Cette fissure fait craindre une "probable" deuxième inondation de boue rouge toxique après celle meurtrière de lundi, dont le bilan provisoire s'élève à sept morts, un disparu et 150 blessés, selon le Premier ministre hongrois, Viktor Orban. Le réservoir numéro 10 de l'usine de bauxite-aluminium située à Ajka, à 160 km à l'ouest de Budapest, risque de s'effondrer complètement en raison d'une nouvelle fissure de sa digue et "500.000 m3 de boue toxique" pourraient se répandre dans la région, a précisé le chef du gouvernement. Les autorités hongroises ont donc ordonné l'évacuation complète du village de Kolontar et préparent, si nécessaire, celle de la petite ville voisine de Devecser (5.400 habitants), a déclaré à l'AFP le chef des services de lutte contre les catastrophes, Tibor Dobson. "Nous sommes prêts à éviter le pire et nous pouvons sauver les habitants de Devecser en cas de nouvelle coulée de boue", a déclaré Viktor Orban, à Ajka, où les habitants de Kolontar ont été évacués et hébergés dans un gymnase.
Le chef du gouvernement a annoncé qu'un fonds d'aide aux victimes allait être mis en place et qu'il allait pour cela faire appel à l'homme politique américain d'origine hongroise George Pataki. Les habitants de Kolontar sinistrés auront le choix, selon Viktor Orban, entre être relogés dans une autre ville ou bien dans un nouveau quartier à construire à Kolontar. Pour protéger les maisons restées intactes d'une éventuelle deuxième coulée de boue rouge toxique, les experts ont décidé la construction à Kolontar d'une nouvelle digue qui coupera le village en deux. Elle fera de quatre à cinq mètres de haut et 400 m de long, sa largeur sera de 20 m à sa base et de 6 m à son sommet. La construction de cette digue a débuté samedi et elle devrait être terminée en 48 heures. Dans l'éventualité d'une évacuation des 5.400 habitants de Devecser, des policiers parcouraient les rues de la cité pour avertir les habitants et des dizaines de camions et de cars de l'armée étaient sur place pour mener à bien l'opération.
Samedi après-midi, le Service des Eaux a indiqué que les échantillons d'eau prélevés dans le Danube, en amont de Budapest, avaient révélé une nette diminution de la pollution avec des taux alcalins proches de la normale.
Cependant, pour les organisations écologistes Greenpeace et le Fonds mondial pour la protection de la nature (WWF), l'écosystème du Danube, deuxième plus long fleuve d'Europe après la Volga, reste menacé, notamment à plus long terme, tant en ce qui concerne la faune que la flore. Le WWF est également très critique à l'égard du groupe hongrois MAL, qui exploite l'usine d'Ajka : une photo prise en juin dernier montre que de la boue rouge s'échappait alors déjà du réservoir de l'usine.
Le chef du gouvernement a annoncé qu'un fonds d'aide aux victimes allait être mis en place et qu'il allait pour cela faire appel à l'homme politique américain d'origine hongroise George Pataki. Les habitants de Kolontar sinistrés auront le choix, selon Viktor Orban, entre être relogés dans une autre ville ou bien dans un nouveau quartier à construire à Kolontar. Pour protéger les maisons restées intactes d'une éventuelle deuxième coulée de boue rouge toxique, les experts ont décidé la construction à Kolontar d'une nouvelle digue qui coupera le village en deux. Elle fera de quatre à cinq mètres de haut et 400 m de long, sa largeur sera de 20 m à sa base et de 6 m à son sommet. La construction de cette digue a débuté samedi et elle devrait être terminée en 48 heures. Dans l'éventualité d'une évacuation des 5.400 habitants de Devecser, des policiers parcouraient les rues de la cité pour avertir les habitants et des dizaines de camions et de cars de l'armée étaient sur place pour mener à bien l'opération.
Samedi après-midi, le Service des Eaux a indiqué que les échantillons d'eau prélevés dans le Danube, en amont de Budapest, avaient révélé une nette diminution de la pollution avec des taux alcalins proches de la normale.
Cependant, pour les organisations écologistes Greenpeace et le Fonds mondial pour la protection de la nature (WWF), l'écosystème du Danube, deuxième plus long fleuve d'Europe après la Volga, reste menacé, notamment à plus long terme, tant en ce qui concerne la faune que la flore. Le WWF est également très critique à l'égard du groupe hongrois MAL, qui exploite l'usine d'Ajka : une photo prise en juin dernier montre que de la boue rouge s'échappait alors déjà du réservoir de l'usine.
