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Real et Barça ont le Clasico en tête

Le Real Madrid, leader du Championnat d'Espagne, et le Barça, 2e à un point, abordent la 12e journée avec la même obsession : arriver dans les meilleures conditions possibles au "Clasico" dans 10 jours. Petit avantage pour le Real, qui reçoit (l'Athletic Bilbao) alors que le Barça se déplace (à Almeria).

Real et Barça ont le Clasico en tête
Le Real Madrid (1er) reçoit samedi l'Athletic Bilbao (8e). L'invincibilité du Real de Mourinho (dans les trois compétitions : Liga, Ligue des champions et Coupe du Roi) est menacée par Fernando Llorente, l'attaquant espagnol le plus redoutable actuellement. Llorente, convoité par le Real selon la presse espagnole, a inscrit 8 buts en Championnat, soit seulement trois de moins que le "pichichi" Cristiano Ronaldo.

L'attaquant portugais, qui a fait terriblement souffrir l'Espagne, écrasée mercredi en match amical à Lisbonne (4-0), sera encore l'argument offensif N.1 du Real. En attendant peut-être un nouveau coup d'éclat de Benzema. Samedi toujours, le FC Barcelone se déplace chez Almeria (18e).

Un déplacement est toujours délicat, même pour un double champion en titre qui rend visite à un relégable. «Il ne faut pas sauter les étapes», a confié le défenseur français du Barça, Eric Abidal, rappelant qu'il y avait aussi un match de Ligue des champions à jouer avant de recevoir le Real, en Grèce face au Panathinaïkos. « On sait (que le match à Almeria) est important parce que le Clasico arrive derrière en Championnat. Et là on est un point derrière, donc un mauvais résultat là-bas et c'est sûr que le Clasico deviendra plus difficile». Pour tous les internationaux espagnols du Barça, Almeria sera aussi l'occasion d'oublier la nouvelle débâcle de la "Roja" en amical.

A suivre aussi, le duel Villarreal (3e) - Valence (4e). L'affiche de la 12e journée, entre deux outsiders aux dents longues. Villarreal doit oublier son honorable défaite au Camp Nou le week-end dernier (3-1).

De son côté, Valence, revenu à trois points du "sous-marin jaune", doit confirmer son succès à domicile devant Getafe (2-0), le premier en cinq journées. Il lui faudra pour cela montrer un peu plus de jeu chez le troisième de la Liga. Villarreal avait "impressionné" l'entraîneur du Barça "Pep" Guardiola. Ce qui veut dire beaucoup. En bas du tableau, le Real Saragosse, lanterne rouge du championnat, se déplace chez Getafe.

Le club de Saragosse a confirmé jeudi sur son site Internet le départ de son entraîneur, José Aurelio Gay, remplacé par le Mexicain Javier Aguirre en raison des mauvais résultats de l'équipe, lanterne rouge de la Liga.
«José Aurelio Gay cesse d'être, à partir d'aujourd'hui, l'entraîneur du Real Saragosse», écrit le club, qui «remercie le travail et le dévouement de José Aurelio Gay, qui ont été cruciaux pour réussir le maintien en première division la saison dernière».

La nouvelle avait été annoncée mercredi soir par plusieurs médias espagnols. Le club indique avoir «trouvé un accord de principe avec Javier Aguirre pour qu'il se charge de la direction technique de l'équipe». «Nous espérons formaliser l'accord dans la journée pour procéder à la présentation du nouvel entraîneur», conclut-il.


Sanction demandée contre Mourinho

Le Conseil supérieur du sport (CDS) espagnol a demandé des sanctions contre l'entraîneur vedette du Real, Madrid José Mourinho, et l'entraîneur du Sporting Gijon, Manuel Preciado, après des propos vifs entre les deux hommes, a-t-on appris vendredi auprès de cet organisme gouvernemental. Le Real Madrid, actuel leader du Championnat espagnol devant le FC Barcelone, a protesté, se déclarant «surpris» que les deux entraîneurs soient traités à l'identique par l'organisme de tutelle du sport espagnol. «Notre entraîneur a fait des déclarations en apportant des arguments clairs et Preciado a répondu par des propos dépréciatifs, a expliqué le directeur général du Real, Jorge Valdano, dans un communiqué. Les deux choses ne peuvent pas être au même niveau». La Commission anti-violence du CDS a estimé que les propos des deux entraîneurs avant un match entre les deux équipes, dimanche dernier à Gijon, pouvaient «contribuer à créer un climat hostile» pour ce «match classé à haut risque», finalement gagné par le Real (1-0). En conséquence, la commission a demandé à la Fédération espagnole de football (RFEF) qu'elle adopte «les mesures disciplinaires opportunes» contre les deux hommes.
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