Cette élite estudiantine du Royaume a été ainsi invitée, le 16 juillet, à prendre part à la première édition du concours national en sciences et technologies organisée au lycée qualifiant Moulay Youssef à Rabat. Le concours concernait quatre spécialités : sciences mathématiques, sciences de la vie et de la terre, sciences physiques et chimiques et sciences de l'ingénieur (sciences et technologies mécaniques et électriques).
De chaque spécialité, 32 candidats ont été sélectionnés parmi les meilleurs, dont 16 candidats premiers à l'échelle nationale et 16 autres premiers de leurs régions respectives. Pendant 4 heures d'affilée, les candidats ont mis leurs connaissances à l'épreuve et ont déployé tout leur savoir-faire pour répondre comme il se doit aux questions des épreuves écrites qui leur étaient proposées.
Le jeu valait bien la chandelle. Outre les prix qui leur étaient décernés en guise de récompense, les deux premiers gagnants de chaque spécialité seront prochainement gratifiés de bourses d'études au Maroc ou à l'étranger, valables depuis leur première année après le bac jusqu'à leur obtention du doctorat. « C'est une expérience menée pour la première fois au Maroc. Elle entre dans le cadre d'un partenariat entre le ministère de tutelle et l'Académie Hassan II des Sciences et Techniques visant à mettre en valeur les talents des élèves les plus brillants du secteur de l'éducation», explique Youssef El Azhari, professeur agrégé et directeur du Centre National des innovations pédagogiques et d'expérimentation. S'agissant du contenu du concours, M. El Azhari précise que les épreuves proposées aux candidats « s'éloignent autant que possible de l'académique et sont du genre qui demande une grande ouverture d'esprit ».
Ces épreuves ont été élaborées dans le souci de « construire les compétences méthodologiques, stratégiques et technologiques » des candidats, « en tenant compte des nouveautés enregistrées dans le domaine des sciences et techniques », selon une note du ministère de l'Education Nationale datant du 18 juin 2010 et portant la création du concours national en sciences et technologies.
L'organisation de ce concours premier de son genre s'inscrit également dans le cadre de la mise en œuvre des dispositions du programme d'urgence de l'Education Nationale, précisément le projet E2P2 visant à instaurer une dynamique de promotion de l'excellence au niveau national. Mais pas seulement. L'objectif à court terme est d'inciter les deux tiers des élèves de l'enseignement secondaire à intégrer les filières scientifiques et techniques et d'orienter les plus méritants parmi eux vers les établissements d'enseignement supérieur qui présentent les meilleurs débouchés.
Il est à noter qu'au préalable de ce concours national, des concours régionaux en sciences et techniques dédiés aux élèves de la première année du baccalauréat ont été organisés début juillet au niveau des 16 Académies Régionales d'Education et de Formation du Royaume. Pour Rabat Salé Zemmour Zaer, cet événement a eu lieu le 14 juillet aux lycées qualifiants Allaymoune et Omar Al Khayyam et a rassemblé près de 1000 candidats parmi les meilleurs de la région.
Le concours a duré trois heures et s'est soldé par la consécration des trois premiers gagnants en sciences mathématiques, sciences physiques et chimiques, sciences de la vie et de la terre et sciences de l'ingénieur.
L'un d'entre eux pourra se porter candidat l'année prochaine à la deuxième édition du concours national en sciences et techniques, à condition d'obtenir la première note dans sa matière de spécialité, lors des examens de baccalauréat 2010-2011.
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Questions à: Youssef El Azhari • Professeur agrégé et directeur du Centre National des innovations pédagogiques et d'expérimentation.
Le concours national en sciences et techniques, organisé pour la première fois au Maroc, vise à fêter l'excellence des 192 élèves les plus brillants du secteur de l'éducation dans les filières scientifiques et techniques.
Des prix de grande valeur leur seront attribués, plus des bourses d'études leur permettant de poursuivre leurs études jusqu'au doctorat, que ce soit au Maroc ou à l'étranger.
Cette initiative est le fruit d'un partenariat liant l'Académie Hassan II des Sciences et Techniques au ministère de l'Education Nationale, de l'Enseignement Supérieur, de la Formation des cadres et de la recherche scientifique qui vise à promouvoir l'excellence et à mettre en valeur les talents des élèves les plus méritants.
• Sur quoi porte le concours ?
Sur quatre modules, à savoir les sciences mathématiques, les sciences physiques et chimiques, les sciences de vie et de terre et les sciences d'ingénieurs déclinées en deux options : sciences mécaniques et sciences électriques. En ce qui concerne les épreuves, on a fait en sorte qu'elles soient du genre qui demande une grande ouverture d'esprit et on a essayé autant que faire se peut de s'éloigner de l'académique et de sortir les élèves du cocon des programmes scolaires. Autre chose, on a haussé la barre par rapport aux examens du baccalauréat pour se mettre au niveau des candidats qui, ne l'oublions pas, représentent l'élite des élèves du Maroc.
De chaque spécialité, 32 candidats ont été sélectionnés parmi les meilleurs, dont 16 candidats premiers à l'échelle nationale et 16 autres premiers de leurs régions respectives. Pendant 4 heures d'affilée, les candidats ont mis leurs connaissances à l'épreuve et ont déployé tout leur savoir-faire pour répondre comme il se doit aux questions des épreuves écrites qui leur étaient proposées.
Le jeu valait bien la chandelle. Outre les prix qui leur étaient décernés en guise de récompense, les deux premiers gagnants de chaque spécialité seront prochainement gratifiés de bourses d'études au Maroc ou à l'étranger, valables depuis leur première année après le bac jusqu'à leur obtention du doctorat. « C'est une expérience menée pour la première fois au Maroc. Elle entre dans le cadre d'un partenariat entre le ministère de tutelle et l'Académie Hassan II des Sciences et Techniques visant à mettre en valeur les talents des élèves les plus brillants du secteur de l'éducation», explique Youssef El Azhari, professeur agrégé et directeur du Centre National des innovations pédagogiques et d'expérimentation. S'agissant du contenu du concours, M. El Azhari précise que les épreuves proposées aux candidats « s'éloignent autant que possible de l'académique et sont du genre qui demande une grande ouverture d'esprit ».
Ces épreuves ont été élaborées dans le souci de « construire les compétences méthodologiques, stratégiques et technologiques » des candidats, « en tenant compte des nouveautés enregistrées dans le domaine des sciences et techniques », selon une note du ministère de l'Education Nationale datant du 18 juin 2010 et portant la création du concours national en sciences et technologies.
L'organisation de ce concours premier de son genre s'inscrit également dans le cadre de la mise en œuvre des dispositions du programme d'urgence de l'Education Nationale, précisément le projet E2P2 visant à instaurer une dynamique de promotion de l'excellence au niveau national. Mais pas seulement. L'objectif à court terme est d'inciter les deux tiers des élèves de l'enseignement secondaire à intégrer les filières scientifiques et techniques et d'orienter les plus méritants parmi eux vers les établissements d'enseignement supérieur qui présentent les meilleurs débouchés.
Il est à noter qu'au préalable de ce concours national, des concours régionaux en sciences et techniques dédiés aux élèves de la première année du baccalauréat ont été organisés début juillet au niveau des 16 Académies Régionales d'Education et de Formation du Royaume. Pour Rabat Salé Zemmour Zaer, cet événement a eu lieu le 14 juillet aux lycées qualifiants Allaymoune et Omar Al Khayyam et a rassemblé près de 1000 candidats parmi les meilleurs de la région.
Le concours a duré trois heures et s'est soldé par la consécration des trois premiers gagnants en sciences mathématiques, sciences physiques et chimiques, sciences de la vie et de la terre et sciences de l'ingénieur.
L'un d'entre eux pourra se porter candidat l'année prochaine à la deuxième édition du concours national en sciences et techniques, à condition d'obtenir la première note dans sa matière de spécialité, lors des examens de baccalauréat 2010-2011.
Questions à: Youssef El Azhari • Professeur agrégé et directeur du Centre National des innovations pédagogiques et d'expérimentation.
« On a haussé la barre par rapport aux examens du baccalauréat »
• Quels sont les objectifs de ce concours ?Le concours national en sciences et techniques, organisé pour la première fois au Maroc, vise à fêter l'excellence des 192 élèves les plus brillants du secteur de l'éducation dans les filières scientifiques et techniques.
Des prix de grande valeur leur seront attribués, plus des bourses d'études leur permettant de poursuivre leurs études jusqu'au doctorat, que ce soit au Maroc ou à l'étranger.
Cette initiative est le fruit d'un partenariat liant l'Académie Hassan II des Sciences et Techniques au ministère de l'Education Nationale, de l'Enseignement Supérieur, de la Formation des cadres et de la recherche scientifique qui vise à promouvoir l'excellence et à mettre en valeur les talents des élèves les plus méritants.
• Sur quoi porte le concours ?
Sur quatre modules, à savoir les sciences mathématiques, les sciences physiques et chimiques, les sciences de vie et de terre et les sciences d'ingénieurs déclinées en deux options : sciences mécaniques et sciences électriques. En ce qui concerne les épreuves, on a fait en sorte qu'elles soient du genre qui demande une grande ouverture d'esprit et on a essayé autant que faire se peut de s'éloigner de l'académique et de sortir les élèves du cocon des programmes scolaires. Autre chose, on a haussé la barre par rapport aux examens du baccalauréat pour se mettre au niveau des candidats qui, ne l'oublions pas, représentent l'élite des élèves du Maroc.
