Après avoir consommé, à l'intérieur du lycée, une grande quantité de «maâjoun» (pâte contenant des produits hallucinogènes, très répandue parmi les jeunes), Un lycéen a été transporté d'urgence vers l'hôpital. Alertés par le directeur du lycée, les parents n'en ont pas cru leurs oreilles. Leurs enfants n'ont jamais été sujets aux soupçons. Une enquête a été ouverte par le Conseil disciplinaire du lycée.
Quatre lycéens, de la même classe, sont impliqués. Leur fournisseur, qui n'est autre que l'un d'eux, a avoué qu'il se procure cette matière, auprès d'un dealer du quartier voisin du lycée qui vend sa marchandise aux lycéens. Des sanctions disciplinaires ont alors été prononcées à l'encontre de la bande en herbe. Deux d'entre eux ont été sommés de changer de lycée. Les autres ont écopé d'une suspension d'une semaine. «La consommation de plusieurs sortes de drogues est en croissance alarmante dans le milieu scolaire», reconnaît le directeur du lycée.
«Maâjoun», «Ghriyba», «Chkilita», Hashich, «Karkoubi» et bien d'autres psychotropes, de plus en plus durs, se vendent, au vu et au su de tout le monde, devant les lycées et autres collèges. «Pour être super cool et dans leurs éléments, les jeunes s'adonnent de plus en plus à toutes sortes de drogues, surtout bon marché, faute d'argent. Avant de me rendre à l'école, je fume un joint pour «démarrer mon cerveau», sinon, je ne peux pas être attentif pendant les cours, ni avoir une bonne mine, ni être sur la même longueur d'onde avec mes camarades», indique spontanément Youssef, élève d'un lycée à Hay Hassani.
Son camarade confirme: «J'emporte presque toujours du Hashich à l'école. Avant, nous roulons, mes camarades et moi, des pétards (joints) aux toilettes que nous fumons à tour de rôle». Et d'ajouter: «Mes parents ne savent rien de cette affaire.
Les professeurs, eux, ont bel et bien remarqué un changement dans mon comportement et mon désintéressement pour les cours. Ils se sont juste contentés de mentionner le problème aux responsables», ajoute le jeune lycéen qui raconte qu'il a, poussé et encouragé par ses amis, commencé à fumer des joints et à consommer de l'alcool dès l'âge de 14 ans. La facilité de se procurer la marchandise et surtout une offre à proximité, facilitée par des dealers qui opèrent à côté des établissements scolaires, voire qui se sont spécialisés dans ce «business», rendent la tentation plus aisée pour ces jeunes élèves, «en mal de ressembler à leurs idoles et d'appartenance à des bandes ou des clicks branchées», explique le directeur d'un lycée. En effet, plusieurs revendeurs de drogue opèrent en toute tranquillité à proximité des établissements scolaires à Hay Hassani à Casablanca. En cette après-midi de la deuxième semaine de janvier, un groupe d'individus, dont l'allure ne présageait rien de bon, rôdait à proximité d'un collège du quartier. Selon les habitués, ce sont des dealers en quête de proies faciles parmi les jeunes collégiens.
Un dealer repenti confesse : «Je vendais de la drogue aux jeunes élèves qui représentaient une bonne partie de ma clientèle. D'autres dealers se sont même spécialisés dans ce commerce avec ces jeunes jugés comme facilement gérables», raconte notre dealer repenti. Victimes faciles et inexpérimentés, les jeunes lycéens sont à même de tomber dans certains pièges notamment en achetant et en consommant de la marchandise de très mauvaise qualité ou carrément de la fausse marchandise. Ce qui pourrait avoir des conséquences fâcheuses au niveau de leur santé. «La drogue est la cause principale de la fainéantise, des troubles irrémédiables de la mémoire, de l'affaiblissement des défenses immunitaires et de la perte de volonté», témoigne-t-il. Les effets néfastes de la consommation de la drogue par les jeunes élèves ne se limitent pas au niveau de leur santé. Outre les rapports difficiles avec les parents, les résultats scolaires sont également touchés.
En effet, les résultats scolaires des élèves qui consomment de la drogue sont les moins bons parmi ceux de leurs camarades, affirme le surveillant général d'un lycée. «J'ai décidé de sécher les cours quand j'ai commencé à fumer du hashish et à prendre du maâjoun», indique Amine, qui, pour se procurer sa dose quotidienne vient, du quartier Sbata où il habite avec ses parents pour rejoindre ses acolytes à Hay Hassani. Dépassés par la situation, les responsables des lycées et autres collèges situés à Hay Hassani ne savent plus où donner de la tête. «Nous ne pouvons pas effectuer des contrôles rigoureux sur les jeunes. En plus, plusieurs d'entre eux prennent ces substances en dehors des établissements scolaires», souligne un responsable. «Notre rôle n'est pas celui du gendarme, mais celui d'éducateur. Les autorités locales doivent agir et assainir le quartier en nous débarrassant de ces dealers qui opèrent dans le coin», ajoute-t-il.
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Quatre lycéens, de la même classe, sont impliqués. Leur fournisseur, qui n'est autre que l'un d'eux, a avoué qu'il se procure cette matière, auprès d'un dealer du quartier voisin du lycée qui vend sa marchandise aux lycéens. Des sanctions disciplinaires ont alors été prononcées à l'encontre de la bande en herbe. Deux d'entre eux ont été sommés de changer de lycée. Les autres ont écopé d'une suspension d'une semaine. «La consommation de plusieurs sortes de drogues est en croissance alarmante dans le milieu scolaire», reconnaît le directeur du lycée.
«Maâjoun», «Ghriyba», «Chkilita», Hashich, «Karkoubi» et bien d'autres psychotropes, de plus en plus durs, se vendent, au vu et au su de tout le monde, devant les lycées et autres collèges. «Pour être super cool et dans leurs éléments, les jeunes s'adonnent de plus en plus à toutes sortes de drogues, surtout bon marché, faute d'argent. Avant de me rendre à l'école, je fume un joint pour «démarrer mon cerveau», sinon, je ne peux pas être attentif pendant les cours, ni avoir une bonne mine, ni être sur la même longueur d'onde avec mes camarades», indique spontanément Youssef, élève d'un lycée à Hay Hassani.
Son camarade confirme: «J'emporte presque toujours du Hashich à l'école. Avant, nous roulons, mes camarades et moi, des pétards (joints) aux toilettes que nous fumons à tour de rôle». Et d'ajouter: «Mes parents ne savent rien de cette affaire.
Les professeurs, eux, ont bel et bien remarqué un changement dans mon comportement et mon désintéressement pour les cours. Ils se sont juste contentés de mentionner le problème aux responsables», ajoute le jeune lycéen qui raconte qu'il a, poussé et encouragé par ses amis, commencé à fumer des joints et à consommer de l'alcool dès l'âge de 14 ans. La facilité de se procurer la marchandise et surtout une offre à proximité, facilitée par des dealers qui opèrent à côté des établissements scolaires, voire qui se sont spécialisés dans ce «business», rendent la tentation plus aisée pour ces jeunes élèves, «en mal de ressembler à leurs idoles et d'appartenance à des bandes ou des clicks branchées», explique le directeur d'un lycée. En effet, plusieurs revendeurs de drogue opèrent en toute tranquillité à proximité des établissements scolaires à Hay Hassani à Casablanca. En cette après-midi de la deuxième semaine de janvier, un groupe d'individus, dont l'allure ne présageait rien de bon, rôdait à proximité d'un collège du quartier. Selon les habitués, ce sont des dealers en quête de proies faciles parmi les jeunes collégiens.
Un dealer repenti confesse : «Je vendais de la drogue aux jeunes élèves qui représentaient une bonne partie de ma clientèle. D'autres dealers se sont même spécialisés dans ce commerce avec ces jeunes jugés comme facilement gérables», raconte notre dealer repenti. Victimes faciles et inexpérimentés, les jeunes lycéens sont à même de tomber dans certains pièges notamment en achetant et en consommant de la marchandise de très mauvaise qualité ou carrément de la fausse marchandise. Ce qui pourrait avoir des conséquences fâcheuses au niveau de leur santé. «La drogue est la cause principale de la fainéantise, des troubles irrémédiables de la mémoire, de l'affaiblissement des défenses immunitaires et de la perte de volonté», témoigne-t-il. Les effets néfastes de la consommation de la drogue par les jeunes élèves ne se limitent pas au niveau de leur santé. Outre les rapports difficiles avec les parents, les résultats scolaires sont également touchés.
En effet, les résultats scolaires des élèves qui consomment de la drogue sont les moins bons parmi ceux de leurs camarades, affirme le surveillant général d'un lycée. «J'ai décidé de sécher les cours quand j'ai commencé à fumer du hashish et à prendre du maâjoun», indique Amine, qui, pour se procurer sa dose quotidienne vient, du quartier Sbata où il habite avec ses parents pour rejoindre ses acolytes à Hay Hassani. Dépassés par la situation, les responsables des lycées et autres collèges situés à Hay Hassani ne savent plus où donner de la tête. «Nous ne pouvons pas effectuer des contrôles rigoureux sur les jeunes. En plus, plusieurs d'entre eux prennent ces substances en dehors des établissements scolaires», souligne un responsable. «Notre rôle n'est pas celui du gendarme, mais celui d'éducateur. Les autorités locales doivent agir et assainir le quartier en nous débarrassant de ces dealers qui opèrent dans le coin», ajoute-t-il.
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