Tout le monde en parle, les grands comme les petits, surtout que les marchands de bétail investissent déjà les grandes villes du Royaume. Un tour d'horizon dans les premiers points de vente révèle que la fièvre "acheteuse" n'a pas encore eu lieu. «Les gens demandent souvent les prix des bêtes mais n'achètent pas encore. Ils prennent la température du marché», soutient Abdelhak. Eleveur dans la région de Jamât S'heim, ce dernier est arrivé à Casablanca, il y a deux jours. C'est à Hay Hassani, où il tient son point de vente, qu'il loue un garage d'environ 70m2 monnayant 4.000 DH et il y travaille sans répit depuis maintenant deux jours. «L'offre est abondante, mais une bête de qualité à son prix», souligne-t-il.
Chez lui, un mouton de taille moyenne est cédé à un prix qui varie entre 1.600DH et 2.000 DH. «Quant à une bête de bonne qualité, il faut compter au moins 3.000 DH». Chaque année, il vient s'installer au même endroit. Abdelhak et son frère sont connus des habitants de ce quartier populaire de la métropole.
«Les moutons exposés sont à la portée des bourses moyennes. J'ai même vendu un agneau à 1.300 DH. J'ai vendu sept moutons jusqu'à maintenant. A la demande de mes clients, je les garde jusqu'à la veille de l'Aïd», lance-t-il. Toujours selon lui, les prix sont tout de même un peu élevés pour les bourses modestes. «On n'y peut rien. Le bétail qu'on possède est à moitié élevé par nous-mêmes, et l'autre partie achetée auprès d'autres éleveurs dans la région de Chemaïya. Si on ajoute le prix du loyer du garage, les frais du transport, la nourriture… le prix de revient augmente et avec lui le prix de vente», argumente-t-il.Même justification chez Haj Touhamy, qui loue un garage à 10.000 DH, soit 1.000 DH la journée. Cet éleveur est originaire de la région de Chichaoua. «J'ai des moutons de différentes races et il y en a pour toutes les bourses et pour tous les goûts.
Il y a le "Sardi", la race la plus prisée, dont le phénotype et le gabarit sont assez appréciés par les Marocains, le "Bergui" ou celui de "Temhdite". Les prix varient entre 2.000 et 7.000 DH, selon la qualité et le lieu d'élevage du bétail», explique-t-il. Haj Touhamy indique également que la qualité exige un prix. «Le prix de la nourriture du bétail est cher. Les céréales (blé, maïs, orge), la paille et les autres fourrages coûtent également cher». Selon ses dires, les prix sont justifiés par les dépenses des éleveurs et des vendeurs.
Contacté Saïd Fagouri, directeur de l'Association nationale ovine et carpine, décline l'état des lieux du cheptel disponible cette année. «Nous estimons que l'offre est abondante cette année et que les prix devraient être modérés et compatibles avec le pouvoir d'achat des ménages», soutient le directeur de l'Association. Et d'ajouter : «Nous tablons sur une baisse de 3 DH le kilo cette année. Ainsi, la race "sardi" serait à environ 42 DH le kilo et celle de Temahdite à 35 DH».
Chez lui, un mouton de taille moyenne est cédé à un prix qui varie entre 1.600DH et 2.000 DH. «Quant à une bête de bonne qualité, il faut compter au moins 3.000 DH». Chaque année, il vient s'installer au même endroit. Abdelhak et son frère sont connus des habitants de ce quartier populaire de la métropole.
«Les moutons exposés sont à la portée des bourses moyennes. J'ai même vendu un agneau à 1.300 DH. J'ai vendu sept moutons jusqu'à maintenant. A la demande de mes clients, je les garde jusqu'à la veille de l'Aïd», lance-t-il. Toujours selon lui, les prix sont tout de même un peu élevés pour les bourses modestes. «On n'y peut rien. Le bétail qu'on possède est à moitié élevé par nous-mêmes, et l'autre partie achetée auprès d'autres éleveurs dans la région de Chemaïya. Si on ajoute le prix du loyer du garage, les frais du transport, la nourriture… le prix de revient augmente et avec lui le prix de vente», argumente-t-il.Même justification chez Haj Touhamy, qui loue un garage à 10.000 DH, soit 1.000 DH la journée. Cet éleveur est originaire de la région de Chichaoua. «J'ai des moutons de différentes races et il y en a pour toutes les bourses et pour tous les goûts.
Il y a le "Sardi", la race la plus prisée, dont le phénotype et le gabarit sont assez appréciés par les Marocains, le "Bergui" ou celui de "Temhdite". Les prix varient entre 2.000 et 7.000 DH, selon la qualité et le lieu d'élevage du bétail», explique-t-il. Haj Touhamy indique également que la qualité exige un prix. «Le prix de la nourriture du bétail est cher. Les céréales (blé, maïs, orge), la paille et les autres fourrages coûtent également cher». Selon ses dires, les prix sont justifiés par les dépenses des éleveurs et des vendeurs.
Contacté Saïd Fagouri, directeur de l'Association nationale ovine et carpine, décline l'état des lieux du cheptel disponible cette année. «Nous estimons que l'offre est abondante cette année et que les prix devraient être modérés et compatibles avec le pouvoir d'achat des ménages», soutient le directeur de l'Association. Et d'ajouter : «Nous tablons sur une baisse de 3 DH le kilo cette année. Ainsi, la race "sardi" serait à environ 42 DH le kilo et celle de Temahdite à 35 DH».
