Connexion
Cette entreprise marocaine a profité du Salon Pollutec, organisé pour la première fois au Maroc, du 22 au 24 octobre, pour lancer une nouvelle génération de bacs roulants en plastique réservés à la collecte des déchets. «Ces nouveaux conteneurs sont résistants et adaptés au contexte national. Comme vous le savez, nos citoyens jettent dans les grandes poubelles, déchets organiques, verre et pierres», indique Abdelkrim Majid, gérant de la société.
Cette situation n'est pas prête de changer de si tôt, puisque de nos jours, nous accusons un grand retard en matière de tri et de valorisation des déchets. Valdem, société marocaine de valorisation des métaux, elle, n'accuse pas de retard quand il s'agit du recyclage.
Ce secteur est en train de devenir un des grands enjeux de l'économie «verte».
«Nous sommes spécialisés dans le recyclage des déchets métalliques et c'est ce qu'on appelle au Maroc le ferrailleur. Par ailleurs, notre société assure le traitement et le recyclage des déchets d'équipements électriques et électroniques (DEEE). Tout notre travail se fait selon des standards internationaux», explique Philippe Baudet, gérant de cette entreprise.
Pour ce qui est d'Optim'Enrj, société installée à Casablanca, celle-ci propose un système de récupération des pluies par le biais d'une cuve enterrée dans le jardin. «Grâce à notre technologie, cette eau récupérée peut chauffer ou climatiser la maison. Elle peut également servir aux besoins domestiques (toilettes, machine à laver, arrosage, etc.). Pour son fonctionnement, notre appareil a besoin de 300 watts, l'équivalent de trois ampoules», souligne Thierry Lecuyer, directeur commercial de l'entreprise.
Quant à Mixel Agitateurs, entreprise spécialisée dans l'art du mélange, cette société propose des appareils d'émulsion et de dispersion. «Nous réalisons des appareils de mélange ou agitateurs pour l'industrie de l'eau (usée, potable, urbaine et industrielle), chimique, agroalimentaire et cosmétique», note Francis Pradel, agent technico-commercial pour la zone Maghreb. Ce salon a proposé, par ailleurs, un Forum pour les exposants où se sont déroulés plusieurs ateliers techniques : éclairage public, mesure de la qualité de l'air, nettoyage des ports, prévention et nettoyage des pollutions marines, etc.
Un autre lieu, réservé au public a débattu notamment de plusieurs thèmes: rationalisation de la gestion de l'eau dans le secteur industriel, mise à niveau environnementale des entreprises marocaines, valorisation des déchets, etc.
Dans ce sens, Ecoval, première plateforme de déchets industriels au Maroc, est venue présenter son expérience dans ce domaine. «Le marché national est composé de petits flux d'où le grand besoin de réaliser des regroupements dans ce secteur», a expliqué Hind Baddag d'Ecoval.
On apprend aussi lors de ces discussions que le projet du Centre national d'élimination des déchets spéciaux (CNEDS), qui bénéficie de l'accompagnement de la Coopération technique allemande (GTZ), n'est pas prêt de voir le jour si tôt, alors que le Maroc produit annuellement 255.696 tonnes de déchets dangereux, dont une grande partie est issue de la région du Grand Casablanca. Ainsi pour avoir une meilleure connaissance de l'état écologique de nos villes, des observatoires régionaux de l'environnement vont être créés.
----------------------------------------------------------------
Casablanca.
Cette situation n'est pas prête de changer de si tôt, puisque de nos jours, nous accusons un grand retard en matière de tri et de valorisation des déchets. Valdem, société marocaine de valorisation des métaux, elle, n'accuse pas de retard quand il s'agit du recyclage.
Ce secteur est en train de devenir un des grands enjeux de l'économie «verte».
«Nous sommes spécialisés dans le recyclage des déchets métalliques et c'est ce qu'on appelle au Maroc le ferrailleur. Par ailleurs, notre société assure le traitement et le recyclage des déchets d'équipements électriques et électroniques (DEEE). Tout notre travail se fait selon des standards internationaux», explique Philippe Baudet, gérant de cette entreprise.
Pour ce qui est d'Optim'Enrj, société installée à Casablanca, celle-ci propose un système de récupération des pluies par le biais d'une cuve enterrée dans le jardin. «Grâce à notre technologie, cette eau récupérée peut chauffer ou climatiser la maison. Elle peut également servir aux besoins domestiques (toilettes, machine à laver, arrosage, etc.). Pour son fonctionnement, notre appareil a besoin de 300 watts, l'équivalent de trois ampoules», souligne Thierry Lecuyer, directeur commercial de l'entreprise.
Quant à Mixel Agitateurs, entreprise spécialisée dans l'art du mélange, cette société propose des appareils d'émulsion et de dispersion. «Nous réalisons des appareils de mélange ou agitateurs pour l'industrie de l'eau (usée, potable, urbaine et industrielle), chimique, agroalimentaire et cosmétique», note Francis Pradel, agent technico-commercial pour la zone Maghreb. Ce salon a proposé, par ailleurs, un Forum pour les exposants où se sont déroulés plusieurs ateliers techniques : éclairage public, mesure de la qualité de l'air, nettoyage des ports, prévention et nettoyage des pollutions marines, etc.
Un autre lieu, réservé au public a débattu notamment de plusieurs thèmes: rationalisation de la gestion de l'eau dans le secteur industriel, mise à niveau environnementale des entreprises marocaines, valorisation des déchets, etc.
Dans ce sens, Ecoval, première plateforme de déchets industriels au Maroc, est venue présenter son expérience dans ce domaine. «Le marché national est composé de petits flux d'où le grand besoin de réaliser des regroupements dans ce secteur», a expliqué Hind Baddag d'Ecoval.
On apprend aussi lors de ces discussions que le projet du Centre national d'élimination des déchets spéciaux (CNEDS), qui bénéficie de l'accompagnement de la Coopération technique allemande (GTZ), n'est pas prêt de voir le jour si tôt, alors que le Maroc produit annuellement 255.696 tonnes de déchets dangereux, dont une grande partie est issue de la région du Grand Casablanca. Ainsi pour avoir une meilleure connaissance de l'état écologique de nos villes, des observatoires régionaux de l'environnement vont être créés.
----------------------------------------------------------------
Modes de transport durables
De grands programmes environnementaux ont été lancés pour accompagner le Maroc dans son mouvement de développement propre, en l'occurrence, le Programme national d'assainissement (PNA) et le Programme national des déchets ménagers (PNDM) qui concernent la réalisation des Objectifs du Développement du Millénaire (ODM) dans notre pays. Ces programmes, d'un budget respectif de 80 et de 40 milliards de DH à terme, ont pour objectif d'intégrer les meilleures pratiques et technologies propres dans un souci de préservation des ressources naturelles et d'équité intergénérationnelle. De même, un nouveau programme de protection et de suivi de la qualité de l'air est en cours de mise en place. Il s'inscrit dans le cadre d'un plan global et intégré visant la protection des milieux et l'amélioration du cadre de vie des citoyens. Ce programme est corroboré par des projets dans les grandes villes marocaines, notamment le recours à des modes de transport durables et non polluants, tel le Tramway qui verra le jour prochainement à Rabat puis àCasablanca.
