Tout a commencé dans les années 90. A l'époque le marché central de Salé ne comptait que les poissonniers et les vendeurs de poulets. Un vieux monsieur âgé de 70 ans nommé Ben Driss, décide alors d'acquérir l'un des magasins exploités par un vendeur de poulet. Passionné par l'élevage des oiseaux, il décide d'en faire son gagne pain. Trois ans après, deux nouvelles échoppes sont créées. Elles appartiennent toutes les deux à celui qui était l'apprenti et le bras droit de Ben Driss. Ce jeune homme qui partageait le même amour pour les animaux domestiques a vite appris «le métier». Plus tard, cinq autres échoppes voient le jour. Elles sont gérées aussi par des anciens «apprentis». «Au début, le bénéfice était important parce que nous étions peu nombreux. En plus, cette activité était nouvelle. Beaucoup de clients venaient par simple curiosité mais finissaient par acheter un oiseau ou un poisson» explique Mohammed, l'un des vendeurs des oiseaux au marché central.
Ici, toutes sortes d'animaux sont exposées à la vente. On trouve des hamsters, des cochons d'Inde, des tortues, des caméléons, des perroquets, des chiens, des cobayes et même des faucons et des serpents. Passionnés de leur métier, ces vendeurs s'efforcent constamment d'introduire de nouvelles races pour attirer plus de clients. La plupart de ces commerçants ont d'ailleurs quitté les bancs de l'école prématurément pour ouvrir un magasin dans ce marché ou tout simplement pour travailler en tant qu'assistants en attendant de créer leur propre échoppe. «Il est nécessaire de préparer une bonne somme d'argent pour pouvoir lancer un tel projet. Ainsi, il faudra avoir au moins un capital de 60.000 dirhams pour pouvoir ouvrir et équiper un magasin.» explique Adil, propriétaire de magasin.
Mais l'argent n'est pas la seule condition indispensable pour démarrer un projet de ce genre. Car, ce métier nécessite une grande connaissance et une longue expérience dans le domaine. « Ce métier a permis à beaucoup de faire fortune mais il a ruiné d'autres individus» explique Nabil un jeune vendeur qui s'adonne à cette activité depuis 6 ans déjà. Pour ce propriétaire, le plus grand risque qui guette les commerçants et qui pourrait entrainer leur faillite c'est la mort des animaux et en particulier les poissons, sachant que la vente des aquariums est une activité récente pour ces commerçants. «Certains types de poissons coûtent très cher et peuvent mourir facilement. Il suffit d'une coupure d'électricité ou d'une panne du moteur alimentant l'aquarium en oxygène pour perdre un investissement de 4000 à 5000 dhs» explique Nabil qui en a déjà fait l'amère expérience plusieurs fois.
Il faut savoir aussi que l'entretien des aquariums est une activité dure et coûteuse pour ces commerçants. Ainsi, pour augmenter leurs bénéfices, ces derniers vendent aussi la nourriture des poissons et autres accessoires d'animaux importés de Syrie.
Les propriétaires de magasin achètent les animaux soit de fournisseurs connus, à Casablanca ou des sociétés spécialisées. Ils peuvent solliciter aussi certains clients qui veulent échanger leurs animaux domestiques. Pour ce qui est des prix, ces derniers peuvent varier selon la race de l'animal. Les prix de certains oiseaux peuvent atteindre jusqu'à 4000 Dhs comme un perroquet qui était exposé dans le magasin de Mohammed.
Cela dépend aussi de la «saison» de vente. En été par exemple, les prix peuvent passer du simple au double, la période la plus faste de l'année !
Ici, toutes sortes d'animaux sont exposées à la vente. On trouve des hamsters, des cochons d'Inde, des tortues, des caméléons, des perroquets, des chiens, des cobayes et même des faucons et des serpents. Passionnés de leur métier, ces vendeurs s'efforcent constamment d'introduire de nouvelles races pour attirer plus de clients. La plupart de ces commerçants ont d'ailleurs quitté les bancs de l'école prématurément pour ouvrir un magasin dans ce marché ou tout simplement pour travailler en tant qu'assistants en attendant de créer leur propre échoppe. «Il est nécessaire de préparer une bonne somme d'argent pour pouvoir lancer un tel projet. Ainsi, il faudra avoir au moins un capital de 60.000 dirhams pour pouvoir ouvrir et équiper un magasin.» explique Adil, propriétaire de magasin.
Mais l'argent n'est pas la seule condition indispensable pour démarrer un projet de ce genre. Car, ce métier nécessite une grande connaissance et une longue expérience dans le domaine. « Ce métier a permis à beaucoup de faire fortune mais il a ruiné d'autres individus» explique Nabil un jeune vendeur qui s'adonne à cette activité depuis 6 ans déjà. Pour ce propriétaire, le plus grand risque qui guette les commerçants et qui pourrait entrainer leur faillite c'est la mort des animaux et en particulier les poissons, sachant que la vente des aquariums est une activité récente pour ces commerçants. «Certains types de poissons coûtent très cher et peuvent mourir facilement. Il suffit d'une coupure d'électricité ou d'une panne du moteur alimentant l'aquarium en oxygène pour perdre un investissement de 4000 à 5000 dhs» explique Nabil qui en a déjà fait l'amère expérience plusieurs fois.
Il faut savoir aussi que l'entretien des aquariums est une activité dure et coûteuse pour ces commerçants. Ainsi, pour augmenter leurs bénéfices, ces derniers vendent aussi la nourriture des poissons et autres accessoires d'animaux importés de Syrie.
Les propriétaires de magasin achètent les animaux soit de fournisseurs connus, à Casablanca ou des sociétés spécialisées. Ils peuvent solliciter aussi certains clients qui veulent échanger leurs animaux domestiques. Pour ce qui est des prix, ces derniers peuvent varier selon la race de l'animal. Les prix de certains oiseaux peuvent atteindre jusqu'à 4000 Dhs comme un perroquet qui était exposé dans le magasin de Mohammed.
Cela dépend aussi de la «saison» de vente. En été par exemple, les prix peuvent passer du simple au double, la période la plus faste de l'année !
