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Omar Lotfi sur tous les fronts

Décidément, Omar Lotfi est en train de devenir la nouvelle coqueluche du cinéma marocain et aussi la nouvelle muse des cinéastes.

Omar Lotfi sur tous les fronts
Depuis son rôle inoubliable dans le film qui a défrayé la chronique pendant plusieurs mois au Maroc «Casanegra », Omar Lotfi ne cesse de récolter récompenses et sollicitations. Celui qui a été dévoilé au public en jouant le petit frère handicapé de l'officier star d'«Al Kadia 2» est aujourd'hui sur tous les fronts.
Rien n'arrête plus ce jeune casablancais pour aller au bout de sa passion et embrasser son rêve de devenir un grand acteur. A peine après avoir achevé le tournage de «Djinns» de Hugh Martin, le voici dans une nouvelle expérience, nationale cette fois-ci. Omar Lotfi est de retour à Erfoud où il tourne actuellement «L'enfant Cheikh», signé par Hamid Bennani. « Je joue le rôle d'un jeune homme qui est lié avec sa belle-mère par une histoire d'amour impossible et complexe», nous précise Omar. L'affiche, véritable brochette de stars nationales, réunit les grands Mohamed Majd, Mohamed Bastaoui, Driss Rokh ainisi que Sanaa Mouziane et Farah. Le long métrage évoque l'époque du protectorat et ses péripéties, à travers l'histoire de "Saïd" que les autorités coloniales voulaient rallier à leur camp pour qu'il travaille comme indicateur contre les projets de la résistance nationale.

Du côté des longs métrages, Omar Lotfi attend impatiemment la sortie des films «Les mécréants » de Mohcine Besri qui aborde frontalement la question de l'intégrisme musulman, sous la forme d'une comédie noire bien troussée. Dans un autre registre, notre acteur a joué également dans le téléfilm « Mirages » du jeune réalisateur Talal Selhami. Coproduit par la Société nationale de radiodiffusion et de télévision (SNRT) et Ali n'Productions, met à l'affiche des jeunes talents qui ont pu s'imposer dernièrement. Ces derniers sont cinq jeunes qui cherchent à décrocher un poste chez une multinationale nouvellement installée au Maroc. Dans leur quête du rêve, les candidats se retrouvent au milieu du désert marocain. A travers ses événements, le film fait montrer la complicité, la complexité et l'acharnement maladif du genre humain.
Depuis son ascension vertigineuse et ses succès multiples, Omar Lotfi est sollicité même par les réalisateurs étrangers.

On cite le Français Hugh Martin qui l'a dirigé dans «Djinns » où le jeune marocain a côtoyé un certain Saïd Taghmaoui. Il nous parle de cette expérience « Le travail dans les films internationaux apporte beaucoup à l'acteur et vu que je suis encore débutant, j'aimerais participer davantage à des expériences internationales. Cela dit, je pense que la seule différence qui persiste entre les productions nationales et étrangères réside dans les moyens.» Loin des films, Omar Lotfi a fait partie de l'équipe de «Assas », une série télévisée de science fiction qui oppose les terriens à des extraterrestres. Passionnant !
D'aventure en aventure, de film en film, Omar Lotfi est en train de devenir un des grands noms du cinéma marocain. Car malgré sa petite taille et sa petite corpulence, ses rêves sont grands. Il nous confie timidement « Mon idole dans le cinéma est Johnny Depp, j'aimerais bien qu'un jour atteindre ce que cet acteur a pu accomplir durant son long parcours. »

Prochainement !

En plus de ses nombreux films en postproduction, l'artiste se prépare pour le tournage de «Casablancaises » qui commencera en mars prochaine.
Ce nouveau téléfilm de Narjis Nejjar est une nouvelle trame qui s'inscrit dans le même registre social déjà exploité par la cinéaste dans d'autres opus. Ici, Narjis traite de la coexistence entre femmes issues de la même société et qui se trouvent, suite à des évènements tragiques, reliées tout en étant parfois aux antipodes les unes des autres.
Omar Lotfi confirme, par ailleurs, qu'il est penché sur d'autres projets en compagnie de Noureddine Lakhmari, son maestro. Récompensé pour sa brillante interprétation dans «Casanegra » et « Tu te souviens d'Adil ? », Omar Lotfi cherche à récolter de nouveaux succès.

Il déclare «Le succès ne vient pas uniquement avec de la chance, mais c'est le fruit d'un dur labeur.
C'est toujours une bonne chose de devenir célèbre et d'avoir un public. Cependant, il faut réussir à garder un bon niveau, être toujours à la hauteur et ne pas décevoir ses spectateurs.»
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