Le temps de formaliser cette action, il a fallu attendre jusqu'au 11 mars 2010 pour annoncer officiellement cette décision positive pour booster les relations économiques entre le Maroc et le Chili. Une date qui coïncide avec le jour de la présidence de Sebastián Piñera Echenique du Chili pour la période 2010-2014. «La création de ce Conseil d'affaires vient consolider les liens maroco-chiliens en terme de coopération économique et commerciale. Mais la coopération entre nos deux pays est aussi politique, culturelle et sociale avec des échanges continus depuis le début des années quatre vingt dix», a précisé Marcia Covarrubias.
Est-il possible de prédire ce qu'il en adviendra ? A vrai dire, les deux pays se prêtent à cela grâce à l'excellence de leurs relations. «Partant des multiples points de convergence entre nos deux pays, le Conseil d'Affaires Maroc-Chili pourrait avoir un impact plus large sur les échelles régionales respectives de chacun des pays. Le Maroc serait un «pont» vers sa région ME&A (Middle East & Africa) pour les entreprises chiliennes et le Chili un « pont » pour sa région Latin America, pour les entreprises marocaines », a avancé Ayman Cheikh Lahlou, directeur général de Cooper Maroc, nommé président du Conseil d'Affaires Maroc-Chili. A souligner que le Conseil d'affaires veut aussi inscrire son action dans le cadre des instances « ASA » (Amérique du Sud et Afrique) et « ASPA » (Amérique du Sud et pays Arabes). Depuis trois ans, plusieurs rounds ont eu lieu, en débutant par le Brésil. Et à Ayman Cheikh Lahlou de poursuivre, « il est important de favoriser les relations Sud Sud, car c'est plus facile pour un entrepreneur marocain d'avoir en face un homologue Chilien que des multinationales de tailles plus importantes ». Ainsi, les deux pays sont en mesure d'être des économies complémentaires.
Cela signifie qu'il y a, soit possibilité de partage d'expérience, soit intérêt mutuel dans la complémentarité. Les entreprises chiliennes exportatrices opèrent, outre les secteurs phares des économies des deux pays, dans des secteurs porteurs tels les énergies renouvelables, l'aquaculture, la biotechnologie, l'agro-industrie, la transformation de produits spécifiques de la mer. Au Maroc, il existe des entités marocaines exportant les technologies de l'information, l'artisanat, les minerais et l'industrie pharmaceutique. Aujourd'hui, le Maroc occupe la troisième place en Afrique en tant que destination principale des exportations du Chili, avec 7,85 % des exportations globales vers le continent africain. Les importations du Maroc portent sur des produits comme le bois et les dérivés de la pêche. En 2010, le Maroc va exporter des produits pharmaceutiques vers le Chili. Le laboratoire marocain Cooper Pharma et le premier groupe pharmaceutique chilien, CFR Recalcine, ont conclu un accord de partenariat sur la fabrication et la distribution de produits pharmaceutiques, dans les deux sens. Le projet de création de deux sociétés communes exerçant sur les deux territoires est en cours. Il cible le Moyen-Orient et l'Afrique d'une part et l'Amérique latine d'autre part.
Toujours, par rapport à ce secteur, si actuellement, le biotechnologique est importé par le Royaume, l'anti-cancéreux sera, par contre, exporté vers le Chili pour un chiffre d'affaires estimé à quelque 6 millions de dollars. Une usine en construction à Casablanca, à Bouskoura, sera prête dans deux ans pour la fabrication de ce type de produits. « A Cooper Maroc, on est en train de monter la première usine de produits anti-cancéreux en Afrique. Sachant que dans le monde, on ne compte que 30 usines opérant dans le domaine en respectant les normes internationales. On a pu le faire avec un transfert de Know-how indien », a déclaré Ayman Cheikh Lahlou.
De quoi améliorer les exportations marocaines vers le Chili qui, au premier semestre 2010, devrait recevoir une mission d'hommes d'affaires marocains.
Un déplacement est d'ailleurs prévu en 2010 pour la préparation de cette visite.
Il a accompli des progrès importants dans la lutte contre la pauvreté, même si des efforts supplémentaires doivent être déployés. Grâce aux réformes menées au début des années 80, il dispose d'un système de retraite privé qui a inspiré de nombreux autres pays dans le monde.
Lorsque la crise a éclaté en 2008, les mesures fiscales prudentes qu'il avait prises ont procuré au Chili une marge de manoeuvre pour engager un programme de relance soutenant la demande et l'emploi. Au cours de ces derniers mois, le droit à la concurrence et la protection des consommateurs ont été renforcés pour les besoins de la procédure d'adhésion à l'OCDE.
Une nouvelle loi a établi une nette séparation entre l'État et le conseil d'administration de la Société nationale du cuivre (Codelco), première entreprise publique du Chili. Dans le secteur privé, une nouvelle loi va accroître la transparence en imposant une meilleure diffusion d'informations aux marchés financiers tout en luttant contre les délits d'initiés et en renforçant les critères applicables aux auditeurs externes.
Est-il possible de prédire ce qu'il en adviendra ? A vrai dire, les deux pays se prêtent à cela grâce à l'excellence de leurs relations. «Partant des multiples points de convergence entre nos deux pays, le Conseil d'Affaires Maroc-Chili pourrait avoir un impact plus large sur les échelles régionales respectives de chacun des pays. Le Maroc serait un «pont» vers sa région ME&A (Middle East & Africa) pour les entreprises chiliennes et le Chili un « pont » pour sa région Latin America, pour les entreprises marocaines », a avancé Ayman Cheikh Lahlou, directeur général de Cooper Maroc, nommé président du Conseil d'Affaires Maroc-Chili. A souligner que le Conseil d'affaires veut aussi inscrire son action dans le cadre des instances « ASA » (Amérique du Sud et Afrique) et « ASPA » (Amérique du Sud et pays Arabes). Depuis trois ans, plusieurs rounds ont eu lieu, en débutant par le Brésil. Et à Ayman Cheikh Lahlou de poursuivre, « il est important de favoriser les relations Sud Sud, car c'est plus facile pour un entrepreneur marocain d'avoir en face un homologue Chilien que des multinationales de tailles plus importantes ». Ainsi, les deux pays sont en mesure d'être des économies complémentaires.
Cela signifie qu'il y a, soit possibilité de partage d'expérience, soit intérêt mutuel dans la complémentarité. Les entreprises chiliennes exportatrices opèrent, outre les secteurs phares des économies des deux pays, dans des secteurs porteurs tels les énergies renouvelables, l'aquaculture, la biotechnologie, l'agro-industrie, la transformation de produits spécifiques de la mer. Au Maroc, il existe des entités marocaines exportant les technologies de l'information, l'artisanat, les minerais et l'industrie pharmaceutique. Aujourd'hui, le Maroc occupe la troisième place en Afrique en tant que destination principale des exportations du Chili, avec 7,85 % des exportations globales vers le continent africain. Les importations du Maroc portent sur des produits comme le bois et les dérivés de la pêche. En 2010, le Maroc va exporter des produits pharmaceutiques vers le Chili. Le laboratoire marocain Cooper Pharma et le premier groupe pharmaceutique chilien, CFR Recalcine, ont conclu un accord de partenariat sur la fabrication et la distribution de produits pharmaceutiques, dans les deux sens. Le projet de création de deux sociétés communes exerçant sur les deux territoires est en cours. Il cible le Moyen-Orient et l'Afrique d'une part et l'Amérique latine d'autre part.
Toujours, par rapport à ce secteur, si actuellement, le biotechnologique est importé par le Royaume, l'anti-cancéreux sera, par contre, exporté vers le Chili pour un chiffre d'affaires estimé à quelque 6 millions de dollars. Une usine en construction à Casablanca, à Bouskoura, sera prête dans deux ans pour la fabrication de ce type de produits. « A Cooper Maroc, on est en train de monter la première usine de produits anti-cancéreux en Afrique. Sachant que dans le monde, on ne compte que 30 usines opérant dans le domaine en respectant les normes internationales. On a pu le faire avec un transfert de Know-how indien », a déclaré Ayman Cheikh Lahlou.
De quoi améliorer les exportations marocaines vers le Chili qui, au premier semestre 2010, devrait recevoir une mission d'hommes d'affaires marocains.
Un déplacement est d'ailleurs prévu en 2010 pour la préparation de cette visite.
Le Chili 31ème membre de l'OCDE
Le Chili est devenu le 31ème membre de l'OCDE et le premier membre de l'Organisation en Amérique du Sud grâce à un accord d'adhésion signé le 11 janvier 2010. Le Chili affiche une croissance économique supérieure à 5 % par an depuis 20 ans.Il a accompli des progrès importants dans la lutte contre la pauvreté, même si des efforts supplémentaires doivent être déployés. Grâce aux réformes menées au début des années 80, il dispose d'un système de retraite privé qui a inspiré de nombreux autres pays dans le monde.
Lorsque la crise a éclaté en 2008, les mesures fiscales prudentes qu'il avait prises ont procuré au Chili une marge de manoeuvre pour engager un programme de relance soutenant la demande et l'emploi. Au cours de ces derniers mois, le droit à la concurrence et la protection des consommateurs ont été renforcés pour les besoins de la procédure d'adhésion à l'OCDE.
Une nouvelle loi a établi une nette séparation entre l'État et le conseil d'administration de la Société nationale du cuivre (Codelco), première entreprise publique du Chili. Dans le secteur privé, une nouvelle loi va accroître la transparence en imposant une meilleure diffusion d'informations aux marchés financiers tout en luttant contre les délits d'initiés et en renforçant les critères applicables aux auditeurs externes.
