C'est le bilan 2008 du holding royal qui planche aujourd'hui sur l'optimisation de son portefeuille Activités pour assurer une meilleure rentabilité et se prémunir contre les aléas du futur. Il a fallu faire appel à l'expertise d'un cabinet d'études international spécialisé dans les conglomérats dans les pays émergents pour pouvoir définir les nouveaux secteurs sur lesquels le holding devra se positionner durant les prochaines années. L'analyse a porté également sur les secteurs actuels à potentiel de croissance. Une liste portant sur 104 secteurs a permis de définir un classement des Top 20 les mieux positionnés.
« Une fois cette étude arrêtée, il a fallu vérifier sa cohérence avec la stratégie de l'ONA, un groupe qui se veut une locomotive de croissance pour l'économie nationale », souligne Mouatassim Belghazi, président du groupe ONA. Les résultats de l'analyse prospective ont permis de définir un portefeuille optimal construit autour de trois secteurs à fort potentiel de croissance. Il s'agit en l'occurrence du pôle financier avec les activités bancaires et d'assurance, du pôle grande distribution incluant la GMS et l'automobile et l'équipement et du pôle BTP et immobilier.
L'agroalimentaire, lui, s'arrime à cet ensemble considéré comme pilier stratégique. « Il y a également des secteurs qui permettent de stabiliser le portefeuille en période de perturbation. Ils jouent un rôle d'amortisseur », précise t-il. Ce sont les relais de croissance dans les secteurs à fort potentiel. L'énergie avec Nareva et les telecoms avec Wana font partie de ce groupe. Quant au secteur des mines, il reste de potentiel limité. « Une correction stratégique est à opérer pour Managem, acteur qui demeure fragile », note le président.
D'ailleurs, « en comparant le portefeuille optimal avec celui de l'ONA, deux types d'actions se sont imposés, d'une part le recentrage sur des actifs à valoriser et de l'autre, la cession d'actifs jugés non stratégiques », avance t-il. C'est à ce titre qu'aujourd'hui, le management se recentre sur le métier des telecoms, et ce après l'obtention de la licence GSM et l'ouverture du capital à de nouveaux partenaires. Pour les actifs à céder, rien n'est encore décidé vu la conjoncture économique actuelle. Pour 2008, encore une fois, les résultats sont dopés par les réalisations des filiales agroalimentaires, financières et de distribution. En dépit de la dégradation des réalisations commerciales des Mines (suite à l'effondrement des marchés internationaux des métaux et à une parité de change défavorable) couplée au repli du pôle Immobilier consécutivement à la morosité du marché de luxe à Marrakech, le Groupe ONA parvient tout de même à tirer son épingle du jeu. Il a pu dégager un chiffre d'affaires consolidé de 36,63 MMDH, en progression de 11,6% comparativement à 2007.
Cette bonne tenue de l'activité est essentiellement redevable à la poursuite de la croissance des métiers traditionnels (notamment le fort développement de la grande distribution et l'expansion notable des services bancaires) et à l'accroissement ¢des revenus engrangés par Wana grâce à l'élargissement de son parc d'abonnés. Dans ce contexte, et capitalisant sur l'amélioration des performances opérationnelles de l'agroalimentaire (la poursuite du projet Indimage 2012 de Cosumar, le rétablissement des marges de raffinage de Lesieur Cristal et le redressement des fondamentaux de BIMO), l'EBITDA consolidé se bonifie de 7,3% à 3,31 MMDH. Pour sa part, le résultat d'exploitation courant s'apprécie de 22,2% à 1,57 MMDH, renforçant la marge opérationnelle de 0,4 point à 4,3%. En revanche, le RNPG s'effrite de 35,3% à 1,12 MMDH, plombé principalement par la non récurrence des plus-values de cession d'AXA-ONA, de la Monegasque et d'Amendis réalisées en 2007. Retraité des éléments exceptionnels, le RNPG limiterait sa baisse à seulement 11,4% pour s'établir à 1,07 MMDH.
Par conséquent, la marge nette se contracte de 2,2 points à 3,1%. Par ailleurs, l'actif net réévalué du Groupe s'élève à 34,5 MMDH, soit 1.976 DH par action, en progression de 11,6% par rapport à fin décembre 2007. Pour sa part, l'endettement net consolidé augmente à 14,9 MMDH. En social, la capacité bénéficiaire d'ONA S.A affiche une importante baisse de 62,2% à 1,32 MMDH. Hors éléments exceptionnels, le résultat net serait en hausse de 112,7%. Compte tenu de ce qui précède, le Conseil d'Administration du Groupe devrait proposer aux actionnaires lors de la prochaine AGO la distribution d'un dividende unitaire de 35 DH, traduisant un pay-out de 46,2% et un Dividend Yield de 2,9% sur la base du cours de 1 215 DH du 27 mars 2009.
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« Une fois cette étude arrêtée, il a fallu vérifier sa cohérence avec la stratégie de l'ONA, un groupe qui se veut une locomotive de croissance pour l'économie nationale », souligne Mouatassim Belghazi, président du groupe ONA. Les résultats de l'analyse prospective ont permis de définir un portefeuille optimal construit autour de trois secteurs à fort potentiel de croissance. Il s'agit en l'occurrence du pôle financier avec les activités bancaires et d'assurance, du pôle grande distribution incluant la GMS et l'automobile et l'équipement et du pôle BTP et immobilier.
L'agroalimentaire, lui, s'arrime à cet ensemble considéré comme pilier stratégique. « Il y a également des secteurs qui permettent de stabiliser le portefeuille en période de perturbation. Ils jouent un rôle d'amortisseur », précise t-il. Ce sont les relais de croissance dans les secteurs à fort potentiel. L'énergie avec Nareva et les telecoms avec Wana font partie de ce groupe. Quant au secteur des mines, il reste de potentiel limité. « Une correction stratégique est à opérer pour Managem, acteur qui demeure fragile », note le président.
D'ailleurs, « en comparant le portefeuille optimal avec celui de l'ONA, deux types d'actions se sont imposés, d'une part le recentrage sur des actifs à valoriser et de l'autre, la cession d'actifs jugés non stratégiques », avance t-il. C'est à ce titre qu'aujourd'hui, le management se recentre sur le métier des telecoms, et ce après l'obtention de la licence GSM et l'ouverture du capital à de nouveaux partenaires. Pour les actifs à céder, rien n'est encore décidé vu la conjoncture économique actuelle. Pour 2008, encore une fois, les résultats sont dopés par les réalisations des filiales agroalimentaires, financières et de distribution. En dépit de la dégradation des réalisations commerciales des Mines (suite à l'effondrement des marchés internationaux des métaux et à une parité de change défavorable) couplée au repli du pôle Immobilier consécutivement à la morosité du marché de luxe à Marrakech, le Groupe ONA parvient tout de même à tirer son épingle du jeu. Il a pu dégager un chiffre d'affaires consolidé de 36,63 MMDH, en progression de 11,6% comparativement à 2007.
Cette bonne tenue de l'activité est essentiellement redevable à la poursuite de la croissance des métiers traditionnels (notamment le fort développement de la grande distribution et l'expansion notable des services bancaires) et à l'accroissement ¢des revenus engrangés par Wana grâce à l'élargissement de son parc d'abonnés. Dans ce contexte, et capitalisant sur l'amélioration des performances opérationnelles de l'agroalimentaire (la poursuite du projet Indimage 2012 de Cosumar, le rétablissement des marges de raffinage de Lesieur Cristal et le redressement des fondamentaux de BIMO), l'EBITDA consolidé se bonifie de 7,3% à 3,31 MMDH. Pour sa part, le résultat d'exploitation courant s'apprécie de 22,2% à 1,57 MMDH, renforçant la marge opérationnelle de 0,4 point à 4,3%. En revanche, le RNPG s'effrite de 35,3% à 1,12 MMDH, plombé principalement par la non récurrence des plus-values de cession d'AXA-ONA, de la Monegasque et d'Amendis réalisées en 2007. Retraité des éléments exceptionnels, le RNPG limiterait sa baisse à seulement 11,4% pour s'établir à 1,07 MMDH.
Par conséquent, la marge nette se contracte de 2,2 points à 3,1%. Par ailleurs, l'actif net réévalué du Groupe s'élève à 34,5 MMDH, soit 1.976 DH par action, en progression de 11,6% par rapport à fin décembre 2007. Pour sa part, l'endettement net consolidé augmente à 14,9 MMDH. En social, la capacité bénéficiaire d'ONA S.A affiche une importante baisse de 62,2% à 1,32 MMDH. Hors éléments exceptionnels, le résultat net serait en hausse de 112,7%. Compte tenu de ce qui précède, le Conseil d'Administration du Groupe devrait proposer aux actionnaires lors de la prochaine AGO la distribution d'un dividende unitaire de 35 DH, traduisant un pay-out de 46,2% et un Dividend Yield de 2,9% sur la base du cours de 1 215 DH du 27 mars 2009.
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