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L'eau, une source d'inspiration

Photographe, reporter, et écologiste français, Yann Arthus-Bertrand rend l'art au chevet de l'environnement. Cet environnementaliste hors paire mobilise les consciences par des tableaux, des photos redimensionnées en posters.

L'eau, une source d'inspiration
Ceci dit, et pour mieux transmettre cette mission d'urgence, Yann Arthus-Bertrand parcourt les quatre coins de la planète réclamant la préservation des sources de vie par le biais d'un jeu sublime de couleurs et de lumières. Après l'exposition, « la Terre vue du ciel » organisée l'année dernière à la métropole Casablanca; la capitale de Souss, Agadir, abritera quant à elle du 2 au 30 septembre une autre exposition d'Arthus-Bertrand. En effet, le hall de l'institut français d'Agadir sera le lieu de cette exposition réalisée par la Fondation GoodPlanet, créée et présidée par Yann Arthus-Bertrand. Il s'agit, d'une exposition scientifique, qui développe un éventail d'idées sur l'intitulé «l'eau, une ressource vitale ». Cette quatrième édition de posters pédagogiques sur l'environnement qui logera une vingtaine de jours au centre culturel français d'Agadir intervient après trois autres expositions sponsorisées par la fondation GoodPlanet depuis 2006. Ainsi, après le développement durable, la biodiversité et l'énergie,l'accent est mis sur l'eau.

Or, pourquoi l'eau en particulier ? Dans une réponse qui explique, habilement, les raisons derrière le choix de ce sujet, la fondation GoodPlanet allègue sur son site internet que « L'eau est la condition de la vie. Elle est indispensable au fonctionnement des cellules et du métabolisme de tout être vivant. Si l'apparition et l'histoire même de la vie sont liées à l'existence de l'eau, l'histoire des hommes, nomades, villageois , est attachée à la présence de cette ressource, qu'il s'agisse d'un lac, d'une rivière ou d'une source que le cycle de l'eau renouvelle et purifie sans cesse.

En raison des besoins, entre autres, de l'agriculture, de l'industrie, et des grandes villes, les ressources en eau sont intensément exploitées, souvent d'une manière qui excède les capacités naturelles de renouvellement ». Toutefois, dans un communiqué de presse, les responsables de la programmation culturelle au sein de l'institut français d'Agadir soulignent que l'eau fait l'objet de nombreuses formes de symbolisation dans toutes les cultures. Par ailleurs, l'accès à cette matière vitale, la possibilité de la traiter, de l'utiliser et de la consommer sont autant de facteurs des différentes dimensions du développement humain.
Dans ce cadre et dans un éditorial publié sur le site internet de la fondation GoodPlanet, Yann Arthus-Bertrand renchérit que « le développement durable ne peut pas être limité au territoire personnel de l'environnement immédiat, il est international par nature. Toutes ces années, j'ai reçu en cadeau des images magnifiques. Aujourd'hui, mes photos ne doivent servir qu'à une chose : aider à cette prise de conscience. Je veux les offrir comme autant de présents que j'ai reçus».

Des présents que Yann Arthus Bertrand partagera en toute générosité avec des milliers de personnes de par le monde. Le public d'Agadir sensible à la thématique de l'environnement aura l'occasion de découvrir une exposition particulière, fruit de plusieurs années de labeur. « Ces années passées à survoler la Terre, à photographier l'homme et ses traces m'ont transformé », une transformation positive que Yann Arthus-Bertrand résume par une prise d'images du réel parlant.

L'or Bleu

L'institut culturel d'Agadir (IFA) prévoit dans le cadre de sa programmation artistique pour le mois de septembre un documentaire intitulé « L'or Bleu », ce film sera diffusé le 24 septembre à 22h 30 au théâtre de Verdure de l'IFA. Ce documentaire réalisé par Damien de Pierpont traite la problématique de l'eau à la ville de Marrakech. En effet, l'eau est certainement, au cœur des difficultés du développement économique du Maroc. Le film met sous la lumière la sécheresse, le tourisme de masse, la mondialisation qui contraignent la ville à privatiser la gestion de son eau alors que la France, précurseur en ce domaine, retourne progressivement vers la nationalisation.
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