Il a également annoncé sa nouvelle stratégie pour séduire un public de plus en plus dur à satisfaire. L'air confiant, le responsable a partagé avec l'assistance les chiffres et les résultats plutôt positifs du bilan de 20 ans d'existence. Bien à l'aise, l'homme, qui dirigeait la chaîne depuis huit mois maintenant, n'a pas caché ses grandes ambitions pour faire de «2M une chaîne de proximité qui rassemble les Marocains et les ressemble». Une envie et surtout un besoin d'amélioration bien légitime dans un paysage audiovisuel extrêmement concurrentiel. Plus de 350 serait le nombre des chaînes satellitaires auxquelles ont accès gratuitement les téléspectateurs marocains. D'après les chiffres avancés par le directeur de 2M, les chaînes nationales arrivent tout de même à faire face ''au déluge'' et à grignoter un précieux 50% des parts d'audience. La chaîne d'Aïn Sebaâ, elle, se taille la part du lion avec 29%. Un chiffre qui consolide sa position de leader national. La bonne nouvelle que S. Cheïkh a annoncée avec beaucoup de fierté reste les quatre points que les chaînes nationales ont gagné, les 12 derniers mois, aux dépens de leurs farouches concurrents satellitaires dont trois points rien que pour 2M.
Explication de cet «exploit»... «C'est une belle performance que nous avons réalisée grâce à l'amélioration de la qualité de nos programmes et à notre politique d'encouragement de la fiction nationale», explique le responsable. Chiffres à l'appui, S. Cheïkh a analysé les 200 meilleurs scores d'audience réalisés sur les 12 derniers mois. Les meilleures audiences reviennent sans conteste à la ''fiction nationale'' avec 68%, suivies de loin par les émissions d'information (tous genres confondus) avec 19%. Des données qui ont poussé les décideurs de la chaîne d'Aïn Sebaâ à orienter leurs efforts vers cette niche d'audimat dans l'élaboration de leur nouvelle opération ''séduction''. «Le budget accordé à la production nationale a passé de 3 à 4 millions DH entre 2M et la TVM, il y a dix ans, à 80 millions DH en 2008. C'est dire le grand soutien que nous portons aux téléfilms, feuilletons, capsules et autres sitcoms marocains. D'ailleurs, nous passons à 300 unités produites par an», déclare S. Cheïkh qui n'oublie pas d'insister sur l'importance de la qualité dans ce processus. En plus de «la quantité des ''fictions'' qui vont être multipliées rapidement», le responsable a annoncé que les nouveaux produits passeront par de nouveaux canaux avant d'être diffusés sur le petit écran.
Ainsi, l'écriture scénaristique, qui est l'un des points noirs de la fiction nationale, 2M va essayer de l'améliorer en mettant en place des contrats de développement d'écriture. Il s'agit de financer des ateliers spécialisés afin de contrôler la qualité dès le début. Toujours dans le sens de l'encouragement de la production nationale, la chaîne procédera à un redéploiement de ses investissements consacrés auparavant à l'acquisition de séries étrangères. Ces nouveaux moyens seront injectés dans la production des téléfilms et de feuilletons nationaux. Une bonne nouvelle pour les artistes marocains qui doivent redoubler d'imagination pour séduire les décideurs à la chaîne d'Aïn Sebaâ et les téléspectateurs bien exigeants. Sur un autre niveau, 2M mise sur les programmes de divertissement pour satisfaire un public de plus en plus attiré par les chaînes arabes et étrangères.
D'après son directeur général, la chaîne va renforcer la qualité des produits en les variant. «Sahrane maâk lila», «Korsa», «Korsa live», «Ach khsarti ila dhakti» et bien d'autres rendez-vous... sont réservés aux jeunes et au moins jeunes en plus des rendez-vous habituels tels «Chada Alhane», «Alkhalidate» et «Sahra lakoum». Le social et le politique seront également de nouveaux créneaux que 2M va investir avec de nouvelles émissions comme «lkhayt Labiad» qui marque le grand retour de Nassima Lhour, «Noukat alalhourouf» et «polémique» dont l'identité des animateurs n'est pas encore dévoilée. A l'âge de 20 ans, 2M serait à une étape cruciale de son existence. Entre la concurrence rude nationale et surtout internationale, ses ambitions de leader et ses besoins d'évolution, la chaîne d'Aïn Sebaâ a beaucoup à gagner en séduisant un téléspectateur de plus en plus difficile à satisfaire et surtout à fidéliser.
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Explication de cet «exploit»... «C'est une belle performance que nous avons réalisée grâce à l'amélioration de la qualité de nos programmes et à notre politique d'encouragement de la fiction nationale», explique le responsable. Chiffres à l'appui, S. Cheïkh a analysé les 200 meilleurs scores d'audience réalisés sur les 12 derniers mois. Les meilleures audiences reviennent sans conteste à la ''fiction nationale'' avec 68%, suivies de loin par les émissions d'information (tous genres confondus) avec 19%. Des données qui ont poussé les décideurs de la chaîne d'Aïn Sebaâ à orienter leurs efforts vers cette niche d'audimat dans l'élaboration de leur nouvelle opération ''séduction''. «Le budget accordé à la production nationale a passé de 3 à 4 millions DH entre 2M et la TVM, il y a dix ans, à 80 millions DH en 2008. C'est dire le grand soutien que nous portons aux téléfilms, feuilletons, capsules et autres sitcoms marocains. D'ailleurs, nous passons à 300 unités produites par an», déclare S. Cheïkh qui n'oublie pas d'insister sur l'importance de la qualité dans ce processus. En plus de «la quantité des ''fictions'' qui vont être multipliées rapidement», le responsable a annoncé que les nouveaux produits passeront par de nouveaux canaux avant d'être diffusés sur le petit écran.
Ainsi, l'écriture scénaristique, qui est l'un des points noirs de la fiction nationale, 2M va essayer de l'améliorer en mettant en place des contrats de développement d'écriture. Il s'agit de financer des ateliers spécialisés afin de contrôler la qualité dès le début. Toujours dans le sens de l'encouragement de la production nationale, la chaîne procédera à un redéploiement de ses investissements consacrés auparavant à l'acquisition de séries étrangères. Ces nouveaux moyens seront injectés dans la production des téléfilms et de feuilletons nationaux. Une bonne nouvelle pour les artistes marocains qui doivent redoubler d'imagination pour séduire les décideurs à la chaîne d'Aïn Sebaâ et les téléspectateurs bien exigeants. Sur un autre niveau, 2M mise sur les programmes de divertissement pour satisfaire un public de plus en plus attiré par les chaînes arabes et étrangères.
D'après son directeur général, la chaîne va renforcer la qualité des produits en les variant. «Sahrane maâk lila», «Korsa», «Korsa live», «Ach khsarti ila dhakti» et bien d'autres rendez-vous... sont réservés aux jeunes et au moins jeunes en plus des rendez-vous habituels tels «Chada Alhane», «Alkhalidate» et «Sahra lakoum». Le social et le politique seront également de nouveaux créneaux que 2M va investir avec de nouvelles émissions comme «lkhayt Labiad» qui marque le grand retour de Nassima Lhour, «Noukat alalhourouf» et «polémique» dont l'identité des animateurs n'est pas encore dévoilée. A l'âge de 20 ans, 2M serait à une étape cruciale de son existence. Entre la concurrence rude nationale et surtout internationale, ses ambitions de leader et ses besoins d'évolution, la chaîne d'Aïn Sebaâ a beaucoup à gagner en séduisant un téléspectateur de plus en plus difficile à satisfaire et surtout à fidéliser.
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