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Cette causerie a été animée par le Pr. Mohamed Ould Ambala, alem de Mauritanie et conseiller principal à la présidence mauritanienne, sur le thème: «L'Ijtihad au regard de l'intérêt général de l'Etat et de la société», partant du verset coranique: «Nulle bête marchant sur Terre, nul oiseau volant de ses ailes, qui ne soit comme vous en communauté. Nous n'avons rien omis d'écrire dans le Livre. Puis, c'est vers leur Seigneur qu'ils seront ramenés».
Le conférencier a souligné que le verset objet de cette causerie démontre que le Livre saint a embrassé l'ensemble des questions et préoccupations qui se rapportent à la chose religieuse en ce qu'il établit les règles et les principes devant guider la communauté des croyants et traite divers domaines en rapport avec l'agencement parfait de la vie ici-bas. C'est pourquoi la chariâ a ouvert la voie devant l'Ijtihad pour mieux expliciter le message coranique et clarifier les questions qui peuvent surgir au gré de l'évolution de la communauté, a-t-il précisé.
Le conférencier, qui a défini l'Ijtihad comme étant l'effort dans la mise à contribution de toutes les capacités mentales et cognitives pour une meilleure compréhension du message coranique en vue d'en tirer les règles de conduite et régler les situations contextuelles, a précisé que cette mission incombe aux ouléma qui sont bien au fait des questions doctrinales et qui jouissent des qualités intellectuelles requises pour appréhender les textes canoniques, conformément au verset coranique de la sourate «Annahl»: «Demandez donc aux gens du rappel si vous ne savez pas».
Dans cette optique, a-t-il expliqué, la religion islamique édicte des règles et des normes à respecter pour quiconque est investit de la mission de l'Ijtihad, ce qui ne signifie en rien que la porte de l'Ijtihad est fermée aux autres membres de la communauté, pourvu qu'ils respectent les règles en la matière. Le Pr. Ould Ambala a, par la suite, abordé la question de l'Ijtihad en rapport avec l'intérêt général, soulignant que l'un des paramètres fondamentaux de l'Ijtihad consiste à veiller, dans l'effort de jurisprudence, à l'intérêt général de la communauté, citant à ce propos toutes les compilations qui ont été produites par les éminents ouléma aux différentes époques de l'Islam et qui ont tenu compte des intérêts suprêmes de chaque collectivité, selon les contingences qui lui sont propres. Il s'est référé à cet égard à plusieurs exemples illustrant le recours des premiers califes à l'Ijtihal, en l'absence de textes coraniques ou de tradition du Prophète explicites, pour édicter des règles participant de l'organisation de la communauté et de l'édification de l'Etat islamique. Ainsi en a été des modalités de dévolution du califat à la mort du Prophète, a dit le conférencier, relevant que chacun des quatre premiers califes orthodoxes a fait acte d'Ijtihad dans ce domaine selon l'exigence de préserver l'intérêt général de la Oumma.
Il a également mentionné tout le travail méritoire accompli par le calife Omar Ibn Al Khattab qui a introduit de nouvelles normes à la gestion de l'Etat et instauré divers démembrements et services qui n'existaient pas auparavant, au niveau de l'armée, de l'administration et de la prise en charge du domaine social.
Le conférencier a enfin appelé à ce que les ouléma puissent être associés aux efforts d'élaboration des lois en ce sens qu'ils sont bien au fait des subtilités du corpus juridique religieux pour un meilleur accommodement avec les affaires de la vie quotidienne.
Il a également souligné que S.M. le Roi Mohammed VI, Amir Al Mouminine, est fidèle à ligne de conduite, expliquant que le Souverain associe les ouléma du Royaume à la gestion religieuse et à la promulgation des lois.
Au terme de cette causerie, S.M. le Roi a été salué par Mohamed Ould Ambala, alem de Mauritanie et conseiller principal à la présidence mauritanienne, Anouar Kbibech, président du Rassemblement des musulmans de France (de la communauté marocaine résidant en France), Mohamed Al-Mamoun Fadel Mbaki, prédicateur et maître de la «Tarika Mouridia» (Sénégal), Ahmed Ayyan Tiam, président de la Commission nationale pour la concertation sur l'observation du croissant lunaire (Sénégal).
Le Souverain a été également salué par Haj Edkabola Fisso, secrétaire général adjoint de l'Union islamique (Bénin), Mohamed Joumâa Othmane, responsable du département de la «Daâwa» et de la culture relevant du Comité des musulmans d'Afrique (Bénin), Abdellatif Oubada, alem d'Algérie, Ihssane Mustapha, président du Centre «Rassael Annour» (Turquie), Mohamed Ahmad Chafaï, président de l'Association nigérienne de la fraternité islamique, premier vice- président du Conseil islamique (Niger).
S.M. le Roi a été salué aussi par Abdellah Ben Idriss Aboubakr Miga, doyen de la Faculté de la chariâ (Université islamique de Say au Niger), Ahmed Maabad Abdelkarim, professeur au département «Al-Hadith» à la Faculté des fondements de la religion et de la «Daâwa» (Egypte), Jamal Abou Al-Honoud, récitateur palestinien, et Ahmed Idriss Al-Boujoufi, membre de l'Union des imams (de la communauté marocaine résidant aux Pays-Bas).
Par la suite, le ministre des Habous et des Affaires islamiques, Ahmed Toufiq, a présenté à S.M. le Roi, Amir Al Mouminine, un enregistrement du «Moushaf Mohammadi» récité, selon la méthode «Warch», par Abdelkébir El-Hadidi, Noureddine El Azouzi et Mohamed Erraoui. Cet enregistrement est réalisé sur cassettes ainsi que sur disques laser-audio et MP3.
Le conférencier a souligné que le verset objet de cette causerie démontre que le Livre saint a embrassé l'ensemble des questions et préoccupations qui se rapportent à la chose religieuse en ce qu'il établit les règles et les principes devant guider la communauté des croyants et traite divers domaines en rapport avec l'agencement parfait de la vie ici-bas. C'est pourquoi la chariâ a ouvert la voie devant l'Ijtihad pour mieux expliciter le message coranique et clarifier les questions qui peuvent surgir au gré de l'évolution de la communauté, a-t-il précisé.
Le conférencier, qui a défini l'Ijtihad comme étant l'effort dans la mise à contribution de toutes les capacités mentales et cognitives pour une meilleure compréhension du message coranique en vue d'en tirer les règles de conduite et régler les situations contextuelles, a précisé que cette mission incombe aux ouléma qui sont bien au fait des questions doctrinales et qui jouissent des qualités intellectuelles requises pour appréhender les textes canoniques, conformément au verset coranique de la sourate «Annahl»: «Demandez donc aux gens du rappel si vous ne savez pas».
Dans cette optique, a-t-il expliqué, la religion islamique édicte des règles et des normes à respecter pour quiconque est investit de la mission de l'Ijtihad, ce qui ne signifie en rien que la porte de l'Ijtihad est fermée aux autres membres de la communauté, pourvu qu'ils respectent les règles en la matière. Le Pr. Ould Ambala a, par la suite, abordé la question de l'Ijtihad en rapport avec l'intérêt général, soulignant que l'un des paramètres fondamentaux de l'Ijtihad consiste à veiller, dans l'effort de jurisprudence, à l'intérêt général de la communauté, citant à ce propos toutes les compilations qui ont été produites par les éminents ouléma aux différentes époques de l'Islam et qui ont tenu compte des intérêts suprêmes de chaque collectivité, selon les contingences qui lui sont propres. Il s'est référé à cet égard à plusieurs exemples illustrant le recours des premiers califes à l'Ijtihal, en l'absence de textes coraniques ou de tradition du Prophète explicites, pour édicter des règles participant de l'organisation de la communauté et de l'édification de l'Etat islamique. Ainsi en a été des modalités de dévolution du califat à la mort du Prophète, a dit le conférencier, relevant que chacun des quatre premiers califes orthodoxes a fait acte d'Ijtihad dans ce domaine selon l'exigence de préserver l'intérêt général de la Oumma.
Il a également mentionné tout le travail méritoire accompli par le calife Omar Ibn Al Khattab qui a introduit de nouvelles normes à la gestion de l'Etat et instauré divers démembrements et services qui n'existaient pas auparavant, au niveau de l'armée, de l'administration et de la prise en charge du domaine social.
Le conférencier a enfin appelé à ce que les ouléma puissent être associés aux efforts d'élaboration des lois en ce sens qu'ils sont bien au fait des subtilités du corpus juridique religieux pour un meilleur accommodement avec les affaires de la vie quotidienne.
Il a également souligné que S.M. le Roi Mohammed VI, Amir Al Mouminine, est fidèle à ligne de conduite, expliquant que le Souverain associe les ouléma du Royaume à la gestion religieuse et à la promulgation des lois.
Au terme de cette causerie, S.M. le Roi a été salué par Mohamed Ould Ambala, alem de Mauritanie et conseiller principal à la présidence mauritanienne, Anouar Kbibech, président du Rassemblement des musulmans de France (de la communauté marocaine résidant en France), Mohamed Al-Mamoun Fadel Mbaki, prédicateur et maître de la «Tarika Mouridia» (Sénégal), Ahmed Ayyan Tiam, président de la Commission nationale pour la concertation sur l'observation du croissant lunaire (Sénégal).
Le Souverain a été également salué par Haj Edkabola Fisso, secrétaire général adjoint de l'Union islamique (Bénin), Mohamed Joumâa Othmane, responsable du département de la «Daâwa» et de la culture relevant du Comité des musulmans d'Afrique (Bénin), Abdellatif Oubada, alem d'Algérie, Ihssane Mustapha, président du Centre «Rassael Annour» (Turquie), Mohamed Ahmad Chafaï, président de l'Association nigérienne de la fraternité islamique, premier vice- président du Conseil islamique (Niger).
S.M. le Roi a été salué aussi par Abdellah Ben Idriss Aboubakr Miga, doyen de la Faculté de la chariâ (Université islamique de Say au Niger), Ahmed Maabad Abdelkarim, professeur au département «Al-Hadith» à la Faculté des fondements de la religion et de la «Daâwa» (Egypte), Jamal Abou Al-Honoud, récitateur palestinien, et Ahmed Idriss Al-Boujoufi, membre de l'Union des imams (de la communauté marocaine résidant aux Pays-Bas).
Par la suite, le ministre des Habous et des Affaires islamiques, Ahmed Toufiq, a présenté à S.M. le Roi, Amir Al Mouminine, un enregistrement du «Moushaf Mohammadi» récité, selon la méthode «Warch», par Abdelkébir El-Hadidi, Noureddine El Azouzi et Mohamed Erraoui. Cet enregistrement est réalisé sur cassettes ainsi que sur disques laser-audio et MP3.
