Et c'est cette forte volonté de laisser un demain meilleur à leurs enfants qui vient d'être consacrée par le prix Terre de Femmes. En effet, la Fondation Yves Rocher vient de primer, le 13 février dernier, trois femmes d'exception, et ce, au Palais Soleiman de Marrakech. Et c'est Aurélia Carré, directrice de la fondation, qui a remis les prix aux trois lauréates. Elle explique à l'occasion: « Le prix Terre de Femmes, en plus d'encourager les femmes à s'engager pour l'environnement, est une leçon de vie. Nous travaillons sur de nombreux projets ambitieux. Au Maroc, nous collaborons avec la Fondation Mohammed VI pour la recherche et la sauvegarde de l'arganier afin de planter un grand nombre d'arganiers et nous essayons également de développer notre projet "Plantons pour la Planète" dans le Royaume.»
Parmi plusieurs dossiers reçus, le jury du Prix Terre de Femmes présidé par Pr Iraqi, ex-ministre de l'Eenvironnement a choisi de saluer l'action exemplaire de trois dames.
La première est Ouafaa El Irari avec l'Association marocaine pour l'écotourisme et la protection pour la contribution à la sauvegarde de la forêt Maâmoura à travers la réalisation d'un écomusée, première initiative dans son genre au Maroc. La lauréate qui a reçu un don de 5.000 euros déclare: «A travers l'écomusée, réalisé au sein de la forêt Maâmoura, nous tentons de remettre en valeur la forêt, son patrimoine, son rôle dans le quotidien des habitants de cette région et sur l'écosystème. L'écomusée est ouvert pour répondre aux curiosités des grands et des petits sur la forêt, sa faune et sa flore». Cet espace éducatif accueille en permanence les élèves de la région Rabat-Salé ainsi que le grand public pour, d'une part, découvrir les potentialités écologiques de la forêt Maâmora et, d'autre part, prendre connaissance des problèmes de dégradation dont elle souffre. L'écomusée accueille plus de 8000 élèves par an.
La deuxième femme, honorée par le prix Terre de Femmes s'appelle Taârbat Rachman. Elle œuvre activement au sein de la coopérative Tamounte pour l'extraction d'huile d'argan et l'intégration de la femme rurale dans la préservation et la valorisation des ressources et produits d'argan dans la province d'Essaouira. «La coopérative, en plus de mettre l'arganier, a pour but de procurer à la femme rurale de l'arganeraie des sources de revenus satisfaisantes afin qu'elle prenne conscience de la valeur économique de l'écosystème», explique cette lauréate qui a obtenu une dotation de 3.000 euros.
Une autre lauréate et un autre projet. Il s'agit de Khadija Belekziz Chraibi avec l'association Maghrebio santé-environnement qui, elle, a obtenu un don de 2.000 euros. Khadija a aménagé un jardin scolaire en mode de production biologique, servant d'alimentation pour les élèves au niveau de la cantine d'une école primaire. En plus d'enrichir le programme pédagogique scolaire par une pratique sur le terrain, ce jardin permet aux élèves de prendre contact avec la terre et comprendre un certain nombre de phénomènes à sa constitution et à sa composition. «Au sein de notre association, nous œuvrons au quotidien pour diffuser un message principal, la santé passe par la terre ». Par ce jardin, nous sensibilisons les élèves sur l'importance de la préservation de l'environnement, de l'équilibre écologique et biologique et sur l'économie de l'eau. Ainsi, ils connaîtront également une partie de la faune et la flore qui participe à l'équilibre naturel », annonce Khadija Chraibi.
En tout, ce sont trois actions singulières qui prouvent que, comme l'affirme Jacques Rocher créateur de la Fondation Yves-Rocher, «nous avons tous, à notre échelle, notre rôle à jouer».
Parmi plusieurs dossiers reçus, le jury du Prix Terre de Femmes présidé par Pr Iraqi, ex-ministre de l'Eenvironnement a choisi de saluer l'action exemplaire de trois dames.
La première est Ouafaa El Irari avec l'Association marocaine pour l'écotourisme et la protection pour la contribution à la sauvegarde de la forêt Maâmoura à travers la réalisation d'un écomusée, première initiative dans son genre au Maroc. La lauréate qui a reçu un don de 5.000 euros déclare: «A travers l'écomusée, réalisé au sein de la forêt Maâmoura, nous tentons de remettre en valeur la forêt, son patrimoine, son rôle dans le quotidien des habitants de cette région et sur l'écosystème. L'écomusée est ouvert pour répondre aux curiosités des grands et des petits sur la forêt, sa faune et sa flore». Cet espace éducatif accueille en permanence les élèves de la région Rabat-Salé ainsi que le grand public pour, d'une part, découvrir les potentialités écologiques de la forêt Maâmora et, d'autre part, prendre connaissance des problèmes de dégradation dont elle souffre. L'écomusée accueille plus de 8000 élèves par an.
La deuxième femme, honorée par le prix Terre de Femmes s'appelle Taârbat Rachman. Elle œuvre activement au sein de la coopérative Tamounte pour l'extraction d'huile d'argan et l'intégration de la femme rurale dans la préservation et la valorisation des ressources et produits d'argan dans la province d'Essaouira. «La coopérative, en plus de mettre l'arganier, a pour but de procurer à la femme rurale de l'arganeraie des sources de revenus satisfaisantes afin qu'elle prenne conscience de la valeur économique de l'écosystème», explique cette lauréate qui a obtenu une dotation de 3.000 euros.
Une autre lauréate et un autre projet. Il s'agit de Khadija Belekziz Chraibi avec l'association Maghrebio santé-environnement qui, elle, a obtenu un don de 2.000 euros. Khadija a aménagé un jardin scolaire en mode de production biologique, servant d'alimentation pour les élèves au niveau de la cantine d'une école primaire. En plus d'enrichir le programme pédagogique scolaire par une pratique sur le terrain, ce jardin permet aux élèves de prendre contact avec la terre et comprendre un certain nombre de phénomènes à sa constitution et à sa composition. «Au sein de notre association, nous œuvrons au quotidien pour diffuser un message principal, la santé passe par la terre ». Par ce jardin, nous sensibilisons les élèves sur l'importance de la préservation de l'environnement, de l'équilibre écologique et biologique et sur l'économie de l'eau. Ainsi, ils connaîtront également une partie de la faune et la flore qui participe à l'équilibre naturel », annonce Khadija Chraibi.
En tout, ce sont trois actions singulières qui prouvent que, comme l'affirme Jacques Rocher créateur de la Fondation Yves-Rocher, «nous avons tous, à notre échelle, notre rôle à jouer».
