En effet, le sable a une composition chimique particulière et essentiellement constituée de granulés parmi lesquels est interposé de l'air (système poreux), en représentant d'une telle manière un système à basse conductivité thermique et à superficie spécifique limitée capable de transférer la chaleur, reçue par le rayonnement solaire, sans entraîner de brûlures malgré le haut degré thermique.
Cependant, même si certains résultats thérapeutiques de ces bains chauds ne sont plus à nier, aucune étude scientifique n'a établi jusque-là la véracité des faits constatés. En attendant, plusieurs personnes prennent de plus en plus le chemin du désert à la recherche d'un bain de sable. L'objectif étant d'y trouver une thérapie à des maladies telles que le rhumatisme articulaire ou la polyarthrite (PR). Quels traitements médicaux existent-ils donc pour ces maladies ? Et que faire pour ne pas accentuer ces maux sournois ?
Les nouveautés en rhumatologie
Certes, il n'est pas toujours facile de vivre au quotidien avec des rhumatismes (Arthrose, arthrite, polyarthrite rhumatoïde) qui nous empoisonnent l'existence. Mais de nos jours, il existe plusieurs traitements médicamenteux ou chirurgicaux qui contribuent à prévenir et à mieux vivre avec ces affections.
Récemment, une étude clinique a été menée chez 306 patients atteints de PR active au stade précoce depuis moins de 5 ans. Après répartition aléatoire, les patients ont reçu pendant 52 semaines un nouveau traitement contre la polyarthrite rhumatoïde (Actemra) en monothérapie. Dans le cadre de cette étude, Actemra (ou tocilizumab) a montré sa supériorité par rapport au méthotrexate (MTX), actuel traitement standard, en entraînant une réduction plus marquée des signes et symptômes de la polyarthrite rhumatoïde (gonflement et douleur articulaires) à 6 mois.
Aussi, l'incidence globale des événements indésirables, anomalies biologiques comprises, a été de respectivement signalée à 96% et 87% dans le groupe Actemra. Des augmentations des taux de lipides ont été rapportées dans le groupe Actemra, mais les taux moyens de cholestérol se sont stabilisés aux alentours de la limite supérieure de la normale. Aucun cas de tuberculose n'a été observé et la monothérapie par Actemra a été généralement bien tolérée. Pareillement, lors de la dernière édition de l'EULAR (EUrepeen League Against Rhumatism), une majorité de communications ont été consacrées aux nouvelles molécules surtout dans la PR, les spondylarthropathies, mais aussi le lupus et l'ostéoporose… De nouvelles pistes semblent émerger comme les antis IL-17, les petites molécules inhibitrices de l'inflammation et d'autres plus futuristes. Seul l'avenir nous dira combien d'entre elles deviendront de « vrais » médicaments. Dans le même sens, de nombreux travaux ont aussi été consacrés aux autres aspects de la rhumatologie, en particulier à la rhumatologie pédiatrique, aux rhumatismes microcristallins, à l'arthrose et à l'ostéoporose, mais aussi aux aspects rééducatifs et éducatifs.
Qu'est-ce que la polyarthrite rhumatoïde ?
Définie scientifiquement comme une maladie inflammatoire générale se traduisant principalement par des arthrites périphériques, la nature exacte de la PR est inconnue. Elle est vraisemblablement la conséquence d'un conflit immunitaire (malformation des articulations) et se classe à coté d'autres maladies du même type qui peuvent lui ressembler (lupus érythémateux systémique, dermato-polymyosite, sclérodermie, périartérite noueuse…)
L'impact de la PR va au-delà des douleurs physiques. En effet, le principal traitement se base sur l'aide psychologique et familiale.
Selon les spécialistes, le premier rôle de la famille auprès d'un malade atteint de polyarthrite est de bien comprendre ce qu'est la maladie elle-même.
Enfin, il est à noter que la PR n'est pas une maladie héréditaire mais il existe des prédispositions génétiques qui favorisent son développement.
Schématiquement, à la surface des globules blancs il existe des protéines (HLA) que l'on retrouve plus souvent chez les patients souffrant de PR. Ces protéines sont transmises par les parents. Cependant leurs simples présences ne suffisent pas à développer la maladie car il existe d'autres facteurs que l'on ne connaît pas, qui interviennent dans son apparition.
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Cependant, même si certains résultats thérapeutiques de ces bains chauds ne sont plus à nier, aucune étude scientifique n'a établi jusque-là la véracité des faits constatés. En attendant, plusieurs personnes prennent de plus en plus le chemin du désert à la recherche d'un bain de sable. L'objectif étant d'y trouver une thérapie à des maladies telles que le rhumatisme articulaire ou la polyarthrite (PR). Quels traitements médicaux existent-ils donc pour ces maladies ? Et que faire pour ne pas accentuer ces maux sournois ?
Les nouveautés en rhumatologie
Certes, il n'est pas toujours facile de vivre au quotidien avec des rhumatismes (Arthrose, arthrite, polyarthrite rhumatoïde) qui nous empoisonnent l'existence. Mais de nos jours, il existe plusieurs traitements médicamenteux ou chirurgicaux qui contribuent à prévenir et à mieux vivre avec ces affections.
Récemment, une étude clinique a été menée chez 306 patients atteints de PR active au stade précoce depuis moins de 5 ans. Après répartition aléatoire, les patients ont reçu pendant 52 semaines un nouveau traitement contre la polyarthrite rhumatoïde (Actemra) en monothérapie. Dans le cadre de cette étude, Actemra (ou tocilizumab) a montré sa supériorité par rapport au méthotrexate (MTX), actuel traitement standard, en entraînant une réduction plus marquée des signes et symptômes de la polyarthrite rhumatoïde (gonflement et douleur articulaires) à 6 mois.
Aussi, l'incidence globale des événements indésirables, anomalies biologiques comprises, a été de respectivement signalée à 96% et 87% dans le groupe Actemra. Des augmentations des taux de lipides ont été rapportées dans le groupe Actemra, mais les taux moyens de cholestérol se sont stabilisés aux alentours de la limite supérieure de la normale. Aucun cas de tuberculose n'a été observé et la monothérapie par Actemra a été généralement bien tolérée. Pareillement, lors de la dernière édition de l'EULAR (EUrepeen League Against Rhumatism), une majorité de communications ont été consacrées aux nouvelles molécules surtout dans la PR, les spondylarthropathies, mais aussi le lupus et l'ostéoporose… De nouvelles pistes semblent émerger comme les antis IL-17, les petites molécules inhibitrices de l'inflammation et d'autres plus futuristes. Seul l'avenir nous dira combien d'entre elles deviendront de « vrais » médicaments. Dans le même sens, de nombreux travaux ont aussi été consacrés aux autres aspects de la rhumatologie, en particulier à la rhumatologie pédiatrique, aux rhumatismes microcristallins, à l'arthrose et à l'ostéoporose, mais aussi aux aspects rééducatifs et éducatifs.
Qu'est-ce que la polyarthrite rhumatoïde ?
Définie scientifiquement comme une maladie inflammatoire générale se traduisant principalement par des arthrites périphériques, la nature exacte de la PR est inconnue. Elle est vraisemblablement la conséquence d'un conflit immunitaire (malformation des articulations) et se classe à coté d'autres maladies du même type qui peuvent lui ressembler (lupus érythémateux systémique, dermato-polymyosite, sclérodermie, périartérite noueuse…)
L'impact de la PR va au-delà des douleurs physiques. En effet, le principal traitement se base sur l'aide psychologique et familiale.
Selon les spécialistes, le premier rôle de la famille auprès d'un malade atteint de polyarthrite est de bien comprendre ce qu'est la maladie elle-même.
Enfin, il est à noter que la PR n'est pas une maladie héréditaire mais il existe des prédispositions génétiques qui favorisent son développement.
Schématiquement, à la surface des globules blancs il existe des protéines (HLA) que l'on retrouve plus souvent chez les patients souffrant de PR. Ces protéines sont transmises par les parents. Cependant leurs simples présences ne suffisent pas à développer la maladie car il existe d'autres facteurs que l'on ne connaît pas, qui interviennent dans son apparition.
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