L'ARTTC élit un nouveau bureau

Placée en cinquième et dernière position, l'élection du nouveau président a bénéficié d'un premier traitement d'autant que ni le président partant, Abdarrahim Bougueja, ni les membres de l'ancien bureau dirigeant ne se sont présentés à cette Assemblée générale. Surpris et étonnés par cette absence, les 27 membres de l'association ont confirmé avoir reçu des convocations de ce même bureau administratif pour assister à la réunion. Ces affilés assidus ont ainsi désigné à l'unanimité, Rachid Bouamara, nouveau président de cet organe associatif qui couvre la métropole et sa région. Par ailleurs, les membres ont approuvé à l'unanimité les rapports moral et financier de l'exercice 2008 ainsi que le quitus définitif du compte. S'occupant des affaires du secteur du transport touristique professionnel, le président élu aura à coopérer avec les propriétaires des attelages touristiques pour la normalisation et la standardisation du secteur. En effet, Rachid Bouamara, a rappelé dans son discours, l'importance du transport touristique dans le développement du tourisme. Il a affirmé, par ailleurs, que les objectifs du nouveau bureau sont multiples.

Ces neuf membres composants auront à être actifs et possesseurs d'un grand dynamisme. Durant les trois ans que durera son élection, le nouveau bureau aura à assister et collaborer avec le président de l'ARTTC pour renforcer les relations et les liens de solidarité et de mutation entre les 37 membres qui cotisent dans la caisse de l'association. En outre, les membres du bureau s'intéresseront à rehausser l'image de marque de l'activité du transport touristique dans la région du Grand Casablanca. Le bureau va travailler, toutefois, en étroite collaboration avec les instances ministérielles pour lutter contre les failles du secteur.
Le nouveau statut de la profession, qui a vu le jour au cours de cette assemblée, dicte que dans l'intérêt de la profession des études sur les questions relatives au métier vont être réalisées. Ces dernières vont veiller à maintenir un haut niveau de qualité de la profession ainsi que les valeurs morales régissant le fonctionnement du métier.

Véritable plaque tournante de l'industrie touristique, le transport touristique revêt un caractère important compte tenu des enjeux et des défis auxquels il se doit de répondre. À la fois moyen d'accès et de liaison entre les destinations, et aussi facilitateur du déplacement des touristes à l'intérieur du pays, il est devenu au fil du temps une composante indissociable de l'offre touristique de la destination Casablanca et du package proposé par les différents acteurs de la chaîne de valeur touristique. Consciente de ce rôle grandissant de ce secteur, l'association ARTTC, qui comprend selon l'article 2 de l'actuel statut organisant, le pôle du Grand Casablanca et 3 autres régions qui sont Rabat-Salé-Zemmour-Zaër, Meknès-Tafilalet et Chaouia, va procéder à l'actualisation de la base de données des transporteurs touristiques et à l'évaluation des besoins à moyen terme. Il aura aussi pour mission de mettre en place des mécanismes à même d'assurer un équilibre entre l'offre et la demande.
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Les règlements en vigueur

Selon l'article 11 du statut, le bureau se réunit au minimum une fois par mois. Il peut également le faire à la convocation de son président ou à la demande du 1/3 de ses membres. Ainsi, l'association est administrée par un bureau composé d'un président, de deux vice-présidents, d'un secrétaire général et d'un secrétaire général-adjoint puis d'un trésorier et d'un trésorier adjoint. La perte de la qualité du membre peut être recouverte avec une démission déposée auprès du bureau et acceptée par l'assemblée générale. Elle pourra être reçue, également par la radiation prononcée par l'assemblée générale à l'encontre du membre soit pour défaut de paiement et ses cotisations, soit pour motifs graves, soit encore pour non-respect des dispositions de l'actuel statut, après avoir entendu la défense du membre. Par ailleurs, les ressources de l'association se composent des cotisations des membres, des subventions accordées par les autorités, les organismes publics ou privés et de tout apport non interdit par les lois.