoir observé des enfants adoptés tardivement par des parents d'une classe sociale plus élevée. Ainsi, le milieu dans lequel vit la personne revêt une grande importance, car il offre un soutien. Car en définitive, c'est la famille qui transmet le goût et la volonté d'apprendre et de savoir.
Le test d'Alfred Binet a été mis au point en 1905 avec le Dr Simon afin de détecter dans les classes les élèves en difficulté relevant de classes spécialisées. Ces auteurs ont donc imaginé des épreuves très simples qui pouvaient être représentatives du comportement de la majorité des enfants d'un âge donné. 100 est considéré comme le quotient moyen. Toutefois, la notion de Q.I. est très discutée et ne doit pas résumer le bilan du développement psychologique d'un enfant. Il ne faut pas accorder à ce chiffre plus d'importance. C'est certes un indice intéressant mais qui doit être interprété en fonction du contexte et des autres observations.
Capable de calculer la racine carrée de 973.847 en quelques secondes, ce jeune homme allemand utilise son cerveau comme une calculatrice automatique voire mieux !
Pourtant, Rudiger Gramm n'était pas un élève particulièrement doué à l'école. Mieux encore, il a avoué qu'il n'a jamais compris les explications fournies par ses professeurs. Son secret réside dans l'utilisation des zones dédiées à la mémoire à long terme. C'est à l'âge de 20 ans qu'il découvrit cette étrange faculté. Depuis, il se plonge dans des livres de calcul et s'entraîne quotidiennement.
Cette découverte semble réconforter les partisans d'une théorie selon laquelle l'intelligence est acquise et non innée. En effet depuis l'antiquité, un débat oppose philosophes et scientifiques qui s'interrogent sur la part de l'inné et de l'acquis dans l'intelligence.
Pour les partisans de la position innéiste, l'intelligence est principalement d'origine génétique. Les individus disposeraient donc à la naissance d'un certain capital. Sans cet héritage, qui leur offre les prédispositions nécessaires, toute tentative d'apprentissage est vaine et vouée à l'échec.
Cette théorie de l'origine innée de l'intelligence a atteint son apogée au 19 e siècle, portée par deux événements historiques : le nouvel essor de l'expansion coloniale et le développement des sciences.
Face à la découverte de nouveaux peuples et de leurs façons de vivre, des travaux scientifiques se sont fixés comme objectif à cette époque de démontrer la supériorité intellectuelle des Européens. Pour leur part, les partisans des théories qui mettent en valeur les capacités acquises sur celles innées, l'enfance est une période déterminante. Pour eux, tout ne se joue pas avant 6 ans.
Des chercheurs l'ont même démontré après avoir observé des enfants adoptés tardivement par des parents d'une classe sociale plus élevée. Ainsi, le milieu dans lequel vit la personne revêt une grande importance, car il offre un soutien. Car en définitive, c'est la famille qui transmet le goût et la volonté d'apprendre et de savoir.
Développement de l'intelligence
L'intelligence est l'ensemble des fonctions mentales ayant pour objet la connaissance conceptuelle et rationnelle. Elle est également l'aptitude de l'être vivant à s'adapter à des situations nouvelles, à découvrir des solutions aux difficultés qui se présentent. Des tests d'intelligence ont été développés pour mesurer soit la capacité intellectuelle globale, soit l'état du développement mental chez un enfant, soit encore la forme de l'intelligence.Le test d'Alfred Binet a été mis au point en 1905 avec le Dr Simon afin de détecter dans les classes les élèves en difficulté relevant de classes spécialisées. Ces auteurs ont donc imaginé des épreuves très simples qui pouvaient être représentatives du comportement de la majorité des enfants d'un âge donné. 100 est considéré comme le quotient moyen. Toutefois, la notion de Q.I. est très discutée et ne doit pas résumer le bilan du développement psychologique d'un enfant. Il ne faut pas accorder à ce chiffre plus d'importance. C'est certes un indice intéressant mais qui doit être interprété en fonction du contexte et des autres observations.
