Le 21e Sommet arabe ordinaire, prévu fin mars à Doha, intervient dans un conjoncture régionale et internationale délicate, dont les répercussions en boomerang exigent d'œuvrer, de prime abord, à la réconciliation inter-arabe, comme préalable pour asseoir l'action arabe commune sur des bases solides. Bien qu'il s'agisse d'un sommet ordinaire, la réalité de la situation du monde arabe, qui a étalé au grand jour ses divisions lors de l'agression israélienne contre Gaza, au point de tenir deux sommets arabes controversés en l'espace de quelques jours, fait que le Sommet de Doha s'annonce comme une étape exceptionnelle dans l'histoire de la Ligue arabe, d'autant que l'agenda s'annonce contraignant avec les derniers développements au niveau régional, à savoir la reprise des leviers de commande en Israël par la droite extrémiste et la persistance des divisions inter-palestiniennes.
La question palestinienne figurera, à n'en pas douter, en tête des priorités de ce sommet, l'objectif étant d'aboutir à une position et une vision arabes communes à même de soutenir le peuple palestinien dans sa lutte pour mettre fin à l'occupation de ses terres et créer son Etat indépendant avec Al-Qods pour capitale. La concrétisation de tels objectifs demeure tributaire, comme l'a affirmé S.M. le Roi Mohammed VI, dans son discours à l'adresse du Sommet économique arabe, qui s'est tenu en janvier au Koweit, d'"une action sincère, utile et efficiente pour mettre un terme à l'agression, au blocus, à l'occupation et à la violence et pour faire lever le blocus injuste". "Dans une conjoncture aussi délicate, les formalismes de bon aloi et les professions de foi ne sont plus de mise.
La situation exige plutôt un engagement effectif et une fermeté résolue dans l'application de la légalité internationale", avait souligné le Souverain. S.M. le Roi avait également tracé la voie salutaire pour mettre fin aux divisions inter-palestiniennes. "Le drame qu'ils vivent actuellement impose à tous les Palestiniens de faire preuve de davantage de sens de responsabilité et d'abnégation, et de se départir des calculs étriqués. Ils se doivent donc, pour ce faire, de resserrer les rangs et de régler leurs divergences par un dialogue fraternel et constructif", a recommandé le Souverain.
Aussi, les initiatives visant l'unification des rangs palestiniens s'avèrent-elles un préliminaire fondamental pour l'adoption d'une position arabe ferme pour faire face à la persistance de l'agression israélienne contre le peuple palestinien, son mépris de l'Initiative de paix arabe et son entêtement à fouler au pied la légalité internationale en poursuivant l'occupation, l'implantation de colonies et le blocus des populations palestiniennes à Gaza.Reste que le déploiement diplomatique qu'a connu récemment la région arabe, en prélude au Sommet arabe de Doha laisse entrevoir une lueur d'espoir quant à la volonté de redresser la barre et de ressouder les rangs arabes. De fait, la région a connu un ballet diplomatique intense avec la tenue de sommets bilatéraux et de mini-sommets pour assainir le climat arabe. L'espoir renaît ainsi pour que le prochain Sommet de Doha puisse aboutir à un consensus arabe et palestinien, sans lequel le processus de paix au Proche Orient n'aura que peu de chances d'être remis sur les rails.
Ces rencontres inter-arabes ont ouvert les portes à la reprise du dialogue inter-palestinien au Caire, qui aura, pour le moins, réussi à briser la glace entre les mouvements palestiniens Hamas et Fatah. Selon les spécialistes du monde arabe, le Sommet de Doha ambitionne de parachever la réconciliation inter-arabe et de refonder les rapports entre les pays arabes, sur de solides assises, un processus lancé par le Sommet de Koweït dans la foulée des démarches entreprises au sein de la Ligue arabe pour une intégration régionale incontournable. Ces développements ont été le fruit de rencontres de concertation, de sommets et réunions entre certains dirigeants arabes axés sur les moyens de transcender les différends et d'élaborer une stratégie fiable adossée à une position arabe commune.
Parallèlement, les nouvelles donnes régionales (élections israéliennes, émergence de puissances régionales influentes) et internationales (nouvelle administration américaine, crise financière mondiale), qui ont des effets entrecroisés, ne laissent pas d'autre choix que de hâter la réconciliation et l'unification des rangs arabes, avec le recours impérieux à une nouvelle approche dans le traitement des dossiers multiples et complexes soumis au sommet, notamment celui relatif au conflit israélo-arabe et d'autres questions cruciales qui grèvent la réalité politique, économique et sociale du monde arabe.
Eu égard à l'importance des dossiers qui seront soumis aux dirigeants arabes lors du Sommet de Doha, il serait illusoire de s'attendre au traitement immédiat de toutes ces questions.
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La question palestinienne figurera, à n'en pas douter, en tête des priorités de ce sommet, l'objectif étant d'aboutir à une position et une vision arabes communes à même de soutenir le peuple palestinien dans sa lutte pour mettre fin à l'occupation de ses terres et créer son Etat indépendant avec Al-Qods pour capitale. La concrétisation de tels objectifs demeure tributaire, comme l'a affirmé S.M. le Roi Mohammed VI, dans son discours à l'adresse du Sommet économique arabe, qui s'est tenu en janvier au Koweit, d'"une action sincère, utile et efficiente pour mettre un terme à l'agression, au blocus, à l'occupation et à la violence et pour faire lever le blocus injuste". "Dans une conjoncture aussi délicate, les formalismes de bon aloi et les professions de foi ne sont plus de mise.
La situation exige plutôt un engagement effectif et une fermeté résolue dans l'application de la légalité internationale", avait souligné le Souverain. S.M. le Roi avait également tracé la voie salutaire pour mettre fin aux divisions inter-palestiniennes. "Le drame qu'ils vivent actuellement impose à tous les Palestiniens de faire preuve de davantage de sens de responsabilité et d'abnégation, et de se départir des calculs étriqués. Ils se doivent donc, pour ce faire, de resserrer les rangs et de régler leurs divergences par un dialogue fraternel et constructif", a recommandé le Souverain.
Aussi, les initiatives visant l'unification des rangs palestiniens s'avèrent-elles un préliminaire fondamental pour l'adoption d'une position arabe ferme pour faire face à la persistance de l'agression israélienne contre le peuple palestinien, son mépris de l'Initiative de paix arabe et son entêtement à fouler au pied la légalité internationale en poursuivant l'occupation, l'implantation de colonies et le blocus des populations palestiniennes à Gaza.Reste que le déploiement diplomatique qu'a connu récemment la région arabe, en prélude au Sommet arabe de Doha laisse entrevoir une lueur d'espoir quant à la volonté de redresser la barre et de ressouder les rangs arabes. De fait, la région a connu un ballet diplomatique intense avec la tenue de sommets bilatéraux et de mini-sommets pour assainir le climat arabe. L'espoir renaît ainsi pour que le prochain Sommet de Doha puisse aboutir à un consensus arabe et palestinien, sans lequel le processus de paix au Proche Orient n'aura que peu de chances d'être remis sur les rails.
Ces rencontres inter-arabes ont ouvert les portes à la reprise du dialogue inter-palestinien au Caire, qui aura, pour le moins, réussi à briser la glace entre les mouvements palestiniens Hamas et Fatah. Selon les spécialistes du monde arabe, le Sommet de Doha ambitionne de parachever la réconciliation inter-arabe et de refonder les rapports entre les pays arabes, sur de solides assises, un processus lancé par le Sommet de Koweït dans la foulée des démarches entreprises au sein de la Ligue arabe pour une intégration régionale incontournable. Ces développements ont été le fruit de rencontres de concertation, de sommets et réunions entre certains dirigeants arabes axés sur les moyens de transcender les différends et d'élaborer une stratégie fiable adossée à une position arabe commune.
Parallèlement, les nouvelles donnes régionales (élections israéliennes, émergence de puissances régionales influentes) et internationales (nouvelle administration américaine, crise financière mondiale), qui ont des effets entrecroisés, ne laissent pas d'autre choix que de hâter la réconciliation et l'unification des rangs arabes, avec le recours impérieux à une nouvelle approche dans le traitement des dossiers multiples et complexes soumis au sommet, notamment celui relatif au conflit israélo-arabe et d'autres questions cruciales qui grèvent la réalité politique, économique et sociale du monde arabe.
Eu égard à l'importance des dossiers qui seront soumis aux dirigeants arabes lors du Sommet de Doha, il serait illusoire de s'attendre au traitement immédiat de toutes ces questions.
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