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Cette fois, c'est du concept Suitehotel qu'il s'agit. Il ouvre, ainsi, sa 28e unité à Marrakech, dans le prestigieux quartier de l'hivernage. C'est le premier à être lancé au Maroc et en Afrique du Nord pour répondre à la demande de tous ceux qui considèrent l'hôtel comme leur seconde maison. Doté d'espaces de détente ou de travail modulables au gré des besoins et des envies, chaque suite, d'une superficie de 30 m², est équipée de la Suite Box (internet, téléphone, sur les fixes nationaux, films, musiques,...offerts). Le studio devient, en effet, un deux pièces, avec chambre et salon, bureau ou tout simplement se transformer en espace de jeu pour les moments de détente. Le concept se veut novateur pour une clientèle nomade de moyen séjour avec quatre ou sept nuitées. Les Marocains, qui aiment vivre librement dans leur espace, constituent une réelle cible pour la marque. «Nous tablons sur 50% de clients marocains et 50% d'étrangers», précise Salah Oumoudden, directeur général des Opérations. Ce produit est en même temps à un niveau de luxe qui se veut être accessible à plus de monde. La variable prix est déterminante. «Tout se trouve sur un espace de 30 m², à un prix compétitif.
La nuitée est à 1.200 dirhams, un prix qui peut remonter à 1.600 dirhams pendant la haute saison», souligne Mark Thépot, président directeur général de Accor Maroc qui se montre fier du succès affiché depuis l'ouverture en douceur de l'hôtel il y a près de trois semaines. «En dépit de la morosité ambiante, on se rend compte que les arrivées touristiques continuent de progresser», souligne-t-il. A côté de ces formules existent des offres «Grands week-end» et «Grand séjours». Le tarif d'un week-end avec deux ou trois nuitées peut se situer à 1.750 dirhams. Des offres accrocheuses diffusées essentiellement via le net pour s'adapter au changement du comportement du touriste en matière de réservation et de voyage. En effet, depuis 2006, le client est devenu gros consommateur de l'Internet. «On est resté très longtemps sur un schéma classique de distribution. Aujourd'hui, on se rend compte qu'il y a un décalage entre l'évolution du comportement et de la mentalité des clients et la démarche des hôtels. D'autant que la cible est très consommatrice d'Internet», poursuit-il.
Si depuis 2006, 18% des ventes des offres Suitehotel ont été réalisées via le net, l'objectif à l'horizon 2010 est de hisser ce niveau à 40%. Déjà pour le Suitehotel de Marrakech qui compte 112 suites, 60% sont distribués sur le net depuis l'ouverture. Pour bien ancrer cette stratégie de distribution moderne, le groupe a développé plusieurs sites pour diffuser les offres, les nouvelles adresses ou même susciter la réaction des clients sur le produit à travers des blogs.
Selon le management, «le budget de communication mis en place repose à 50% sur la distribution traditionnelle (brochures,...) et 50% sur l'exposition sur l'ensemble des moteurs de recherche».C'est également une manière de rendre l'offre plus intéressante. La multiplication du nombre d'intermédiaires ne fait que gonfler le prix final. Rien n'est donc laissé au hasard en ces temps de crise où seuls les plus forts peuvent tirer leur épingle du jeu. Le groupe Accor au Maroc a plusieurs atouts dans sa manche, pour clôturer l'année 2009 en beauté.
Les ambitions pour le Suitehotel de Marrakech, dont l'inauguration officielle est prévue le 17 mars prochain, semblent porteuses. «On compte finir l'année avec un taux d'occupation de 50%, soit un chiffre d'affaires de 25 millions de dirhams, pour atteindre à terme un taux d'occupation de 80%», avance Eric Parodi, directeur général de Suitehotel Marrakech, reconstruit clé en main par le groupe Alliance pour un investissement de 68 millions de dirhams. Avant 2014, trois autres ouvertures sont d'ailleurs prévues dans trois autres villes, Casablanca, Rabat et Tanger. L'objectif est d'atteindre à terme six ou sept unités au Maroc et 125 unités à travers le monde.
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La nuitée est à 1.200 dirhams, un prix qui peut remonter à 1.600 dirhams pendant la haute saison», souligne Mark Thépot, président directeur général de Accor Maroc qui se montre fier du succès affiché depuis l'ouverture en douceur de l'hôtel il y a près de trois semaines. «En dépit de la morosité ambiante, on se rend compte que les arrivées touristiques continuent de progresser», souligne-t-il. A côté de ces formules existent des offres «Grands week-end» et «Grand séjours». Le tarif d'un week-end avec deux ou trois nuitées peut se situer à 1.750 dirhams. Des offres accrocheuses diffusées essentiellement via le net pour s'adapter au changement du comportement du touriste en matière de réservation et de voyage. En effet, depuis 2006, le client est devenu gros consommateur de l'Internet. «On est resté très longtemps sur un schéma classique de distribution. Aujourd'hui, on se rend compte qu'il y a un décalage entre l'évolution du comportement et de la mentalité des clients et la démarche des hôtels. D'autant que la cible est très consommatrice d'Internet», poursuit-il.
Si depuis 2006, 18% des ventes des offres Suitehotel ont été réalisées via le net, l'objectif à l'horizon 2010 est de hisser ce niveau à 40%. Déjà pour le Suitehotel de Marrakech qui compte 112 suites, 60% sont distribués sur le net depuis l'ouverture. Pour bien ancrer cette stratégie de distribution moderne, le groupe a développé plusieurs sites pour diffuser les offres, les nouvelles adresses ou même susciter la réaction des clients sur le produit à travers des blogs.
Selon le management, «le budget de communication mis en place repose à 50% sur la distribution traditionnelle (brochures,...) et 50% sur l'exposition sur l'ensemble des moteurs de recherche».C'est également une manière de rendre l'offre plus intéressante. La multiplication du nombre d'intermédiaires ne fait que gonfler le prix final. Rien n'est donc laissé au hasard en ces temps de crise où seuls les plus forts peuvent tirer leur épingle du jeu. Le groupe Accor au Maroc a plusieurs atouts dans sa manche, pour clôturer l'année 2009 en beauté.
Les ambitions pour le Suitehotel de Marrakech, dont l'inauguration officielle est prévue le 17 mars prochain, semblent porteuses. «On compte finir l'année avec un taux d'occupation de 50%, soit un chiffre d'affaires de 25 millions de dirhams, pour atteindre à terme un taux d'occupation de 80%», avance Eric Parodi, directeur général de Suitehotel Marrakech, reconstruit clé en main par le groupe Alliance pour un investissement de 68 millions de dirhams. Avant 2014, trois autres ouvertures sont d'ailleurs prévues dans trois autres villes, Casablanca, Rabat et Tanger. L'objectif est d'atteindre à terme six ou sept unités au Maroc et 125 unités à travers le monde.
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