Qu'adviendrait-il de la sécurité sociale, de l'armée, du fonctionnement d'une entreprise, de Bruxelles, du roi Albert II ou encore de la prospérité des citoyens en cas d'éclatement du pays? Ces questions seront abordées dimanche soir, à partir de 20h10 (19h10 GMT), dans une édition spéciale du magazine d'actualité Panorama de la télévision publique belge néerlandophone VRT baptisé "Plan B".
L'émission, fait exceptionnel, sera simultanément retransmise par l'homologue francophone de la VRT, la RTBF, assortie de sous-titres en français.
C'est "la première fois" qu'une émission de la chaîne flamande "décortiquera de manière aussi complète la manière dont la Belgique pourrait être scindée", explique la VRT dans un communiqué.
La fin de la Belgique, thème réservé il y a quelques années encore à l'extrême droite flamande du Vlaams Belang (Intérêt flamand) et quelques milliers de "rattachistes" wallons rêvant d'une union avec la France, est à présent une hypothèse considérée comme possible par de nombreux Belges. Car, cinq mois après les législatives du 13 juin, la formation d'un nouveau gouvernement bute toujours sur l'incapacité des partis flamands et francophones à s'entendre sur une réforme accordant plus de pouvoirs aux régions belges (Flandre, Wallonie et Bruxelles). "Il faut se préparer à la fin de la Belgique", avait même lancé début septembre la numéro 2 des socialistes francophones Laurette Onkelinx.
L'évocation d'une scission de la Belgique par les francophones a surpris les Flamands, qui tout en réclamant une très large autonomie pour leur région, ne sont qu'une minorité à souhaiter l'indépendance de la Flandre. "Il était de notre devoir d'examiner quels sont les scénarios et si c'est aussi simple que ça", explique le journaliste de la VRT Ivan De Vadder.
Panorama donnera donc la parole à 11 professeurs d'université -néerlandophones-, qui ont "calculé combien la scission nous coûterait et qui en seraient les gagnants et les perdants", explique le journaliste, qui a conçu l'émission.
La VRT réfute toute similitude avec le célèbre «documentaire-fiction» Bye-Bye Belgium diffusé fin 2006 par la RTBF, qui avait fait croire à des centaines de milliers de téléspectateurs, par le biais de faux reportages, que la Flandre avait déclaré unilatéralement son indépendance.
Des francophones s'étaient précipités vers les grilles du palais royal avec leurs drapeaux aux couleurs de la Belgique pour défendre l'unité du pays.
«La fiction de la RTBF était excessive, elle jouait sur la peur», estime Ivan De Vadder, en soulignant que l'émission diffusée dimanche sera «un vrai documentaire».
L'émission, fait exceptionnel, sera simultanément retransmise par l'homologue francophone de la VRT, la RTBF, assortie de sous-titres en français.
C'est "la première fois" qu'une émission de la chaîne flamande "décortiquera de manière aussi complète la manière dont la Belgique pourrait être scindée", explique la VRT dans un communiqué.
La fin de la Belgique, thème réservé il y a quelques années encore à l'extrême droite flamande du Vlaams Belang (Intérêt flamand) et quelques milliers de "rattachistes" wallons rêvant d'une union avec la France, est à présent une hypothèse considérée comme possible par de nombreux Belges. Car, cinq mois après les législatives du 13 juin, la formation d'un nouveau gouvernement bute toujours sur l'incapacité des partis flamands et francophones à s'entendre sur une réforme accordant plus de pouvoirs aux régions belges (Flandre, Wallonie et Bruxelles). "Il faut se préparer à la fin de la Belgique", avait même lancé début septembre la numéro 2 des socialistes francophones Laurette Onkelinx.
L'évocation d'une scission de la Belgique par les francophones a surpris les Flamands, qui tout en réclamant une très large autonomie pour leur région, ne sont qu'une minorité à souhaiter l'indépendance de la Flandre. "Il était de notre devoir d'examiner quels sont les scénarios et si c'est aussi simple que ça", explique le journaliste de la VRT Ivan De Vadder.
Panorama donnera donc la parole à 11 professeurs d'université -néerlandophones-, qui ont "calculé combien la scission nous coûterait et qui en seraient les gagnants et les perdants", explique le journaliste, qui a conçu l'émission.
Un vrai documentaire
Les reportages seront suivis, mais uniquement sur la VRT, d'un débat entre les dirigeants des six principaux partis flamands, avant un second débat entre responsables politiques francophones.La VRT réfute toute similitude avec le célèbre «documentaire-fiction» Bye-Bye Belgium diffusé fin 2006 par la RTBF, qui avait fait croire à des centaines de milliers de téléspectateurs, par le biais de faux reportages, que la Flandre avait déclaré unilatéralement son indépendance.
Des francophones s'étaient précipités vers les grilles du palais royal avec leurs drapeaux aux couleurs de la Belgique pour défendre l'unité du pays.
«La fiction de la RTBF était excessive, elle jouait sur la peur», estime Ivan De Vadder, en soulignant que l'émission diffusée dimanche sera «un vrai documentaire».
