pour cause, la facture des œuvres de cet artiste est au-delà de tout soupçon. Ses tableaux valent de l'or aux yeux des collectionneurs qui savent les estimer à leur juste valeur. Ceux qui veulent admirer ou même acquérir les toiles de ce magicien du pinceau, devront se rendre à ladite galerie avant qu'elles ne quittent les cimaises de cet espace d'exposition, le 1er décembre. Quant à ceux qui n'ont pas eu l'occasion de les voir ou d'en connaître l'auteur, ils doivent savoir que les tableaux de Mohamed Chabaa regorgent d'histoire.
A travers leurs couleurs, leurs formes et leur façon d'être, ils transcrivent l'itinéraire de la peinture moderne au Maroc. Une peinture qui doit son existence à cet artiste, entre autres bien entendu. Passionné des arts plastiques, notre homme comprit dès les premières années de son existence que sa vie était inextricablement liée à celle de la peinture. Doué et doté d'une sensibilité à fleur de peau, il décide de cultiver son savoir-faire en entreprenant des études spécialisés. Il fait ses premières armes à l'Ecole des beaux arts de Tétouan avant de voyager en Italie, berceau des beaux arts, pour enrichir ses connaissances et s'ouvrir de nouvelles perspectives.
Mais 5 ans auparavant, soit en 1957, l'artiste avait déjà fait son baptême du feu en organisant sa première exposition. C'est là où l'on découvrit toute la portée de son talent. Les expositions se sont alors suivies pour confirmer une réalité qui ne souffrait pas de doute. A travers l'élégance de son geste, le choix des formes qu'il couchait sur ses toiles, la pertinence de ses couleurs, il a donné un nouvel élan à la peinture au Maroc. Adepte d'un art abstrait, il lui a dédié toute sa carrière. L'actuelle exposition se place dans la continuité de ce genre. Certes, le peintre a mûri, s'est renouvelé, a même «abandonné de 1965 à 1983 la gestualité en faveur d'un figuratif abstrait» mais sa passion pour le geste inaugural demeure intacte.
Une passion qui le transporte dans les contrées de l'art sans jamais se lasser. La recherche du nouveau ne cesse de le tarauder. Une obsession qui fait dire au poète et écrivain et surtout ami de longue date : « Et la quête perdure. Plus d'un demi-siècle ! L'œuvre de Chabâa est en perpétuel mouvement. Elle est portée par un cours qui est tout sauf celui d'un fleuve tranquille». Et d'ajouter : « Tantôt juste ruisselant, tantôt démonté, il lui arrive aussi de disparaître sous la roche pour resurgir plus loin dans un paysage inédit où la lumière finement voilée révèle comme une profondeur inattendue des couleurs, l'imperceptible mouvement des formes, les signes discrets de l'esprit des saisons. Tout au long de ce cours, des haltes sont indiquées, et même les passages périlleux où la tentation de la rupture a été forte. Chabâa ne cherche pas à désorienter le promeneur ou l'explorateur. Il le prend volontiers par la main pour l'éloigner des chemins battus et des voies sans issue ».
A travers leurs couleurs, leurs formes et leur façon d'être, ils transcrivent l'itinéraire de la peinture moderne au Maroc. Une peinture qui doit son existence à cet artiste, entre autres bien entendu. Passionné des arts plastiques, notre homme comprit dès les premières années de son existence que sa vie était inextricablement liée à celle de la peinture. Doué et doté d'une sensibilité à fleur de peau, il décide de cultiver son savoir-faire en entreprenant des études spécialisés. Il fait ses premières armes à l'Ecole des beaux arts de Tétouan avant de voyager en Italie, berceau des beaux arts, pour enrichir ses connaissances et s'ouvrir de nouvelles perspectives.
Mais 5 ans auparavant, soit en 1957, l'artiste avait déjà fait son baptême du feu en organisant sa première exposition. C'est là où l'on découvrit toute la portée de son talent. Les expositions se sont alors suivies pour confirmer une réalité qui ne souffrait pas de doute. A travers l'élégance de son geste, le choix des formes qu'il couchait sur ses toiles, la pertinence de ses couleurs, il a donné un nouvel élan à la peinture au Maroc. Adepte d'un art abstrait, il lui a dédié toute sa carrière. L'actuelle exposition se place dans la continuité de ce genre. Certes, le peintre a mûri, s'est renouvelé, a même «abandonné de 1965 à 1983 la gestualité en faveur d'un figuratif abstrait» mais sa passion pour le geste inaugural demeure intacte.
Une passion qui le transporte dans les contrées de l'art sans jamais se lasser. La recherche du nouveau ne cesse de le tarauder. Une obsession qui fait dire au poète et écrivain et surtout ami de longue date : « Et la quête perdure. Plus d'un demi-siècle ! L'œuvre de Chabâa est en perpétuel mouvement. Elle est portée par un cours qui est tout sauf celui d'un fleuve tranquille». Et d'ajouter : « Tantôt juste ruisselant, tantôt démonté, il lui arrive aussi de disparaître sous la roche pour resurgir plus loin dans un paysage inédit où la lumière finement voilée révèle comme une profondeur inattendue des couleurs, l'imperceptible mouvement des formes, les signes discrets de l'esprit des saisons. Tout au long de ce cours, des haltes sont indiquées, et même les passages périlleux où la tentation de la rupture a été forte. Chabâa ne cherche pas à désorienter le promeneur ou l'explorateur. Il le prend volontiers par la main pour l'éloigner des chemins battus et des voies sans issue ».