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Cette causerie a été animée par Ahmed Toufiq, ministre des Habous et des Affaires islamiques, sur le thème «Le discours religieux, ses bases et ses manifestations», partant du verset coranique : «C'est Lui qui a envoyé à des gens sans Livre un Messager des leurs qui leur récite Ses versets, les purifie et leur enseigne le Livre et la Sagesse, bien qu'ils étaient auparavant dans un égarement évident».
Le conférencier a souligné que le discours sur la chose religieuse exige de se conformer à des normes et règles pour barrer la route aux interprétations abusives et tendancieuses qui pourraient alimenter la discorde au sein de la communauté, et décliner une approche correcte de la chose religieuse.
Il a ajouté que tout discours sur la religion et sur les questions qui y sont inhérentes au sein de la communauté de l'Islam doit être appréhendé en référence au verset coranique objet de cette causerie, expliquant que la parole du Prophète pour la guidance des fidèles implique la récitation du Saint Coran, son apprentissage aux fidèles pour qu'ils s'en imprègnent afin de purifier leur âme et assurer une application saine du message coranique dans toutes ses manifestations.
Cette tâche a été accomplie par le Messager de Dieu de façon exemplaire de sorte qu'elle a constitué un modèle pour ses successeurs dans la prise en charge des affaires religieuses de la communauté et qui ont su joindre la parole aux actes pour véhiculer au mieux le message divin.
Cette mission implique des responsabilités à divers niveaux au sein de la communauté à commencer par l'institution de «Imarat Al Mouminine» (Commanderie des Croyants), des oulémas et du reste des fidèles, a indiqué M. Toufiq.
Le rôle d'Amir Al Mouminine consiste à garantir la quiétude morale et spirituelle des fidèles, à répandre équité et justice et à réhabiliter le rôle de l'institution des oulémas. Ces derniers sont investis de la mission de répondre aux besoins des fidèles en matière religieuse au moment où le discours sur la religion emprunte différents canaux non usités auparavant, notamment la télévision et l'Internet, l'objectif étant d'éviter les dérives et les mauvaises interprétations que véhiculent ces canaux à travers des avis et des approches sans rapport avec les réalités contextuelles.
Les oulémas ont aussi pour mission de préserver la quiétude spirituelle des fidèles et d'assurer un bon encadrement des imams et des prédicateurs, qui se doivent à leur tour d'allier un bon niveau académique et une connaissance parfaite des réalités historiques et actuelles, a souligné le conférencier. Cette mission a été clairement définie par Le Très-Haut dans le verset coranique de la Sourate Louqman : «Et lorsque Louqman dit à son fils tout en l'exhortant: «mon fils, ne donne pas d'associé à Allah, car l'association à (Allah) est vraiment une injustice énorme».
Le conférencier a indiqué à ce propos que toute la finalité du discours sur la religion se focalise sur l'idée de l'unicité de Dieu avec toutes les significations que ce précepte implique dans toutes les manifestations de la vie de l'individu et de la collectivité.
M. Toufiq a expliqué la teneur de ce principe cardinal qu'est l'unicité de Dieu, soulignant que le verset coranique dans lequel le sage Louqman prodigue conseils à son fils dicte le comportement religieux recommandable pour tout musulman qui doit vouer sa vie à rendre grâce à Dieu pour ses bienfaits, et à recommander le bien et à déconseiller le mal. Le conférencier a relevé que cette ligne de conduite est aux antipodes de credo prônés par les tenants du post-modernisme qui incitent à favoriser l'égocentrisme, l'indifférence et le narcissisme.
Au terme de cette causerie, S.M. le Roi Mohammed VI a été salué par plusieurs oulémas prenant part aux causeries religieuses du mois sacré de Ramadan 1431.
Il s'agit de Hassan Chafai, alem d'Al Azhar Acharif (Egypte), Abdallah Ben Mohamad Val, alem de Mauritanie, Mohamed Mahmoud Cheikh Laghzaoui, alem (Mauritanie), Ammar El Talbi, alem d'Algérie, Abou El Hassan Al Allioui, directeur du cabinet du ministre tunisien des Affaires religieuses, Mohamed Taher Al-Rizki, enseignant à l'université Zeitouna (Tunisie), et Cheikh Mohamed Salaheddine Mestaoui, membre du Conseil islamique de Tunisie.
S.M. le Roi a été également salué par Jaber Idriss Aouicha, alem du Soudan, Ahmed Hassan Makki, recteur de l'université des études africaines (Soudan), Abou Bakr Mawlaoui Alaingabwel, président de l'université du Centre de la culture sunnite islamique, et secrétaire général de l'association des oulémas de la Sounna à Kerala, en Inde.
Le Souverain a été aussi salué par Hussein Ben Mohamed Thakafi, vice-président de l'université du Centre de la culture sunnite islamique à Kerala (Inde), Ahmad Ali Saifi, directeur du Centre de la Daâwa islamique pour l'Amérique Latine (Brésil), et Hamza Youssef, président du Conseil d'administration de l'Institut et la Faculté Zeitouna en Californie (Etats-Unis).
Par la suite, le ministre des Habous et des Affaires islamiques a présenté à S.M. le Roi, Amir Al Mouminine, un tableau (1,35-2,42 mètres) portant une transcription intégrale du Saint Coran, réalisé par le département des Habous et des Affaires islamiques.
Cette œuvre a été confectionnée par l'artiste Mohamed Lamâalmi sous forme d'une mosaïque de 120 tableaux miniaturisés sur lesquels est transcrit en calligraphie marocaine le texte du Saint Coran selon la méthode Warch.
Le conférencier a souligné que le discours sur la chose religieuse exige de se conformer à des normes et règles pour barrer la route aux interprétations abusives et tendancieuses qui pourraient alimenter la discorde au sein de la communauté, et décliner une approche correcte de la chose religieuse.
Il a ajouté que tout discours sur la religion et sur les questions qui y sont inhérentes au sein de la communauté de l'Islam doit être appréhendé en référence au verset coranique objet de cette causerie, expliquant que la parole du Prophète pour la guidance des fidèles implique la récitation du Saint Coran, son apprentissage aux fidèles pour qu'ils s'en imprègnent afin de purifier leur âme et assurer une application saine du message coranique dans toutes ses manifestations.
Cette tâche a été accomplie par le Messager de Dieu de façon exemplaire de sorte qu'elle a constitué un modèle pour ses successeurs dans la prise en charge des affaires religieuses de la communauté et qui ont su joindre la parole aux actes pour véhiculer au mieux le message divin.
Cette mission implique des responsabilités à divers niveaux au sein de la communauté à commencer par l'institution de «Imarat Al Mouminine» (Commanderie des Croyants), des oulémas et du reste des fidèles, a indiqué M. Toufiq.
Le rôle d'Amir Al Mouminine consiste à garantir la quiétude morale et spirituelle des fidèles, à répandre équité et justice et à réhabiliter le rôle de l'institution des oulémas. Ces derniers sont investis de la mission de répondre aux besoins des fidèles en matière religieuse au moment où le discours sur la religion emprunte différents canaux non usités auparavant, notamment la télévision et l'Internet, l'objectif étant d'éviter les dérives et les mauvaises interprétations que véhiculent ces canaux à travers des avis et des approches sans rapport avec les réalités contextuelles.
Les oulémas ont aussi pour mission de préserver la quiétude spirituelle des fidèles et d'assurer un bon encadrement des imams et des prédicateurs, qui se doivent à leur tour d'allier un bon niveau académique et une connaissance parfaite des réalités historiques et actuelles, a souligné le conférencier. Cette mission a été clairement définie par Le Très-Haut dans le verset coranique de la Sourate Louqman : «Et lorsque Louqman dit à son fils tout en l'exhortant: «mon fils, ne donne pas d'associé à Allah, car l'association à (Allah) est vraiment une injustice énorme».
Le conférencier a indiqué à ce propos que toute la finalité du discours sur la religion se focalise sur l'idée de l'unicité de Dieu avec toutes les significations que ce précepte implique dans toutes les manifestations de la vie de l'individu et de la collectivité.
M. Toufiq a expliqué la teneur de ce principe cardinal qu'est l'unicité de Dieu, soulignant que le verset coranique dans lequel le sage Louqman prodigue conseils à son fils dicte le comportement religieux recommandable pour tout musulman qui doit vouer sa vie à rendre grâce à Dieu pour ses bienfaits, et à recommander le bien et à déconseiller le mal. Le conférencier a relevé que cette ligne de conduite est aux antipodes de credo prônés par les tenants du post-modernisme qui incitent à favoriser l'égocentrisme, l'indifférence et le narcissisme.
Au terme de cette causerie, S.M. le Roi Mohammed VI a été salué par plusieurs oulémas prenant part aux causeries religieuses du mois sacré de Ramadan 1431.
Il s'agit de Hassan Chafai, alem d'Al Azhar Acharif (Egypte), Abdallah Ben Mohamad Val, alem de Mauritanie, Mohamed Mahmoud Cheikh Laghzaoui, alem (Mauritanie), Ammar El Talbi, alem d'Algérie, Abou El Hassan Al Allioui, directeur du cabinet du ministre tunisien des Affaires religieuses, Mohamed Taher Al-Rizki, enseignant à l'université Zeitouna (Tunisie), et Cheikh Mohamed Salaheddine Mestaoui, membre du Conseil islamique de Tunisie.
S.M. le Roi a été également salué par Jaber Idriss Aouicha, alem du Soudan, Ahmed Hassan Makki, recteur de l'université des études africaines (Soudan), Abou Bakr Mawlaoui Alaingabwel, président de l'université du Centre de la culture sunnite islamique, et secrétaire général de l'association des oulémas de la Sounna à Kerala, en Inde.
Le Souverain a été aussi salué par Hussein Ben Mohamed Thakafi, vice-président de l'université du Centre de la culture sunnite islamique à Kerala (Inde), Ahmad Ali Saifi, directeur du Centre de la Daâwa islamique pour l'Amérique Latine (Brésil), et Hamza Youssef, président du Conseil d'administration de l'Institut et la Faculté Zeitouna en Californie (Etats-Unis).
Par la suite, le ministre des Habous et des Affaires islamiques a présenté à S.M. le Roi, Amir Al Mouminine, un tableau (1,35-2,42 mètres) portant une transcription intégrale du Saint Coran, réalisé par le département des Habous et des Affaires islamiques.
Cette œuvre a été confectionnée par l'artiste Mohamed Lamâalmi sous forme d'une mosaïque de 120 tableaux miniaturisés sur lesquels est transcrit en calligraphie marocaine le texte du Saint Coran selon la méthode Warch.
