Le Sommet arabe ordinaire qui se tient les 30 et 31 mars à Doha, s'annonce comme une étape cruciale pour aplanir fondamentalement les divergences interarabes clairement affichées lors des récents sommets arabes dans un contexte d'agression israélienne contre les populations de Gaza.
Le Maroc avait, à juste titre, déploré ces déchirements en considérant que le traitement des causes arabes recommandait l'assainissement des relations interarabes pour pouvoir faire face unis et solidaires aux différents défis auxquels est confrontée la Nation arabe au niveau régional et international.
En janvier dernier, lors du sommet extraordinaire arabe de Doha et du sommet arabe économique de Koweit, S.M. le Roi Mohammed VI avait, en effet, alerté la communauté arabe sur la nécessité d'un sursaut salutaire pour se départir des surenchères oiseuses, bannir la discorde et les rancœurs. «Nous devons être francs avec nous-mêmes et reconnaître que le problème réside dans le corps arabe lui-même et que, partant, la solution est à trouver, d'abord, chez les Arabes eux-mêmes» par delà «la réalité objective et douloureuse des graves agressions externes», avait notamment lancé le Souverain à l'adresse du Monde arabe. Ces positions de principe procèdent autant du souci de jeter les bases d'une paix juste et durable garantissant les droits arabes et en particulier le droit du peuple palestinien à établir son Etat Indépendant avec Al Qods comme capitale, que de l'impératif de favoriser des politiques concertées pour traiter de l'ensemble des problématiques arabes, aux plans économique, social ou sécuritaire, et ce aux antipodes des dissensions et polémiques stériles qui, par intermittence, empoisonnent le climat inter-arabe.
Des dissensions que S.M. le Roi Mohammed VI avait déploré, en son temps, regrettant cette situation qui avait atteint «un stade de dégradation sans précédent» sur fond de surenchères quant à la position à adopter alors que l'agression de la machine de guerre israélienne battait son plein contre les populations désarmées de Gaza. Ce positionnement du Royaume s'inscrit dans la ligne de politique extérieure qu'il a fait sienne depuis l'indépendance, en se tenant aux côtés des justes causes du monde arabe. Il a été ainsi le pays initiateur de la première conférence islamique au Sommet qui a donné naissance à l'OCI (Organisation de la Conférence islamique), tout comme il a abrité le sommet arabe de Rabat en 1974 qui a consacré l'Organisation de libération de la Palestine (OLP), comme représentant unique et légitime du peuple palestinien.
Fidèle à ses engagements, le Maroc n'a jamais failli à ses responsabilités pour le resserrement des rangs arabes, la promotion de l'action arabe commune et le soutien à la juste cause du peuple palestinien face à la machine d'oppression israélienne qui lui dénie ses droits universellement reconnus. Il n'est qu'à rappeler à cet égard les positions fermes de S.M. le Roi Mohammed VI, Président du Comité Al Qods issu de l'Organisation de la Conférence islamique (OCI) qui a alerté, à maintes fois, la communauté internationale sur le danger de judaïsation de la ville Sainte d'Al Qods en interpellant les puissances internationales influentes à montrer la fermeté nécessaire envers Israël pour la dissuader d'altérer le cachet spécifique de la Ville Sainte ou de modifier son statut juridique.
Cette prise de position, S.M. le Roi Mohammed VI l'a réaffirmée, à l'occasion du 20e Sommet arabe de Damas, tenu fin mars 2008, et auquel le Souverain avait été représenté par S.A.R. le Prince Moulay Rachid.
En s'en tenant à la légalité internationale et aux engagements souscrits par les pays arabes aux termes de l'initiative de paix arabe, le Maroc n'a de cesse d'appeler au respect des engagements pris par les parties et «de déployer tous les efforts et soutenir toutes les initiatives pacifiques, permettant de mettre fin à l'occupation conformément aux résolutions de la légalité internationale», comme l'a souligné S.M. le Roi lors du Sommet de Damas.
Tout en s'attachant à faire aboutir toutes les démarches et les actions au service de la solidarité et de la cohésion des rangs arabes, le Royaume du Maroc n'est que plus réfractaire à toute démarche irréfléchie ou mue par des rivalités de leadership pour fourvoyer les efforts des pays arabes dans les méandres d'entreprises oiseuses aux conséquences inconsidérées. Aujourd'hui, il est temps que les pays arabes conviennent de démarches novatrices en phase avec les développements extrêmement importants intervenus sur la scène internationale et régionale afin de s'allier le soutien et l'adhésion de la communauté internationale en faveur de leur approche pour la consécration des droits justes et inaliénables du peuple palestinien.
Il leur appartient, dès lors, de donner aux yeux du monde entier une image valorisante des pays arabes, des pays inscrits dans la dynamique de l'évolution positive et de la consécration des valeurs civilisationnelles universellement reconnues, pour garantir paix, stabilité et prospérité à leurs peuples.
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Le ministre a évoqué, en ce sens, les divergences entre les positions des pays arabes à l'égard de l'offensive militaire menée dernièrement par Israël contre le peuple palestinien, rappelant que S.M. le Roi Mohammed VI avait, en janvier dernier, exprimé son regret vis-à-vis de la position arabe. «Nous œuvrons à ce que soit adopté un communiqué sur la consolidation du processus de réconciliation et de la solidarité arabe et sur la consécration d'une position arabe unifiée à l'égard d'Israël». Le ministre des Affaires étrangères et de la Coopération a, d'autre part, souligné l'importance de l'Initiative arabe de paix qu'il a qualifiée d'option stratégique pour la nation arabe», appelant à continuer à soutenir cette initiative «pour montrer au monde entier qu'Israël est le responsable de la détérioration de la situation dans la région».
Concernant la situation au Soudan, autre point important à l'ordre du jour du sommet, le ministre a affirmé que la position arabe est «claire» à ce sujet en ce sens qu'elle «soutient la direction soudanaise et rejette la décision de la Cour pénale internationale». Le Sommet arabe de Doha, a dit M. Fassi Fihri, fait de la réconciliation et de l'amélioration des relations interarabes l'une des questions prioritaires inscrites à son ordre du jour.
acipalement sur l'action arabe commune et les divergences interarabes», a-t-il déclaré, soulignant que «le plus important est de surmonter les différends entre les pays arabes avant d'étudier la possibilité d'engager un dialogue avec toute partie tierce».
Le Maroc avait, à juste titre, déploré ces déchirements en considérant que le traitement des causes arabes recommandait l'assainissement des relations interarabes pour pouvoir faire face unis et solidaires aux différents défis auxquels est confrontée la Nation arabe au niveau régional et international.
En janvier dernier, lors du sommet extraordinaire arabe de Doha et du sommet arabe économique de Koweit, S.M. le Roi Mohammed VI avait, en effet, alerté la communauté arabe sur la nécessité d'un sursaut salutaire pour se départir des surenchères oiseuses, bannir la discorde et les rancœurs. «Nous devons être francs avec nous-mêmes et reconnaître que le problème réside dans le corps arabe lui-même et que, partant, la solution est à trouver, d'abord, chez les Arabes eux-mêmes» par delà «la réalité objective et douloureuse des graves agressions externes», avait notamment lancé le Souverain à l'adresse du Monde arabe. Ces positions de principe procèdent autant du souci de jeter les bases d'une paix juste et durable garantissant les droits arabes et en particulier le droit du peuple palestinien à établir son Etat Indépendant avec Al Qods comme capitale, que de l'impératif de favoriser des politiques concertées pour traiter de l'ensemble des problématiques arabes, aux plans économique, social ou sécuritaire, et ce aux antipodes des dissensions et polémiques stériles qui, par intermittence, empoisonnent le climat inter-arabe.
Des dissensions que S.M. le Roi Mohammed VI avait déploré, en son temps, regrettant cette situation qui avait atteint «un stade de dégradation sans précédent» sur fond de surenchères quant à la position à adopter alors que l'agression de la machine de guerre israélienne battait son plein contre les populations désarmées de Gaza. Ce positionnement du Royaume s'inscrit dans la ligne de politique extérieure qu'il a fait sienne depuis l'indépendance, en se tenant aux côtés des justes causes du monde arabe. Il a été ainsi le pays initiateur de la première conférence islamique au Sommet qui a donné naissance à l'OCI (Organisation de la Conférence islamique), tout comme il a abrité le sommet arabe de Rabat en 1974 qui a consacré l'Organisation de libération de la Palestine (OLP), comme représentant unique et légitime du peuple palestinien.
Fidèle à ses engagements, le Maroc n'a jamais failli à ses responsabilités pour le resserrement des rangs arabes, la promotion de l'action arabe commune et le soutien à la juste cause du peuple palestinien face à la machine d'oppression israélienne qui lui dénie ses droits universellement reconnus. Il n'est qu'à rappeler à cet égard les positions fermes de S.M. le Roi Mohammed VI, Président du Comité Al Qods issu de l'Organisation de la Conférence islamique (OCI) qui a alerté, à maintes fois, la communauté internationale sur le danger de judaïsation de la ville Sainte d'Al Qods en interpellant les puissances internationales influentes à montrer la fermeté nécessaire envers Israël pour la dissuader d'altérer le cachet spécifique de la Ville Sainte ou de modifier son statut juridique.
Cette prise de position, S.M. le Roi Mohammed VI l'a réaffirmée, à l'occasion du 20e Sommet arabe de Damas, tenu fin mars 2008, et auquel le Souverain avait été représenté par S.A.R. le Prince Moulay Rachid.
En s'en tenant à la légalité internationale et aux engagements souscrits par les pays arabes aux termes de l'initiative de paix arabe, le Maroc n'a de cesse d'appeler au respect des engagements pris par les parties et «de déployer tous les efforts et soutenir toutes les initiatives pacifiques, permettant de mettre fin à l'occupation conformément aux résolutions de la légalité internationale», comme l'a souligné S.M. le Roi lors du Sommet de Damas.
Tout en s'attachant à faire aboutir toutes les démarches et les actions au service de la solidarité et de la cohésion des rangs arabes, le Royaume du Maroc n'est que plus réfractaire à toute démarche irréfléchie ou mue par des rivalités de leadership pour fourvoyer les efforts des pays arabes dans les méandres d'entreprises oiseuses aux conséquences inconsidérées. Aujourd'hui, il est temps que les pays arabes conviennent de démarches novatrices en phase avec les développements extrêmement importants intervenus sur la scène internationale et régionale afin de s'allier le soutien et l'adhésion de la communauté internationale en faveur de leur approche pour la consécration des droits justes et inaliénables du peuple palestinien.
Il leur appartient, dès lors, de donner aux yeux du monde entier une image valorisante des pays arabes, des pays inscrits dans la dynamique de l'évolution positive et de la consécration des valeurs civilisationnelles universellement reconnues, pour garantir paix, stabilité et prospérité à leurs peuples.
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Une vision arabe unifiée
Une vision arabe unifiée concernant la défense de la cause palestinienne commence à se dégager, à l'occasion de la réunion ministérielle préparatoire du 21e Sommet arabe, prévu lundi et mardi à Doha, a affirmé samedi le ministre des Affaires étrangères et de la Coopération, Taib Fassi Fihri. «Nous commençons à consacrer une vision unifiée concernant la défense de la cause palestinienne, qui demeure une question primordiale, et l'attitude à adopter face aux agissements israéliens», a déclaré le ministre à la presse en marge de cette réunion.Le ministre a évoqué, en ce sens, les divergences entre les positions des pays arabes à l'égard de l'offensive militaire menée dernièrement par Israël contre le peuple palestinien, rappelant que S.M. le Roi Mohammed VI avait, en janvier dernier, exprimé son regret vis-à-vis de la position arabe. «Nous œuvrons à ce que soit adopté un communiqué sur la consolidation du processus de réconciliation et de la solidarité arabe et sur la consécration d'une position arabe unifiée à l'égard d'Israël». Le ministre des Affaires étrangères et de la Coopération a, d'autre part, souligné l'importance de l'Initiative arabe de paix qu'il a qualifiée d'option stratégique pour la nation arabe», appelant à continuer à soutenir cette initiative «pour montrer au monde entier qu'Israël est le responsable de la détérioration de la situation dans la région».
Concernant la situation au Soudan, autre point important à l'ordre du jour du sommet, le ministre a affirmé que la position arabe est «claire» à ce sujet en ce sens qu'elle «soutient la direction soudanaise et rejette la décision de la Cour pénale internationale». Le Sommet arabe de Doha, a dit M. Fassi Fihri, fait de la réconciliation et de l'amélioration des relations interarabes l'une des questions prioritaires inscrites à son ordre du jour.
acipalement sur l'action arabe commune et les divergences interarabes», a-t-il déclaré, soulignant que «le plus important est de surmonter les différends entre les pays arabes avant d'étudier la possibilité d'engager un dialogue avec toute partie tierce».
