Tous réunissent leurs œuvres récentes dans les cimaises de la galerie « Ces Arts » à Casablanca, et ce, du 11 au 27 juin. En effet, ces cinq peintres ont depuis des années développé un style aussi riche qu'authentique. Et jamais, ils ne se sont laissés entrainer derrière certaines sirènes qui veulent faire croire que la figuration est une expression démodée. Au contraire, que ce soit Abdelkrim Bellamine, Hassan Alaoui, Mohamed Krich, Hassan Boukhari ou Said Kodaid n'ont cessé de démontrer que non seulement la figuration n'est pas démodée mais qu'en plus, elle n'est pas à la portée de tout le monde.
Les exposants travaillent énormément sur le sens du détail qu'ils maitrisent avec perfection, d'où l'unicité de leur style et la force de leurs empreintes. Belamine parcourt tout le pays pour reproduire le Maroc profond. Hassan Alaoui, investit la ville de Fès de long en large pour capter les originalités de la capitale spirituelle, Hassan Boukhari saisit le pli le plus infime d'un tissu et les motifs les plus compliqués d'un objet d'artisanat. Kadaid et Krich, tels des troubadours reprennent, à leur façon, les scènes de la vie quotidienne qu'ils enveloppent d'un talent richissime.
Il va par ailleurs sans dire que cette exposition remettra de l'ordre dans l'esprit de ceux qui ont voulu sacrifier la figuration sur l'autel de la mode et de ceux qui taxent d'orientalistes ces peintres qui sont tout simplement des artistes authentiques, convaincus de la richesse de leur pays et de l'inspiration qu'il leur procure à chaque fois qu'ils lèvent la tête au ciel pour scruter les couleurs, qu'ils foulent une terre pour sentir la poussière, qu'ils déambulent dans les rues et les ruelles pour saisir des expressions, qu'ils admirent un objet d'artisanat pour en dévoiler les secrets.
Rappelons que la galerie «Ces arts » à travers des expositions pareilles, montre d'ores et déjà son ambition qui consiste à figurer parmi les meilleurs espaces d'exposition. Récemment ouverte, cette galerie vient colmater une brèche qui ne faisait que grandir tant il est vrai que le nombre des galeries d'art qui ferment est plus important que celui de celles qui ouvrent. Mais la nouveauté, c'est que "Ces Arts" affiche une autre démarche, une démarche professionnelle qui vise à promouvoir la bonne peinture.
Les exposants travaillent énormément sur le sens du détail qu'ils maitrisent avec perfection, d'où l'unicité de leur style et la force de leurs empreintes. Belamine parcourt tout le pays pour reproduire le Maroc profond. Hassan Alaoui, investit la ville de Fès de long en large pour capter les originalités de la capitale spirituelle, Hassan Boukhari saisit le pli le plus infime d'un tissu et les motifs les plus compliqués d'un objet d'artisanat. Kadaid et Krich, tels des troubadours reprennent, à leur façon, les scènes de la vie quotidienne qu'ils enveloppent d'un talent richissime.
Il va par ailleurs sans dire que cette exposition remettra de l'ordre dans l'esprit de ceux qui ont voulu sacrifier la figuration sur l'autel de la mode et de ceux qui taxent d'orientalistes ces peintres qui sont tout simplement des artistes authentiques, convaincus de la richesse de leur pays et de l'inspiration qu'il leur procure à chaque fois qu'ils lèvent la tête au ciel pour scruter les couleurs, qu'ils foulent une terre pour sentir la poussière, qu'ils déambulent dans les rues et les ruelles pour saisir des expressions, qu'ils admirent un objet d'artisanat pour en dévoiler les secrets.
Rappelons que la galerie «Ces arts » à travers des expositions pareilles, montre d'ores et déjà son ambition qui consiste à figurer parmi les meilleurs espaces d'exposition. Récemment ouverte, cette galerie vient colmater une brèche qui ne faisait que grandir tant il est vrai que le nombre des galeries d'art qui ferment est plus important que celui de celles qui ouvrent. Mais la nouveauté, c'est que "Ces Arts" affiche une autre démarche, une démarche professionnelle qui vise à promouvoir la bonne peinture.