Le sujet est sans aucun doute l'un des plus sensibles à l'échelle planétaire. Jamais la planète n'a été aussi menacée. L'altération des écosystèmes à cause des activités polluantes menace dans les décennies à venir l'existence humaine. Justement, l'homme, premier responsable de cette situation, est seul capable de changer le cours des choses. C'est d'ailleurs l'un des objectifs majeurs du congrès dont les organisateurs aspiraient à sensibiliser l'opinion publique. Aujourd'hui encore, l'économie verte est considérée comme un luxe peu rentable ou un mode hors de la portée des pays en voie de développement car nécessitant des investissements lourds. A ce niveau, il serait important de définir l'économie verte. Selon Sylvie Faucheux, présidente de l'Université de Versailles Saint-Quentin et fondatrice de la fondation Fondaterra, «l'économie verte est l'ensemble des activités économiques liées directement ou indirectement à la protection de l'environnement, à la gestion des ressources rares, aux énergies renouvelables, au changement climatique, à la prévention des risques …». Cette économie est aujourd'hui considérée comme l'économie mondiale de demain. Le G20 réuni en avril 2009 avait conclu que «l'économie de demain sera inclusive, verte et soutenable (...) La crise est une opportunité pour accélérer la nécessaire transition vers cette économie».
Maroc vert
Ainsi, l'économie verte n'est plus un choix mais plutôt une nécessité. Le Maroc n'est pas en reste. Des projets structurants lancés ces dernières années s'inscrivent dans cette lignée. «La mise en œuvre de notre économie verte suppose également de donner une impulsion forte à l'innovation technologique et à la recherche et développement orientés vers le développement durable», a affirmé Mohamed Yahya Zniber, secrétaire général du département de l'énergie et des mines. Les technopôles en cours de lancement, notamment celle de Rabat et le Kyoto Parc d'Oujda, permettront d'associer des entreprises innovantes, notamment internationales, des centres de recherche et des organismes de formation, engagés dans une démarche partenariale afin de dégager des synergies autour de projets innovants, particulièrement en matière d'énergies renouvelables et d'efficacité énergétique». D'autres projets d'envergure sont également en cours au Maroc notamment le programme national d'assainissement liquide dont le coût global est estimé à 80 millions de DH à l'horizon 2030 et qui permettra de créer 10.000 emplois directs. De même, le programme national de gestion des déchets ménagers et assimilés, dont le coût global est estimé à 40 millions de DH à l'horizon 2020 et qui permettra de créer 12.000 emplois directs. Sur le plan énergétique, plusieurs chantiers sont en marche, notamment en matière d'énergies renouvelables.
L'éolien et le solaire seront au centre de la politique énergétique nationale au Maroc. Ainsi, la capacité éolienne installée à plus de 1500 MW à l'horizon 2012 et l'ambitieux projet marocain d'énergie solaire qui portera la puissance électrique installée d'origine solaire au niveau national à 2000 MW, sont deux exemples concrets de la politique marocaine. Concernant le secteur de l'eau, le Maroc agit dans le cadre d'une stratégie intégrée autour de plusieurs axes notamment la mobilisation novatrice des ressources en eau, par le dessalement de l'eau de mer et les transferts interbassins ainsi que le développement de l'accès à l'eau potable et à l'assainissement. Les actions entreprises portent également sur la généralisation du traitement et de la réutilisation de l'eau dans les villes marocaines ainsi que la protection et la reconstitution des stocks souterrains.
Outre les secteurs de l'eau et l'énergie, d'autre stratégies et programmes place la question de l'environnement au premier plan notamment l'initiative nationale pour le développement humain, le plan Maroc vert 2020 pour l'agriculture, le plan émergence 2015 pour le secteur industriel et le plan Emergence pour les Phosphates. La question de la préservation de l'environnement et le développement durable revêtent un intérêt au Maroc mais l'adhésion notamment du secteur et les capitaux privés donnera une plus grande impulsion. Tous les ingrédients sont réunis pour rendre cette adhésion à l'économie verte facile. Cette dernière offre selon les experts internationaux une réponse aux défis climatiques et énergétiques futurs, et constitue également une sortie de crise rapide, et un nouveau sentier de croissance… et de rentabilité.
Maroc vert
Ainsi, l'économie verte n'est plus un choix mais plutôt une nécessité. Le Maroc n'est pas en reste. Des projets structurants lancés ces dernières années s'inscrivent dans cette lignée. «La mise en œuvre de notre économie verte suppose également de donner une impulsion forte à l'innovation technologique et à la recherche et développement orientés vers le développement durable», a affirmé Mohamed Yahya Zniber, secrétaire général du département de l'énergie et des mines. Les technopôles en cours de lancement, notamment celle de Rabat et le Kyoto Parc d'Oujda, permettront d'associer des entreprises innovantes, notamment internationales, des centres de recherche et des organismes de formation, engagés dans une démarche partenariale afin de dégager des synergies autour de projets innovants, particulièrement en matière d'énergies renouvelables et d'efficacité énergétique». D'autres projets d'envergure sont également en cours au Maroc notamment le programme national d'assainissement liquide dont le coût global est estimé à 80 millions de DH à l'horizon 2030 et qui permettra de créer 10.000 emplois directs. De même, le programme national de gestion des déchets ménagers et assimilés, dont le coût global est estimé à 40 millions de DH à l'horizon 2020 et qui permettra de créer 12.000 emplois directs. Sur le plan énergétique, plusieurs chantiers sont en marche, notamment en matière d'énergies renouvelables.
L'éolien et le solaire seront au centre de la politique énergétique nationale au Maroc. Ainsi, la capacité éolienne installée à plus de 1500 MW à l'horizon 2012 et l'ambitieux projet marocain d'énergie solaire qui portera la puissance électrique installée d'origine solaire au niveau national à 2000 MW, sont deux exemples concrets de la politique marocaine. Concernant le secteur de l'eau, le Maroc agit dans le cadre d'une stratégie intégrée autour de plusieurs axes notamment la mobilisation novatrice des ressources en eau, par le dessalement de l'eau de mer et les transferts interbassins ainsi que le développement de l'accès à l'eau potable et à l'assainissement. Les actions entreprises portent également sur la généralisation du traitement et de la réutilisation de l'eau dans les villes marocaines ainsi que la protection et la reconstitution des stocks souterrains.
Outre les secteurs de l'eau et l'énergie, d'autre stratégies et programmes place la question de l'environnement au premier plan notamment l'initiative nationale pour le développement humain, le plan Maroc vert 2020 pour l'agriculture, le plan émergence 2015 pour le secteur industriel et le plan Emergence pour les Phosphates. La question de la préservation de l'environnement et le développement durable revêtent un intérêt au Maroc mais l'adhésion notamment du secteur et les capitaux privés donnera une plus grande impulsion. Tous les ingrédients sont réunis pour rendre cette adhésion à l'économie verte facile. Cette dernière offre selon les experts internationaux une réponse aux défis climatiques et énergétiques futurs, et constitue également une sortie de crise rapide, et un nouveau sentier de croissance… et de rentabilité.
