Le troisième trimestre de l'année 2009 a été bouclé sur un taux de croissance économique de l'ordre de 5,6%, pas loin de ce qu'a été réalisé une année auparavant (5,7%). Mais à prix courants, le Produit intérieur brut (PIB) n'a marqué qu'une augmentation de 4,4% par rapport au même trimestre de l'année 2008, soit une diminution du niveau général des prix de 1,2%. Quoiqu'il en soit, cette croissance résulte conjointement, selon la note d'information sur les comptes nationaux du troisième trimestre de 2009 publié hier par le Haut Commissariat au Plan, de l'augmentation de la valeur ajoutée agricole en volume de 26% au lieu de 16,1% et de la hausse de 2,6% du PIB hors agriculture au lieu de 4,4% une année auparavant. Par secteurs d'activité, les taux de croissance enregistrés sont en général en deçà de ceux observés le même trimestre de l'année précédente. Ainsi, les activités minières et énergétiques ont accusé une baisse de 5,9% contre une hausse de 0,3% suite au recul de 18,4% au lieu de 4,8% pour les mines et une augmentation de 2,5% au lieu de 4,1% pour l'électricité et eau. Les activités des industries de transformation ont affiché une augmentation limitée de 0,4% contre 2,6%, alors que celles des bâtiments et travaux publics ont marqué une quasi stagnation contre une hausse de 11,8%. Les services ont, en revanche, marqué globalement une hausse de 4% contre 5,3% une année plus tôt.
Alors que les « hôtels et restaurants » ont vu leur activité reculer de 2,1%, contre une augmentation de 1,1%. Des hausses d'activités ont été relevées dans d'autres activités : les postes et télécommunications de 3,1% contre 8,1% et le transport de 1,3% au lieu de 2,1% pour le troisième trimestre de 2008; les activités financières de 6,4% au lieu de 3,5%; le commerce de 0,4% au lieu de 3,6%; les services rendus aux entreprises et services personnels de 3,3% contre une stagnation; les services rendus par l'administration publique générale et sécurité de 7,5% contre 4,2% et ceux de l'éducation, de la santé et de l'action sociale de presque le même taux de croissance de 8,8% que le trimestre de l'année écoulée. Pour rappel, les prévisions de croissance économique pour toute l'année 2009 diffèrent en passant d'un organisme à un autre. Ainsi le Haut Commissariat au plan (HCP) table sur un taux de l'ordre de 5,3%.
La valeur ajoutée du secteur agricole devrait s'accroître, selon le HCP, de 25,2%, en raison des bons résultats de la campagne agricole. Par contre, le rythme de croissance des activités non agricoles devrait atteindre 2,3%, soit le plus bas niveau de cette décennie, contre environ 5% en moyenne sur la période 2000-2008. Par composante du PIB, la croissance économique en 2009 continuerait d'être tirée par la demande intérieure qui, malgré son ralentissement, augmenterait de 5,9% en volume, au lieu de 10% en 2008. Du côté du Centre marocain de conjoncture (CMC), les prévisions sont presque du même ordre. La croissance se situerait à hauteur de 5,2% en 2009, mais à condition que la crise économique mondiale se stabilise. Sinon, la croissance devrait chuter à 4,8%. Pour les autres, ils étaient un peu plus optimistes. Tel le cas du ministère de l'Economie et des Finances, pour qui le taux de croissance économique est estimé à 5,8%, avant qu'il ne le revoie à la baisse (5,3% actuellement). Quant à l'institution de Bretton-Woods, le Fonds monétaire international (FMI), il l'évalue à 5,5%. Certes, en matière de prévision, chacun y va de son pronostic, mais dans tous les cas, le Maroc se situe largement au-dessus de la moyenne des pays du Maghreb (3,2%) selon le FMI, confirmant la résilience de l'économie nationale.
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Alors que les « hôtels et restaurants » ont vu leur activité reculer de 2,1%, contre une augmentation de 1,1%. Des hausses d'activités ont été relevées dans d'autres activités : les postes et télécommunications de 3,1% contre 8,1% et le transport de 1,3% au lieu de 2,1% pour le troisième trimestre de 2008; les activités financières de 6,4% au lieu de 3,5%; le commerce de 0,4% au lieu de 3,6%; les services rendus aux entreprises et services personnels de 3,3% contre une stagnation; les services rendus par l'administration publique générale et sécurité de 7,5% contre 4,2% et ceux de l'éducation, de la santé et de l'action sociale de presque le même taux de croissance de 8,8% que le trimestre de l'année écoulée. Pour rappel, les prévisions de croissance économique pour toute l'année 2009 diffèrent en passant d'un organisme à un autre. Ainsi le Haut Commissariat au plan (HCP) table sur un taux de l'ordre de 5,3%.
La valeur ajoutée du secteur agricole devrait s'accroître, selon le HCP, de 25,2%, en raison des bons résultats de la campagne agricole. Par contre, le rythme de croissance des activités non agricoles devrait atteindre 2,3%, soit le plus bas niveau de cette décennie, contre environ 5% en moyenne sur la période 2000-2008. Par composante du PIB, la croissance économique en 2009 continuerait d'être tirée par la demande intérieure qui, malgré son ralentissement, augmenterait de 5,9% en volume, au lieu de 10% en 2008. Du côté du Centre marocain de conjoncture (CMC), les prévisions sont presque du même ordre. La croissance se situerait à hauteur de 5,2% en 2009, mais à condition que la crise économique mondiale se stabilise. Sinon, la croissance devrait chuter à 4,8%. Pour les autres, ils étaient un peu plus optimistes. Tel le cas du ministère de l'Economie et des Finances, pour qui le taux de croissance économique est estimé à 5,8%, avant qu'il ne le revoie à la baisse (5,3% actuellement). Quant à l'institution de Bretton-Woods, le Fonds monétaire international (FMI), il l'évalue à 5,5%. Certes, en matière de prévision, chacun y va de son pronostic, mais dans tous les cas, le Maroc se situe largement au-dessus de la moyenne des pays du Maghreb (3,2%) selon le FMI, confirmant la résilience de l'économie nationale.
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