Ces chiens non vaccinés présentent un réel danger tel que les morsures et maladies notamment la rage. En 2009, le service vétérinaire et la commune ont organisé avec le concours des autorités locales de nombreuses campagnes d'éradication des chiens errants. Elles se sont soldées par l'euthanasie de 200 chiens moyennant des appâts toxiques. Il est à noter que les appâts non utilisés sont récupérés selon un responsable du bureau d'hygiène et les cadavres des chiens tués sont acheminés à la décharge où ils sont enfouis. L'abattage peut paraître une pratique assez violente, mais elle est dictée par le fait que les cerbères errants en périmètre urbain sont difficiles à contrôler n'ayant pratiquement pas de propriétaires. En revanche, le service vétérinaire privilégie la vaccination en milieu rural parce que les chiens sont facilement contrôlables puisqu'ils ont pratiquement des propriétaires.
A défaut cependant d'incinérateur, le problème des produits toxiques reste posé, d'où la nécessité d'un autre procédé d'abattage pour éviter les risques de contamination.
Selon un employé au service vétérinaire, "la capture et l'euthanasie des chiens nécessitent un personnel qualifié avec une condition physique appropriée et surtout de la motivation», indique un responsable au service vétérinaire de Mohammedia. Et d'ajouter que le matériel utilisé doit être désinfecté pour de nouvelles interventions.
Quoiqu'il soit, le problème des chiens errants nécessite des actions ponctuelles et un suivi rigoureux pour préserver la tranquillité de certains quartiers et la santé de leurs habitants. Le bureau d'hygiène comme nous l'a précisé un responsable effectue avec le concours du service vétérinaire représenté par un technicien et l'autorité des campagnes des rondes de contrôle selon un planning préfectoral basé sur les réclamations des habitants. Ces tournées sont suivies de campagnes de vaccination deux fois par an.
La commune prévoit de renforcer l'équipe avec un matériel adéquat et une nouvelle voiture équipée de cages, filets et lassos. Toutefois, l'abattage ne règle pas le problème. Les chiens abattus sont souvent remplacés par d'autres. «La solution réside dans la stérilisation des femelles», indique un habitant de Mohammedia.
Par ailleurs, la sensibilisation notamment de certains gardiens de nuit qui utilise parfois des chiens non vaccinés est importante.
Les citoyens appellent aussi les services concernés à sévir contre ceux qui possèdent, commercialisent où élèvent des chiens dangereux.
Il faut également impliquer les communes rurales avoisinantes de Mohammedia ainsi que les autres responsables pour qu'ils s'investissent dans l'effort de radication des chiens errants qui constituent une menace pour la santé des habitants. Les méthodes d'appâts empoisonnés comportent des risques, qu'il faut prendre en considération.
Rappelons qu'en 2009 une décision préfectorale interdit la commercialisation, l'élevage et la possession de chiens dangereux. Le suivi de campagnes mais aussi la sensibilisation et la vaccination sont ainsi nécessaires pour préserver la tranquillité et sauvegarder la santé des habitants. Il est à noter que la stratégie du Maroc se focalise beaucoup plus sur la vaccination, mais cette action est complétée par la capture et l'abattage notamment dans les grandes villes où on trouve beaucoup de chiens errants.
Quand vous le capturez vous libérez le territoire à un autre chien qui viendra sûrement du milieu rural. Il est nécessaire donc de vacciner les chiens existants pour qu'ils restent dans le territoire et empêcher d'autres de venir d'ailleurs. La vaccination des animaux se fait gratuitement alors que le traitement humain coûte entre 550 et 600 DH.
Pour information, la rage ne se transmet pas seulement par morsure, mais aussi par simple griffure ou léchage d'une peau écorchée. La période d'incubation est habituellement de 20 à 60 jours; ce délai peut toutefois varier.
En cas de suspicion, on euthanasie le chien à risque. Par la suite, sa tête est envoyée au laboratoire de l'Institut Pasteur pour subir des analyses. Si les résultats s'avèrent positifs, le Service vétérinaire procède à la capture de toutes les bêtes qui auraient pu être en contact avec lui et vaccine l'ensemble des personnes qui l'auraient touché.
Il est à signaler que le programme national de prophylaxie de la rage a démarré en 1986. Il a préconisé l'abattage des chiens errants et la vaccination d'autres ayant un propriétaire. Ce programme a été renforcé en août 2004 suite à la déclaration d'un cas de rage exporté vers Bordeaux en France, avec l'intensification du contrôle, du traitement et la généralisation, au niveau du Royaume, de la vaccination gratuite.
A défaut cependant d'incinérateur, le problème des produits toxiques reste posé, d'où la nécessité d'un autre procédé d'abattage pour éviter les risques de contamination.
Selon un employé au service vétérinaire, "la capture et l'euthanasie des chiens nécessitent un personnel qualifié avec une condition physique appropriée et surtout de la motivation», indique un responsable au service vétérinaire de Mohammedia. Et d'ajouter que le matériel utilisé doit être désinfecté pour de nouvelles interventions.
Quoiqu'il soit, le problème des chiens errants nécessite des actions ponctuelles et un suivi rigoureux pour préserver la tranquillité de certains quartiers et la santé de leurs habitants. Le bureau d'hygiène comme nous l'a précisé un responsable effectue avec le concours du service vétérinaire représenté par un technicien et l'autorité des campagnes des rondes de contrôle selon un planning préfectoral basé sur les réclamations des habitants. Ces tournées sont suivies de campagnes de vaccination deux fois par an.
La commune prévoit de renforcer l'équipe avec un matériel adéquat et une nouvelle voiture équipée de cages, filets et lassos. Toutefois, l'abattage ne règle pas le problème. Les chiens abattus sont souvent remplacés par d'autres. «La solution réside dans la stérilisation des femelles», indique un habitant de Mohammedia.
Par ailleurs, la sensibilisation notamment de certains gardiens de nuit qui utilise parfois des chiens non vaccinés est importante.
Les citoyens appellent aussi les services concernés à sévir contre ceux qui possèdent, commercialisent où élèvent des chiens dangereux.
Il faut également impliquer les communes rurales avoisinantes de Mohammedia ainsi que les autres responsables pour qu'ils s'investissent dans l'effort de radication des chiens errants qui constituent une menace pour la santé des habitants. Les méthodes d'appâts empoisonnés comportent des risques, qu'il faut prendre en considération.
Rappelons qu'en 2009 une décision préfectorale interdit la commercialisation, l'élevage et la possession de chiens dangereux. Le suivi de campagnes mais aussi la sensibilisation et la vaccination sont ainsi nécessaires pour préserver la tranquillité et sauvegarder la santé des habitants. Il est à noter que la stratégie du Maroc se focalise beaucoup plus sur la vaccination, mais cette action est complétée par la capture et l'abattage notamment dans les grandes villes où on trouve beaucoup de chiens errants.
Les risques de la rage
Les chiens errants constituent un foyer endémique du virus de la rage. Et si les services concernés n'agissent pas dans la banlieue, il risquerait d'avoir un grand problème dans le futur. Il faut agir pour protéger la métropole. Le chien est un animal qui marque son territoire.Quand vous le capturez vous libérez le territoire à un autre chien qui viendra sûrement du milieu rural. Il est nécessaire donc de vacciner les chiens existants pour qu'ils restent dans le territoire et empêcher d'autres de venir d'ailleurs. La vaccination des animaux se fait gratuitement alors que le traitement humain coûte entre 550 et 600 DH.
Pour information, la rage ne se transmet pas seulement par morsure, mais aussi par simple griffure ou léchage d'une peau écorchée. La période d'incubation est habituellement de 20 à 60 jours; ce délai peut toutefois varier.
En cas de suspicion, on euthanasie le chien à risque. Par la suite, sa tête est envoyée au laboratoire de l'Institut Pasteur pour subir des analyses. Si les résultats s'avèrent positifs, le Service vétérinaire procède à la capture de toutes les bêtes qui auraient pu être en contact avec lui et vaccine l'ensemble des personnes qui l'auraient touché.
Il est à signaler que le programme national de prophylaxie de la rage a démarré en 1986. Il a préconisé l'abattage des chiens errants et la vaccination d'autres ayant un propriétaire. Ce programme a été renforcé en août 2004 suite à la déclaration d'un cas de rage exporté vers Bordeaux en France, avec l'intensification du contrôle, du traitement et la généralisation, au niveau du Royaume, de la vaccination gratuite.
