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Et de deux. Les travaux de construction du port Tanger-Med 2 ont été lancés avant-hier par S.M. le Roi Mohammed VI. Ce deuxième port de Tanger-Med vient renforcer le positionnement du Maroc tant sur la côte méditerranéenne qu'Atlantique. Les conseillers de S.M. le Roi, les membres du gouvernement, des décideurs économiques et politiques sur le plan national et appartenant à la région de Tanger-Tétouan… ont assisté à l'évènement.
Trois contrats ont été signés, à cette occasion, devant le Souverain. Il s'agit d'une première convention qui a été conclue entre l'Etat et l'Agence spéciale Tanger Méditerranée (TMSA). Elle fixe les engagements des deux parties en vue de la réussite de ce projet de développement. Un deuxième contrat porte sur la concession du terminal à conteneurs 4 du port Tanger-Med II à Marsa Maroc. Le Troisième contrat porte sur la construction, clés en main, du port Tanger
Med 2, attribué au groupement d'entreprises formé par Besix, Bouygues Travaux publics, Bymaro, Saipem et Somagec.
Philosophie porteuse
En raison de l'importance de cet évènement, les différents signataires de ces contrats ainsi que les ministères concernés ont tenu un point de presse. Ils ont apporté plus de précisions à la presse nationale et internationale qui était sur les lieux pour suivre le lancement des travaux de Tanger-Med 2. En écoutant les explications des différents intervenants lors de cette conférence, l'on comprend clairement que le projet de Tanger-Med 1 et 2 est conçu dans le cadre d'une philosophie bien réfléchie. Une philosophie qui commence déjà à donner ses fruits. Karim Ghellab, ministre de l'Equipement, a d'abord rappelé que le Souverain avait appelé, depuis 2007, à réfléchir aux mesures à prendre pour construire cette importante infrastructure. «Après avoir été ficelé, sur le plan technique, institutionnel ainsi que financier, le projet est aujourd'hui lancé.
En effet, il s'insère dans la continuité de la réussite rencontrée au niveau de Tanger-Med 1, opérationnel depuis 2007 », a-t-il rappelé. Et d'ajouter : «Le Tanger Med 1 est devenu l'un des plus grands ports dans la Méditerranée. Il est classé le 14e ou le 15e port sur le plan mondial. Egalement, grâce à Tanger-Med, le Maroc est passé, au niveau mondial, de la 75e position à la 30e position, en termes d'indice de connectivité. Selon le même indice, le Maroc se trouve à la deuxième position en Afrique, devancé par l'Afrique du Sud et suivi de l'Egypte», a précisé le ministre de l'Equipement.
Le projet Tanger-Med 2 vise à positionner le Maroc en tant que principale porte ouverte en direction des marchés européens, asiatiques et américains. De même, de telles infrastructures permettent d'attirer les investisseurs. Ces derniers choisiront facilement cette plate-forme qui est considérée comme l'une des meilleures en matière de production et d'exportation. Ce serait également une porte qui permettra de créer des postes d'emploi. « Tanger-Med 1 l'a prouvé. Nous espérons que Tanger-Med 2 continuera sur la même lancée. Le port de Tanger-Med contribuera à la création de près de 300.000 emplois et à l'amélioration de la compétitivité. Une superficie de 5 mille hectares est mobilisée pour abriter les unités industrielles souhaitant s'implanter dans cette région et bénéficier des services de haute qualité qu'offre cette structure», a précisé Karim Ghellab.
La voie de la compétitivité
Le Maroc se développe dans un contexte où l'économie se globalise. Le pays a donc besoin de se positionner, d'être compétitif et d'avoir de la visibilité. C'est dans ce cadre que le ministre de l'Economie et des Finances, Salaheddine Mezouar, a placé la vision stratégique de la construction de Tanger-Med. Pour lui, le Maroc dispose d'un positionnement stratégique avantageux. «Mais, dit-il, cette position ne peut être avantageuse que si elle est transformée en avantage logistique. Un privilège qui fait une différenciation par rapport aux autres». En dépit des changements que connaît l'économie mondiale, le Maroc a décidé de poursuivre ses choix stratégiques en matière de positionnement et de compétitivité. C'est le cas en ce qui concerne le projet de construction du port Tanger-Med 2, a souligné Mezouar lors du point de presse. «Le projet du port Tanger-Med 2 vient confirmer la poursuite des ambitions de positionnement stratégique et de compétitivité du Maroc, notamment en termes de logistique.
Il fallait nécessairement continuer par rapport aux choix stratégiques du pays. Si, dans cette conjoncture difficile, plusieurs pays et investisseurs ont décidé de suspendre leurs investissements, le Maroc a, cependant, décidé de poursuivre son ambition de positionnement en termes de logistique. Quand la crise passera, le marché bénéficiera aux pays qui ont osé investir et renforcer leur compétitivité», a-t-il souligné.
Il a également insisté sur le rôle joué par l'Etat qui a décidé de soutenir ce projet stratégique.
Pour sa part, Said Elhadi, directeur de l'Agence spéciale Tanger-Med, a présenté les caractéristiques de Tanger-Med 2, le processus de sa mise en œuvre, les termes du contrat qui lie TMSA avec les constructeurs, le montage financier…
La nature du contrat conclue avec ce groupement est le contrat clé en main qui comprend tant la conception que la construction du projet.
Une date d'achèvement fixe (51 mois) et prix forfaitaire pour la construction (9,25 milliards de dirhams dont 7,25 milliards pour la première phase) sont attendus dans ce contrat.
Il est prévu également un package de garanties couvrant l'avance de démarrage, la bonne exécution des travaux, les vices cachés, et la garantie décennale. «C'est un contrat qui répond aux standards internationaux de construction des ports», a affirmé Said Elhadi, directeur de l'Agence spéciale Tanger Med.Tanger Med 2 est également la première infrastructure publique qui, dans le souci de répondre aux normes du respect de l'environnent, a été soumise à une étude d'impact environnemental, a-il précisé.
Trois contrats ont été signés, à cette occasion, devant le Souverain. Il s'agit d'une première convention qui a été conclue entre l'Etat et l'Agence spéciale Tanger Méditerranée (TMSA). Elle fixe les engagements des deux parties en vue de la réussite de ce projet de développement. Un deuxième contrat porte sur la concession du terminal à conteneurs 4 du port Tanger-Med II à Marsa Maroc. Le Troisième contrat porte sur la construction, clés en main, du port Tanger
Med 2, attribué au groupement d'entreprises formé par Besix, Bouygues Travaux publics, Bymaro, Saipem et Somagec.
Philosophie porteuse
En raison de l'importance de cet évènement, les différents signataires de ces contrats ainsi que les ministères concernés ont tenu un point de presse. Ils ont apporté plus de précisions à la presse nationale et internationale qui était sur les lieux pour suivre le lancement des travaux de Tanger-Med 2. En écoutant les explications des différents intervenants lors de cette conférence, l'on comprend clairement que le projet de Tanger-Med 1 et 2 est conçu dans le cadre d'une philosophie bien réfléchie. Une philosophie qui commence déjà à donner ses fruits. Karim Ghellab, ministre de l'Equipement, a d'abord rappelé que le Souverain avait appelé, depuis 2007, à réfléchir aux mesures à prendre pour construire cette importante infrastructure. «Après avoir été ficelé, sur le plan technique, institutionnel ainsi que financier, le projet est aujourd'hui lancé.
En effet, il s'insère dans la continuité de la réussite rencontrée au niveau de Tanger-Med 1, opérationnel depuis 2007 », a-t-il rappelé. Et d'ajouter : «Le Tanger Med 1 est devenu l'un des plus grands ports dans la Méditerranée. Il est classé le 14e ou le 15e port sur le plan mondial. Egalement, grâce à Tanger-Med, le Maroc est passé, au niveau mondial, de la 75e position à la 30e position, en termes d'indice de connectivité. Selon le même indice, le Maroc se trouve à la deuxième position en Afrique, devancé par l'Afrique du Sud et suivi de l'Egypte», a précisé le ministre de l'Equipement.
Le projet Tanger-Med 2 vise à positionner le Maroc en tant que principale porte ouverte en direction des marchés européens, asiatiques et américains. De même, de telles infrastructures permettent d'attirer les investisseurs. Ces derniers choisiront facilement cette plate-forme qui est considérée comme l'une des meilleures en matière de production et d'exportation. Ce serait également une porte qui permettra de créer des postes d'emploi. « Tanger-Med 1 l'a prouvé. Nous espérons que Tanger-Med 2 continuera sur la même lancée. Le port de Tanger-Med contribuera à la création de près de 300.000 emplois et à l'amélioration de la compétitivité. Une superficie de 5 mille hectares est mobilisée pour abriter les unités industrielles souhaitant s'implanter dans cette région et bénéficier des services de haute qualité qu'offre cette structure», a précisé Karim Ghellab.
La voie de la compétitivité
Le Maroc se développe dans un contexte où l'économie se globalise. Le pays a donc besoin de se positionner, d'être compétitif et d'avoir de la visibilité. C'est dans ce cadre que le ministre de l'Economie et des Finances, Salaheddine Mezouar, a placé la vision stratégique de la construction de Tanger-Med. Pour lui, le Maroc dispose d'un positionnement stratégique avantageux. «Mais, dit-il, cette position ne peut être avantageuse que si elle est transformée en avantage logistique. Un privilège qui fait une différenciation par rapport aux autres». En dépit des changements que connaît l'économie mondiale, le Maroc a décidé de poursuivre ses choix stratégiques en matière de positionnement et de compétitivité. C'est le cas en ce qui concerne le projet de construction du port Tanger-Med 2, a souligné Mezouar lors du point de presse. «Le projet du port Tanger-Med 2 vient confirmer la poursuite des ambitions de positionnement stratégique et de compétitivité du Maroc, notamment en termes de logistique.
Il fallait nécessairement continuer par rapport aux choix stratégiques du pays. Si, dans cette conjoncture difficile, plusieurs pays et investisseurs ont décidé de suspendre leurs investissements, le Maroc a, cependant, décidé de poursuivre son ambition de positionnement en termes de logistique. Quand la crise passera, le marché bénéficiera aux pays qui ont osé investir et renforcer leur compétitivité», a-t-il souligné.
Il a également insisté sur le rôle joué par l'Etat qui a décidé de soutenir ce projet stratégique.
Pour sa part, Said Elhadi, directeur de l'Agence spéciale Tanger-Med, a présenté les caractéristiques de Tanger-Med 2, le processus de sa mise en œuvre, les termes du contrat qui lie TMSA avec les constructeurs, le montage financier…
Construction clés en main
Le contrat de construction de Tanger Med a été attribué au groupement composé de cinq sociétés, qui a fait l'offre la plus compétitive. Chacune des cinq sociétés détiennent 20% du groupement. Il s'agit de Besix (Belgique), Bouygues Travaux Publics (France), Bymaro (Maroc), Saipem (Italie) et Somagec (Maroc).La nature du contrat conclue avec ce groupement est le contrat clé en main qui comprend tant la conception que la construction du projet.
Une date d'achèvement fixe (51 mois) et prix forfaitaire pour la construction (9,25 milliards de dirhams dont 7,25 milliards pour la première phase) sont attendus dans ce contrat.
Il est prévu également un package de garanties couvrant l'avance de démarrage, la bonne exécution des travaux, les vices cachés, et la garantie décennale. «C'est un contrat qui répond aux standards internationaux de construction des ports», a affirmé Said Elhadi, directeur de l'Agence spéciale Tanger Med.Tanger Med 2 est également la première infrastructure publique qui, dans le souci de répondre aux normes du respect de l'environnent, a été soumise à une étude d'impact environnemental, a-il précisé.
