Ainsi, pas moins de 8 ronds-points giratoires ont été récemment conçus. Question de look certes, mais surtout de la fluidité de la circulation. Or, ce que nous constatons c'est que les usagers de la route ont du mal à se débarrasser de l'ancien système devenu caduc au gré d'un nouveau qui s'annonce plus pratique à l'instar des pays européens. Cela est dû plutôt à une logique de communication défaillante qui a longtemps caractérisé et qui caractérise encore plusieurs changements opérés ça et là, à l'ombre d'un silence assourdissant sur l'information et la sensibilisation. Il est à rappeler, entre autres, qu'à l'inverse de l'ancien système ou la priorité appartient aux véhicules qui venaient de la droite du conducteur, les ronds-points à sens giratoires chamboulent un principe auquel nos concitoyens se sont pendant très longtemps habitués. Et ce, en donnant la priorité aux véhicules qui sont déjà sur l'anneau ou engagés sur le rond-point.
A noter que sur ce point, il n'y a pas vraiment de différence entre l'ancien et le nouveau système. Seules les deux signalisations spécifiques (encore faut-il que ces signalisations existent) vous informent que vous avez affaire à un rond-point à sens giratoire. Donc l'appel est à la vigilance.
Face à plusieurs interprétations souvent personnelles, les conducteurs ne savent plus à quel saint se vouer. L'amalgame est total et les idées reçues souvent non vérifiées sont légion. Pour certains, à l'inverse des anciens ronds-points, ou les véhicules qui arrivent à droite sont prioritaires, ces nouveaux (à sens giratoires) donnent la priorité à celui qui arrive de gauche. Une fois que vous êtes engagés, tous les autres conducteurs devront vous céder le passage. La règle dans ces nouvelles configurations donne la priorité à celui qui arrive de gauche nous affirment certains chauffeurs de taxi. De son côté K. Lekbir, également usager chevronné de la route, croit toujours, dur comme fer, que le conducteur qui arrive de la droite est prioritaire.
Face à ces interprétations diverses, l'on peut facilement imaginer la situation de deux chauffeurs qui, chacun de son côté revendique la priorité dans un rond-point : injure, accrochage et parfois même violence sont au paroxysme. Accident aussi. La priorité appartient aux véhicules qui sont déjà engagés sur l'anneau, précise un agent de la circulation. Et de poursuivre : « ces ronds-points à sens giratoire rendent plus fluide la circulation, contribuent à la réduction de la vitesse à l'intérieur du périmètre urbain et le plus important, pourrait même réduire le nombre d'accidents de la circulation qui sévissent sur nos routes». Bizarrement, et cela dénote de la pagaille qui règne autour de cette question, cette affirmation ne fait pas l'unanimité de tous les éléments de la police. Un autre agent, par contre, souligne lui, que les conducteurs devront suivre les panneaux de signalisation, et que la priorité n'est pas automatique! Apparemment, la situation n'est pas aussi claire. Comment pourrait-elle donc l'être quand les panneaux de signalisation sont absents et que les idées sont différentes de part et d'autre. C'est plutôt la pagaille. Et on a l'impression que tout a été chamboulé avec ces nouveaux ronds-points. L'inexistence des panneaux de signalisation dans la totalité des giratoires complique la tâche et au chauffeur et à l'agent de circulation.
Pour moi, en cas d'accident, celui qui arrive de droite est toujours prioritaire nous a reconnu un autre agent, avant d'ajouter : «les automobilistes doivent trouver un moyen pour s'entraider!!!» Dans le même ordre d'idée, un responsable dans une « auto-école », affirme que les panneaux sont la source du dilemme. Il explique que parfois ces panneaux existent, mais souvent ils ne sont pas présents. Ce qui crée une sorte d'hésitation voire de confusion chez les conducteurs. Gauche ou droite… à qui la priorité ? Les conducteurs ne savent plus où donner de la tête, s'engager ou attendre qu'il y ait une brèche d'où ralentissement, tâtonnement, et de ce fait entrave à la fluidité de la circulation, raison pour laquelle ces ronds-points ont été construits.
Plus rationnels et pragmatiques, certains assureurs se veulent clairs «il faut absolument couper avec l'ancien concept. La règle de la priorité à celui qui est déjà engagé.» Seulement voilà, certains constatateurs peu ou mal informés, rendent le nouveau système de plus en plus ambigu en s'adonnant, le plus souvent, à des explications incohérentes, surtout lorsqu'ils n'arrivent pas à déterminer avec exactitude les faits. Pour un certain expert d'une filiale d'assurance « tout dépend du point du choque ! »
Décidément, cet expert fait abstraction de tous les autres paramètres (panneaux de signalisation, premier engagé, droite ou gauche…). Les assurances devront également assurer leur rôle d'information au même titre que les autres intervenants tels les agents du corps urbains, les maisons auto-école ou encore les services de mines sont éventuellement appelés à encadrer et à mieux informer le conducteur, avant de le pénaliser, au lieu de le laisser livré à lui-même.
En revanche, ces ronds-points à la logique particulière doivent faire l'objet d'une large campagne de communication pour pouvoir atténuer ce grave déficit au niveau de la sensibilisation des usagers de la route.
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A noter que sur ce point, il n'y a pas vraiment de différence entre l'ancien et le nouveau système. Seules les deux signalisations spécifiques (encore faut-il que ces signalisations existent) vous informent que vous avez affaire à un rond-point à sens giratoire. Donc l'appel est à la vigilance.
Face à plusieurs interprétations souvent personnelles, les conducteurs ne savent plus à quel saint se vouer. L'amalgame est total et les idées reçues souvent non vérifiées sont légion. Pour certains, à l'inverse des anciens ronds-points, ou les véhicules qui arrivent à droite sont prioritaires, ces nouveaux (à sens giratoires) donnent la priorité à celui qui arrive de gauche. Une fois que vous êtes engagés, tous les autres conducteurs devront vous céder le passage. La règle dans ces nouvelles configurations donne la priorité à celui qui arrive de gauche nous affirment certains chauffeurs de taxi. De son côté K. Lekbir, également usager chevronné de la route, croit toujours, dur comme fer, que le conducteur qui arrive de la droite est prioritaire.
Face à ces interprétations diverses, l'on peut facilement imaginer la situation de deux chauffeurs qui, chacun de son côté revendique la priorité dans un rond-point : injure, accrochage et parfois même violence sont au paroxysme. Accident aussi. La priorité appartient aux véhicules qui sont déjà engagés sur l'anneau, précise un agent de la circulation. Et de poursuivre : « ces ronds-points à sens giratoire rendent plus fluide la circulation, contribuent à la réduction de la vitesse à l'intérieur du périmètre urbain et le plus important, pourrait même réduire le nombre d'accidents de la circulation qui sévissent sur nos routes». Bizarrement, et cela dénote de la pagaille qui règne autour de cette question, cette affirmation ne fait pas l'unanimité de tous les éléments de la police. Un autre agent, par contre, souligne lui, que les conducteurs devront suivre les panneaux de signalisation, et que la priorité n'est pas automatique! Apparemment, la situation n'est pas aussi claire. Comment pourrait-elle donc l'être quand les panneaux de signalisation sont absents et que les idées sont différentes de part et d'autre. C'est plutôt la pagaille. Et on a l'impression que tout a été chamboulé avec ces nouveaux ronds-points. L'inexistence des panneaux de signalisation dans la totalité des giratoires complique la tâche et au chauffeur et à l'agent de circulation.
Pour moi, en cas d'accident, celui qui arrive de droite est toujours prioritaire nous a reconnu un autre agent, avant d'ajouter : «les automobilistes doivent trouver un moyen pour s'entraider!!!» Dans le même ordre d'idée, un responsable dans une « auto-école », affirme que les panneaux sont la source du dilemme. Il explique que parfois ces panneaux existent, mais souvent ils ne sont pas présents. Ce qui crée une sorte d'hésitation voire de confusion chez les conducteurs. Gauche ou droite… à qui la priorité ? Les conducteurs ne savent plus où donner de la tête, s'engager ou attendre qu'il y ait une brèche d'où ralentissement, tâtonnement, et de ce fait entrave à la fluidité de la circulation, raison pour laquelle ces ronds-points ont été construits.
Plus rationnels et pragmatiques, certains assureurs se veulent clairs «il faut absolument couper avec l'ancien concept. La règle de la priorité à celui qui est déjà engagé.» Seulement voilà, certains constatateurs peu ou mal informés, rendent le nouveau système de plus en plus ambigu en s'adonnant, le plus souvent, à des explications incohérentes, surtout lorsqu'ils n'arrivent pas à déterminer avec exactitude les faits. Pour un certain expert d'une filiale d'assurance « tout dépend du point du choque ! »
Décidément, cet expert fait abstraction de tous les autres paramètres (panneaux de signalisation, premier engagé, droite ou gauche…). Les assurances devront également assurer leur rôle d'information au même titre que les autres intervenants tels les agents du corps urbains, les maisons auto-école ou encore les services de mines sont éventuellement appelés à encadrer et à mieux informer le conducteur, avant de le pénaliser, au lieu de le laisser livré à lui-même.
En revanche, ces ronds-points à la logique particulière doivent faire l'objet d'une large campagne de communication pour pouvoir atténuer ce grave déficit au niveau de la sensibilisation des usagers de la route.
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