Trois styles, trois écoles, offrant au visiteur le plaisir de déambuler à travers les toiles avec beaucoup d'attention, vu la qualité artistique et technique des travaux exposés. Un beau mélange harmonieux mettant en relief le surréalisme créatif de Abderrahim Jaouad, la nature morte de Asma Ougdal et le patrimoine marocain mélangé à la calligraphie arabe de Essaid Reghai.
Ce dernier ayant concentré son travail sur notre héritage patrimonial en le fusionnant avec la calligraphie arabe. Chez Essaid, passer d'un tableau à un autre, c'est passer d'une étape à une autre. « Au début, j'ai commencé par une représentation, en force, de notre patrimoine, dont zellige, zouaq et autres. Puis en avançant dans le travail, j'ai fait en sorte de remplacer, au fur et à mesure, cet héritage par de la calligraphie arabe », explique l'artiste. Tout en respectant les règles calligraphiques, Essaid Reghai mène ce voyage avec énormément de finesse, utilisant la calligraphie marocaine en compagnie du patrimoine pour qu'il y ait une harmonie entre les deux. «Dans les tableaux de miniatures, j'utilise la calligraphie diwanie, car elles prend facilement les formes désirées. Je la cadre ensuite par un fil afin de l'embellir et mettre en relief sa splendeur ».
Ce beau travail réalisé à l'aide d'une technique mixte fut très apprécié par le public, venu nombreux, lors du vernissage de cette exposition.
« Je crois que ce genre de thèmes a un effet nostalgique sur le public marocain qui se retrouve devant un patrimoine national lui rappelant son identité et ses origines. Par exemple, pour les gens qui ont grandi dans les maisons traditionnelles des anciennes Médinas, ils ont été très imprégnés par ce patrimoine à travers le zellige de leur maison, la fontaine, la broderie de leur maman, la sculpture sur bois ou sur poterie, la Mosquée avoisinante et autres. Quant à la calligraphie, je crois que la majorité des Marocains ont fait cette écriture d'une manière ou d'une autre », rappelle-t-il.
Donc, c'est cette richesse intarissable que Essaid Reghai essaye de restituer avec passion et un œil artistique, sans prendre cas des autres styles occidentaux. Il essaye de créer et de rénover à sa manière, afin de sauver ce qui peut l'être encore de notre héritage patrimonial et laisser des traces pour les générations futures. Car, pour Essaid Reghai, l'art au Maroc ne date pas d'aujourd'hui. «Il a toujours existé sous plusieurs formes, sauf sur toiles. Nos artisans sont aussi de grands créateurs dans leur domaine. Nous possédons une richesse dont nous pouvons puiser pour créer de belles choses », assure Essaid qui avec ses deux compagnons ont offert une fusion homogène, malgré la diversité des écoles. C'est comme si nous nous retrouvons dans un jardin où il y a plusieurs types de fleurs.
Spécialisée dans la nature morte, Asma Ougdal est, également, passionnée par son patrimoine qu'elle n'hésite pas à représenter dans ses tableaux. Ce qui ajoute un plus à sa démarche et la démarque dans son style. « Elle ne veut pas se détacher de son identité et son environnement quotidien et s'intéresse, aussi, aux sites historiques telles kasbahs et murailles. Nos artistes sont conscients des richesses que renferme notre pays », précise Essaid Reghai. Quant à Abderrahim Jaouad, c'est l'école surréaliste qui l'emporte avec des créations propres à lui. «Son travail est très spécial nous renvoyant vers un imaginaire très fertile. Chacune de ses toiles est une histoire à part entière. Il faut être vraiment cultivé pour pouvoir créer toutes ces histoires. Il a aussi d'autres travaux où il utilise les galets avec une spécificité très particulière», ajoute son ami Essaid Reghai.
Ce dernier ayant concentré son travail sur notre héritage patrimonial en le fusionnant avec la calligraphie arabe. Chez Essaid, passer d'un tableau à un autre, c'est passer d'une étape à une autre. « Au début, j'ai commencé par une représentation, en force, de notre patrimoine, dont zellige, zouaq et autres. Puis en avançant dans le travail, j'ai fait en sorte de remplacer, au fur et à mesure, cet héritage par de la calligraphie arabe », explique l'artiste. Tout en respectant les règles calligraphiques, Essaid Reghai mène ce voyage avec énormément de finesse, utilisant la calligraphie marocaine en compagnie du patrimoine pour qu'il y ait une harmonie entre les deux. «Dans les tableaux de miniatures, j'utilise la calligraphie diwanie, car elles prend facilement les formes désirées. Je la cadre ensuite par un fil afin de l'embellir et mettre en relief sa splendeur ».
Ce beau travail réalisé à l'aide d'une technique mixte fut très apprécié par le public, venu nombreux, lors du vernissage de cette exposition.
« Je crois que ce genre de thèmes a un effet nostalgique sur le public marocain qui se retrouve devant un patrimoine national lui rappelant son identité et ses origines. Par exemple, pour les gens qui ont grandi dans les maisons traditionnelles des anciennes Médinas, ils ont été très imprégnés par ce patrimoine à travers le zellige de leur maison, la fontaine, la broderie de leur maman, la sculpture sur bois ou sur poterie, la Mosquée avoisinante et autres. Quant à la calligraphie, je crois que la majorité des Marocains ont fait cette écriture d'une manière ou d'une autre », rappelle-t-il.
Donc, c'est cette richesse intarissable que Essaid Reghai essaye de restituer avec passion et un œil artistique, sans prendre cas des autres styles occidentaux. Il essaye de créer et de rénover à sa manière, afin de sauver ce qui peut l'être encore de notre héritage patrimonial et laisser des traces pour les générations futures. Car, pour Essaid Reghai, l'art au Maroc ne date pas d'aujourd'hui. «Il a toujours existé sous plusieurs formes, sauf sur toiles. Nos artisans sont aussi de grands créateurs dans leur domaine. Nous possédons une richesse dont nous pouvons puiser pour créer de belles choses », assure Essaid qui avec ses deux compagnons ont offert une fusion homogène, malgré la diversité des écoles. C'est comme si nous nous retrouvons dans un jardin où il y a plusieurs types de fleurs.
Spécialisée dans la nature morte, Asma Ougdal est, également, passionnée par son patrimoine qu'elle n'hésite pas à représenter dans ses tableaux. Ce qui ajoute un plus à sa démarche et la démarque dans son style. « Elle ne veut pas se détacher de son identité et son environnement quotidien et s'intéresse, aussi, aux sites historiques telles kasbahs et murailles. Nos artistes sont conscients des richesses que renferme notre pays », précise Essaid Reghai. Quant à Abderrahim Jaouad, c'est l'école surréaliste qui l'emporte avec des créations propres à lui. «Son travail est très spécial nous renvoyant vers un imaginaire très fertile. Chacune de ses toiles est une histoire à part entière. Il faut être vraiment cultivé pour pouvoir créer toutes ces histoires. Il a aussi d'autres travaux où il utilise les galets avec une spécificité très particulière», ajoute son ami Essaid Reghai.
