Une grande partie de ces plans est déjà prête au grand bonheur des promoteurs immobiliers. Ces derniers ne doivent plus attendre longtemps avant de les voir promulguer. Selon l'AUC, lesdits plans seront applicables avant la fin de l'année. En effet, au moins cinq d'entre eux concernant les zones de Hay Hassani, Sbata, Moulay Rachid, Ben M'Sick et Sidi Othman sont déjà prêts. Cependant, avant d'annoncer la fin du processus de promulgation, l'AUC devrait avoir l'aval du Conseil de la ville et du Comité technique local qui englobe près de 6 organismes, à savoir les ministères de l'Éducation nationale, de la Santé, de la Jeunesse et des Sports, de l'Intérieur ainsi que la Protection civile et la Sûreté nationale. Toutes ces administrations doivent donner leur accord sur chacun des 33 plans d'aménagement en vue de les soumettre enfin aux élus de la ville. Le processus est assez long mais le résultat en vaut la peine. L'importance du SDAU n'est pas à mettre en question.
Ce Schéma directeur a pour objectif de faire de Casablanca une ville productive et aussi une ville intégratrice de ses différentes couches sociales. Il se veut comme un modificateur de l'orientation du développement urbain de la capitale économique.
Apport du SDAU...
Pour ce faire, le SDAU a relevé des défis à tous les niveaux, à commencer par la cohésion sociale. Dans ce cadre, il devra faire face à l'offre insuffisante en habitations dédiées aux ménages à bas revenus, au surpeuplement et à la qualité très médiocre de certains logements de la cité blanche. En guise de solution, le SDAU propose de transférer la croissance urbaine vers les pôles périphériques.
Ainsi, selon les dernières orientations du SDAU, 1.000 ha seront construits à Lahraouyine et à Dar Bouazza, qui sera organisé en trois noyaux urbains.
Dans le même cadre, Médiouna sera étendue alors que Tit Mellil conservera son identité propre et sera étendue de manière raisonnée. La localité d'Ouled Saleh, elle, sera organisée en deux noyaux urbains. En outre, la commune de Bouskoura constituera un noyau puissant d'urbanisme, tout comme le pôle Nouaceur-Deroua. Pour sa part, la commune de Ben Yakhlef sera développée en relation avec Mohammédia et le nouveau pôle urbain d'Aïn Harrouda (Zénata).
Les centres des communes rurales vont aussi connaître des restructurations de taille. Et afin de conforter la ville de Mohammedia dans son statut de second centre urbain, le SDAU prévoit la mise à niveau du centre de Fédala et de sa façade maritime, l'extension de son campus universitaire ainsi que le développement de son parc d'activités associé à une fonction logistique multimodale.
Par ailleurs, le pôle d'Anfa, d'une superficie de 400 ha, sera dédié en priorité au logements moyen standing.
Sur les 20 années à venir, le territoire casablancais sera développé en quartiers différenciés et complémentaires. La capitale économique sera dotée de 2.500 hectares d'extensions maîtrisées aux limites de la ville-centre, soit plus de 20% du tissu urbain actuel, en plus des 730 ha des périmètres opérationnels, à savoir Anfa, Sidi Moumen et le front de mer. Au total, 22.876 hectares seront ouverts à l'urbanisation au niveau du Grand Casablanca. 1.733 ha de cette superficie seront réservés aux grands projets urbains, résidentiels et tertiaires, 6.142 ha seront destinés aux nouvelles zones d'activités économiques, 13.305 ha aux nouveaux pôles de développement résidentiel et 1.696 ha aux nouveaux sites de développement balnéaire.
Hassan II, la Marina et l'avenue Royale. Le développement du parc d'exposition et de l'offre hôtelière est aussi prévu. Ainsi, 3 noyaux d'offre d'hébergement seront créés à Nouaceur.
La cité blanche connaîtra également l'implantation d'un marché agricole ainsi que l'extension nord et est de Médiouna.Tit Mellil connaîtra, à son tour, un développement modéré, aussi bien résidentiel et d'activité. Lahraouiyine ccueillera le nouveau pôle urbain avec une zone logistique et une zone d'activités commerciales et une autre de formation. Majjatia se développera à partir du noyau situé à l'est de Médiouna et d'un autre à l'ouest. Le SDAU indique aussi « qu'il faut réussir le pôle urbain de Lahrayouiyine et le parc d'activité de Ouled Hadda ».
Ce Schéma directeur a pour objectif de faire de Casablanca une ville productive et aussi une ville intégratrice de ses différentes couches sociales. Il se veut comme un modificateur de l'orientation du développement urbain de la capitale économique.
Apport du SDAU...
Pour ce faire, le SDAU a relevé des défis à tous les niveaux, à commencer par la cohésion sociale. Dans ce cadre, il devra faire face à l'offre insuffisante en habitations dédiées aux ménages à bas revenus, au surpeuplement et à la qualité très médiocre de certains logements de la cité blanche. En guise de solution, le SDAU propose de transférer la croissance urbaine vers les pôles périphériques.
Ainsi, selon les dernières orientations du SDAU, 1.000 ha seront construits à Lahraouyine et à Dar Bouazza, qui sera organisé en trois noyaux urbains.
Dans le même cadre, Médiouna sera étendue alors que Tit Mellil conservera son identité propre et sera étendue de manière raisonnée. La localité d'Ouled Saleh, elle, sera organisée en deux noyaux urbains. En outre, la commune de Bouskoura constituera un noyau puissant d'urbanisme, tout comme le pôle Nouaceur-Deroua. Pour sa part, la commune de Ben Yakhlef sera développée en relation avec Mohammédia et le nouveau pôle urbain d'Aïn Harrouda (Zénata).
Les centres des communes rurales vont aussi connaître des restructurations de taille. Et afin de conforter la ville de Mohammedia dans son statut de second centre urbain, le SDAU prévoit la mise à niveau du centre de Fédala et de sa façade maritime, l'extension de son campus universitaire ainsi que le développement de son parc d'activités associé à une fonction logistique multimodale.
Par ailleurs, le pôle d'Anfa, d'une superficie de 400 ha, sera dédié en priorité au logements moyen standing.
Sur les 20 années à venir, le territoire casablancais sera développé en quartiers différenciés et complémentaires. La capitale économique sera dotée de 2.500 hectares d'extensions maîtrisées aux limites de la ville-centre, soit plus de 20% du tissu urbain actuel, en plus des 730 ha des périmètres opérationnels, à savoir Anfa, Sidi Moumen et le front de mer. Au total, 22.876 hectares seront ouverts à l'urbanisation au niveau du Grand Casablanca. 1.733 ha de cette superficie seront réservés aux grands projets urbains, résidentiels et tertiaires, 6.142 ha seront destinés aux nouvelles zones d'activités économiques, 13.305 ha aux nouveaux pôles de développement résidentiel et 1.696 ha aux nouveaux sites de développement balnéaire.
Orientations économiques
Sur le plan économique, les concepteurs du SDAU visent le dédoublement du nombre total d'emplois. Ainsi, ils envisagent la création à l'horizon 2030 de 1 000 000 emplois, soit près de 50 000 par an. En outre, ils envisagent l'augmentation de la surface dédiée aux activités industrielles et tertiaires pour atteindre 5 000 hectares en 2030. Dans ce cadre, le SDAU préconise la création de nouveaux axes à Nouaceur, Dar Bouazza, Sidi Maârouf, Mohammedia et El-Jadida. Dans le même cadre, le quartier d'affaires historique de Casablanca à Sidi Belyout sera également prolongé vers l'avenueHassan II, la Marina et l'avenue Royale. Le développement du parc d'exposition et de l'offre hôtelière est aussi prévu. Ainsi, 3 noyaux d'offre d'hébergement seront créés à Nouaceur.
La cité blanche connaîtra également l'implantation d'un marché agricole ainsi que l'extension nord et est de Médiouna.Tit Mellil connaîtra, à son tour, un développement modéré, aussi bien résidentiel et d'activité. Lahraouiyine ccueillera le nouveau pôle urbain avec une zone logistique et une zone d'activités commerciales et une autre de formation. Majjatia se développera à partir du noyau situé à l'est de Médiouna et d'un autre à l'ouest. Le SDAU indique aussi « qu'il faut réussir le pôle urbain de Lahrayouiyine et le parc d'activité de Ouled Hadda ».
