Toujours le long de cette grande artère et au niveau par exemple de la rue «Baht», les violations des règles urbanistiques et environnementales sont devenues coutume. Des riverains se sont appropriés l'espace public en plantant des arbres pour empêcher les automobilistes de se garer. Cette « technique» d'interdiction de stationnement s'est généralisée dans tout ce quartier et a poussé certains à innover dans ce domaine et faire usage d'autres moyens (chaînes, bornes...).
Pour ce qui est des habitants de l'avenue « Ibn Sinaa », ils ne peuvent que prendre leur mal en patience après le rasage des arbres d'alignement suite à l'élargissement de cette artère effectué en pleine célébration du 40e anniversaire de la Journée de la Terre à Rabat. « La transformation de l'avenue Ibn Sina fait partie d'un projet intégré qui comprend élargissement de la voie, signalisation et reboisement. Après la fin des travaux, nous allons planter des arbres de qualité noble dans cette voie», répond Haddi El Hatimi, chef de la division planification et équipement à la Wilaya de Rabat-Salé-Zemmour-Zair.
Quant à ceux qui continuent de maltraiter les arbres urbains, sachez qu'il existe une loi qui les protège. Selon la législation nationale, l'abattage, le déplacement ou la transplantation d'un arbre nécessite une demande de l'intéressé exposant les motifs de ce déplacement (entrée de maison, de garage, de magasin, etc). Après cette demande, une commission locale se déplace sur les lieux pour faire un constat et prendre une décision. S'il y a gêne, les services de la ville se chargent de l'abattage ou du déplacement. Si aucune destruction n'est justifiée par la commission, il est demandé à la personne concernée de s'abstenir de toucher à l'arbre sous peine de poursuite légale. Quant aux palmiers, ils bénéficient d'un privilège spécial accordé par un Dahir royal.
Si certains citadins n'ont pas encore pris conscience des avantages de la biodiversité urbaine, il faut savoir qu'un arbre mature absorbe annuellement environ 2,5 kg de carbone et pourrait fournir la ration quotidienne d'oxygène à quatre personnes. L'arbre urbain joue un grand rôle de sauvegarde de la biodiversité. Il constitue un lien sur où les oiseaux viennent se reposer quand ils se déplacent entre la ville et la forêt et participent au rafraîchissement de la ville grâce à leur ombre. La présence d'un arbre près des maisons peut réduire de 30 % les besoins en climatisation. L'arbre urbain peut aussi atténuer la pollution sonore, car son feuillage constitue un tempo où vient s'amortir le bruit des véhicules et aussi protéger les façades des immeubles contre la saleté.
En matière d'urbanisme, il existe des normes environnementales pour sauvegarder le cadre de vie par la promotion des espaces verts.
Au Maroc, très peu de cités peuvent prétendre disposer du minimum de 10 m2/habitant d'espaces verts selon l'Organisation mondiale de la santé (OMS). L'extension de nos villes est plutôt guidée par la spéculation immobilière que par la création d'un vrai cadre de vie. Cette tendance risque de transformer nos futures cités en villes-dortoirs.
Pour éviter cette catastrophe, les pouvoirs publics doivent se doter d'une stratégie de sauvegarde de biodiversité urbaine à la lumière du changement climatique. Cette nouvelle politique exige la mise en place d'instituts de formation de techniciens supérieurs d'espaces verts. Or sur ce registre, il existe actuellement un grand déficit dans ce domaine. L'Office de la formation professionnelle et de la promotion de travail (OFPPT), lui, dispense une filière «Ouvrier qualifié en espaces verts».
Enfin, vu l'accroissement démographique et la demande d'espaces verts, le Haut commissariat aux Eaux et Forêts et à la lutte contre la désertification (HCEFLD) a lancé un projet national de forêts urbaines et périurbaines.
Pour ce qui est des habitants de l'avenue « Ibn Sinaa », ils ne peuvent que prendre leur mal en patience après le rasage des arbres d'alignement suite à l'élargissement de cette artère effectué en pleine célébration du 40e anniversaire de la Journée de la Terre à Rabat. « La transformation de l'avenue Ibn Sina fait partie d'un projet intégré qui comprend élargissement de la voie, signalisation et reboisement. Après la fin des travaux, nous allons planter des arbres de qualité noble dans cette voie», répond Haddi El Hatimi, chef de la division planification et équipement à la Wilaya de Rabat-Salé-Zemmour-Zair.
Quant à ceux qui continuent de maltraiter les arbres urbains, sachez qu'il existe une loi qui les protège. Selon la législation nationale, l'abattage, le déplacement ou la transplantation d'un arbre nécessite une demande de l'intéressé exposant les motifs de ce déplacement (entrée de maison, de garage, de magasin, etc). Après cette demande, une commission locale se déplace sur les lieux pour faire un constat et prendre une décision. S'il y a gêne, les services de la ville se chargent de l'abattage ou du déplacement. Si aucune destruction n'est justifiée par la commission, il est demandé à la personne concernée de s'abstenir de toucher à l'arbre sous peine de poursuite légale. Quant aux palmiers, ils bénéficient d'un privilège spécial accordé par un Dahir royal.
Si certains citadins n'ont pas encore pris conscience des avantages de la biodiversité urbaine, il faut savoir qu'un arbre mature absorbe annuellement environ 2,5 kg de carbone et pourrait fournir la ration quotidienne d'oxygène à quatre personnes. L'arbre urbain joue un grand rôle de sauvegarde de la biodiversité. Il constitue un lien sur où les oiseaux viennent se reposer quand ils se déplacent entre la ville et la forêt et participent au rafraîchissement de la ville grâce à leur ombre. La présence d'un arbre près des maisons peut réduire de 30 % les besoins en climatisation. L'arbre urbain peut aussi atténuer la pollution sonore, car son feuillage constitue un tempo où vient s'amortir le bruit des véhicules et aussi protéger les façades des immeubles contre la saleté.
En matière d'urbanisme, il existe des normes environnementales pour sauvegarder le cadre de vie par la promotion des espaces verts.
Au Maroc, très peu de cités peuvent prétendre disposer du minimum de 10 m2/habitant d'espaces verts selon l'Organisation mondiale de la santé (OMS). L'extension de nos villes est plutôt guidée par la spéculation immobilière que par la création d'un vrai cadre de vie. Cette tendance risque de transformer nos futures cités en villes-dortoirs.
Pour éviter cette catastrophe, les pouvoirs publics doivent se doter d'une stratégie de sauvegarde de biodiversité urbaine à la lumière du changement climatique. Cette nouvelle politique exige la mise en place d'instituts de formation de techniciens supérieurs d'espaces verts. Or sur ce registre, il existe actuellement un grand déficit dans ce domaine. L'Office de la formation professionnelle et de la promotion de travail (OFPPT), lui, dispense une filière «Ouvrier qualifié en espaces verts».
Enfin, vu l'accroissement démographique et la demande d'espaces verts, le Haut commissariat aux Eaux et Forêts et à la lutte contre la désertification (HCEFLD) a lancé un projet national de forêts urbaines et périurbaines.
