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«Nous relevons avec inquiétude la poursuite des chantages, des intimidations, des menaces de représailles et le fractionnement systématique des familles, qui émaillent cette opération et ce, en violation flagrante des termes du Plan d'action convenu entre le HCR et toutes les parties», a indiqué Omar Hilale, ambassadeur représentant permanent du Maroc auprès de l'Office des Nations unies à Genève.
Dans une déclaration faite devant la 44e session du Comité permanent du HCR (Point de l'ordre du jour : Activités régionales du HCR), le diplomate marocain a fait remarquer que malgré toutes ces entraves, plusieurs familles en provenance des camps de séquestration ont décidé de rester définitivement au Maroc et de ne plus retourner dans les camps. M. Hilale a affirmé, à cette occasion, que le Maroc, qui a fait preuve d'une coopération constante avec le HCR afin d'assurer la poursuite de ce programme, à la satisfaction des familles séparées, continue de s'engager en faveur de la préservation du caractère purement humanitaire de ce programme loin de toute instrumentalisation politique.
Le diplomate marocain a indiqué qu'afin de satisfaire les demandes des inscrits en liste d'attente devant bénéficier de cette opération, le Maroc a été le premier à répondre, depuis deux ans, à la demande du HCR d'élargir ce programme aux visites par voie terrestre, déplorant que les efforts du HCR à ce sujet, continuent de buter sur le refus des autres parties de l'itinéraire proposé par le HCR.
Ce qui, a-t-il encore déploré, contribue à compromettre l'espoir de milliers de candidats, qui attendent désespérément de retrouver leurs familles au Maroc.
Ces visites familiales, a-t-il souligné, constituent une lueur d'espoir dans ces camps et suscitent un large engouement parmi la population des camps, car elles leur permettent de s'émanciper de l'emprise sécuritaire pesant sur les camps, rencontrer leurs familles au Sahara marocain et constater, de visu, les progrès et le développement des villes sahariennes, et le climat de quiétude, de paix et de démocratie qui caractérisent le quotidien de ces provinces sahariennes.
Le diplomate marocain a d'autre part, indiqué que le développement qui a suscité le plus d'intérêt tant dans la région qu'au niveau international concernant les efforts visant le règlement de la question du Sahara, a été le travail accompli par l'ancien envoyé personnel du SG, Peter van Walsum.
Il a rappelé que ce dernier avait conclu dans son rapport du 21 avril 2007, devant le Conseil de sécurité, que l'option de l'indépendance est irréaliste, une conclusion, qui a été, a-t-il expliqué, le résultat d'une évaluation mûre et responsable et après quatre rounds de négociations qu'il a menés, à Manhasset, ce qui a amené les autres parties à tout mettre en oeuvre pour le forcer au départ. M. Hilale a aussi rappelé que le Conseil de sécurité a, pour sa part confirmé, dans sa résolution 1813, le caractère sérieux et crédible de l'initiative marocaine d'autonomie et appelé toutes les parties à «faire preuve de réalisme et d'un esprit de compromis» et à «engager plus résolument des négociations de fond». Après avoir rappelé la nomination de Christopher Ross, comme nouvel envoyé personnel pour le Sahara, en remplacement de Peter van Walsum, afin de relancer le processus des négociations, le diplomate marocain a fait savoir qu'au terme de sa première visite dans la région, le mois dernier, M. Ross a conclu à la nécessité de mettre en oeuvre la résolution 1813 du Conseil de sécurité, qui se trouve au coeur du mandat qui lui a été confié par le secrétaire général des Nations unies. M. Hilale a souligné qu'à l'occasion de la visite du nouvel envoyé personnel pour le Sahara à Rabat, le Maroc lui a réitéré sa disposition à continuer à coopérer pleinement avec le secrétaire général et son envoyé personnel pour parvenir à une solution politique négociée, en application de la résolution 1813, le Royaume étant convaincu que l'Initiative marocaine d'autonomie est la solution qui permettra de mettre fin à ce différend régional qui n'a que trop duré, et de favoriser l'intégration régionale du Maghreb dans la paix, la stabilité et le respect mutuel.
M. Hilale s'est par ailleurs félicité des efforts du HCR dans la mise en oeuvre de la stratégie d'intégration des critères d'âge, du genre et de diversité dans la planification de la protection et des programmes au niveau de ses opérations. Ces efforts, a-t-il dit, contribuent à renforcer la cohérence nécessaire entre le siège et les responsables des opérations sur le terrain. Ce qui se traduirait par une meilleure rationalisation des ressources et une réponse plus adaptée aux besoins d'assistance des populations relevant de la compétence du HCR.
Il a souligné à cet égard, l'importance du rôle joué par le HCR notamment dans la mise en oeuvre de la Convention relative aux droits des personnes handicapées pour les populations relevant de son mandat, et noté avec satisfaction l'adoption par cette agence onusienne d'une politique de suivi des programmes, qui lui permet de superviser des partenaires d'exécution de ses programmes au bénéfice des réfugiés. M. Hilale s'est également félicité que le Sénégal et la Mauritanie continuent à coopérer entre eux afin de permettre, avec l'assistance du HCR, le retour librement consenti des réfugiés mauritaniens à leur mère patrie, en provenance du Sénégal, précisant que cette opération d'envergure n'a été rendue possible que grâce à la créativité, au doigté et l'esprit d'engagement du HCR et à la coopération dont ont fait preuve le Sénégal et la Mauritanie. Le Maroc s'est en outre réjoui du rôle joué par le HCR lors de la récente crise humanitaire de Gaza, notamment en demandant de fournir l'accès à la sécurité aux civils fuyant la guerre sur leur territoire, ainsi qu'un appui à l'UNRWA, en mettant à sa disposition des denrées non alimentaires et un appui logistique et en signant un mémorandum d'accord avec le Croissant Rouge égyptien pour accroître sa capacité à fournir des secours à la population concernée.
«La réaction prompte et responsable du HCR force notre respect», a-t-il conclu.
Dans une déclaration faite devant la 44e session du Comité permanent du HCR (Point de l'ordre du jour : Activités régionales du HCR), le diplomate marocain a fait remarquer que malgré toutes ces entraves, plusieurs familles en provenance des camps de séquestration ont décidé de rester définitivement au Maroc et de ne plus retourner dans les camps. M. Hilale a affirmé, à cette occasion, que le Maroc, qui a fait preuve d'une coopération constante avec le HCR afin d'assurer la poursuite de ce programme, à la satisfaction des familles séparées, continue de s'engager en faveur de la préservation du caractère purement humanitaire de ce programme loin de toute instrumentalisation politique.
Le diplomate marocain a indiqué qu'afin de satisfaire les demandes des inscrits en liste d'attente devant bénéficier de cette opération, le Maroc a été le premier à répondre, depuis deux ans, à la demande du HCR d'élargir ce programme aux visites par voie terrestre, déplorant que les efforts du HCR à ce sujet, continuent de buter sur le refus des autres parties de l'itinéraire proposé par le HCR.
Ce qui, a-t-il encore déploré, contribue à compromettre l'espoir de milliers de candidats, qui attendent désespérément de retrouver leurs familles au Maroc.
Ces visites familiales, a-t-il souligné, constituent une lueur d'espoir dans ces camps et suscitent un large engouement parmi la population des camps, car elles leur permettent de s'émanciper de l'emprise sécuritaire pesant sur les camps, rencontrer leurs familles au Sahara marocain et constater, de visu, les progrès et le développement des villes sahariennes, et le climat de quiétude, de paix et de démocratie qui caractérisent le quotidien de ces provinces sahariennes.
Le diplomate marocain a d'autre part, indiqué que le développement qui a suscité le plus d'intérêt tant dans la région qu'au niveau international concernant les efforts visant le règlement de la question du Sahara, a été le travail accompli par l'ancien envoyé personnel du SG, Peter van Walsum.
Il a rappelé que ce dernier avait conclu dans son rapport du 21 avril 2007, devant le Conseil de sécurité, que l'option de l'indépendance est irréaliste, une conclusion, qui a été, a-t-il expliqué, le résultat d'une évaluation mûre et responsable et après quatre rounds de négociations qu'il a menés, à Manhasset, ce qui a amené les autres parties à tout mettre en oeuvre pour le forcer au départ. M. Hilale a aussi rappelé que le Conseil de sécurité a, pour sa part confirmé, dans sa résolution 1813, le caractère sérieux et crédible de l'initiative marocaine d'autonomie et appelé toutes les parties à «faire preuve de réalisme et d'un esprit de compromis» et à «engager plus résolument des négociations de fond». Après avoir rappelé la nomination de Christopher Ross, comme nouvel envoyé personnel pour le Sahara, en remplacement de Peter van Walsum, afin de relancer le processus des négociations, le diplomate marocain a fait savoir qu'au terme de sa première visite dans la région, le mois dernier, M. Ross a conclu à la nécessité de mettre en oeuvre la résolution 1813 du Conseil de sécurité, qui se trouve au coeur du mandat qui lui a été confié par le secrétaire général des Nations unies. M. Hilale a souligné qu'à l'occasion de la visite du nouvel envoyé personnel pour le Sahara à Rabat, le Maroc lui a réitéré sa disposition à continuer à coopérer pleinement avec le secrétaire général et son envoyé personnel pour parvenir à une solution politique négociée, en application de la résolution 1813, le Royaume étant convaincu que l'Initiative marocaine d'autonomie est la solution qui permettra de mettre fin à ce différend régional qui n'a que trop duré, et de favoriser l'intégration régionale du Maghreb dans la paix, la stabilité et le respect mutuel.
M. Hilale s'est par ailleurs félicité des efforts du HCR dans la mise en oeuvre de la stratégie d'intégration des critères d'âge, du genre et de diversité dans la planification de la protection et des programmes au niveau de ses opérations. Ces efforts, a-t-il dit, contribuent à renforcer la cohérence nécessaire entre le siège et les responsables des opérations sur le terrain. Ce qui se traduirait par une meilleure rationalisation des ressources et une réponse plus adaptée aux besoins d'assistance des populations relevant de la compétence du HCR.
Il a souligné à cet égard, l'importance du rôle joué par le HCR notamment dans la mise en oeuvre de la Convention relative aux droits des personnes handicapées pour les populations relevant de son mandat, et noté avec satisfaction l'adoption par cette agence onusienne d'une politique de suivi des programmes, qui lui permet de superviser des partenaires d'exécution de ses programmes au bénéfice des réfugiés. M. Hilale s'est également félicité que le Sénégal et la Mauritanie continuent à coopérer entre eux afin de permettre, avec l'assistance du HCR, le retour librement consenti des réfugiés mauritaniens à leur mère patrie, en provenance du Sénégal, précisant que cette opération d'envergure n'a été rendue possible que grâce à la créativité, au doigté et l'esprit d'engagement du HCR et à la coopération dont ont fait preuve le Sénégal et la Mauritanie. Le Maroc s'est en outre réjoui du rôle joué par le HCR lors de la récente crise humanitaire de Gaza, notamment en demandant de fournir l'accès à la sécurité aux civils fuyant la guerre sur leur territoire, ainsi qu'un appui à l'UNRWA, en mettant à sa disposition des denrées non alimentaires et un appui logistique et en signant un mémorandum d'accord avec le Croissant Rouge égyptien pour accroître sa capacité à fournir des secours à la population concernée.
«La réaction prompte et responsable du HCR force notre respect», a-t-il conclu.
