L'élimination précoce et d'une façon humiliante du Wydad face au Club Africain en Coupe de l'Union Nord-Africaine des clubs champions a plongé dans le désarroi le public marocain en général et wydadi en particulier.
Mais ce n'est pas l'élimination en elle- même qui a fait mal mais le large score encaissé par les Rouges dans leur antre et leur manque de réactions, chose qui n'est jamais arrivé aux coéquipiers de Nadir Lemyaghri depuis bien longtemps. Or, ce que nous semblons oublier est que ce résultat enregistré par le champion du Maroc en titre face à une équipe classée quatrième sur l'échiquier footballistique tunisien reflète l'amère le véritable niveau de championnat.
Autrement-dit, le WAC n'avait pas les moyens de faire douter ne serait-ce qu'un instant le Club Africain. Les dirigeants du club Casablancais qui se targuent d'avoir fait le bon recrutement devront analyser la situation à titre reposé pour ne pas répéter les erreurs du passé en endossant l'échec à l'entraineur. Nos voisins ont depuis longtemps instauré le professionnalisme alors que chez nous l'improvisation et le laisser- aller sont monnaie- courante.
Le Wydad ou le Raja, et on ne le répétera jamais assez, locomotives de notre football ont abandonné depuis belle lurette la formation et se sont tournés vers le recrutement tous azimutes pour masquer leur échec sur le plan de leur soi-disant écoles de football mis sur pieds beaucoup plus dans un but commercial que pour une quelconque formation. Ne nous cachons donc pas la vérité et avouons- le, nous ne récoltons que ce que nous avons semé.
Et celui qui sème le vent récolte la tempête. Tant que nos clubs n'aient pas opté pour la formation à la base et pour la continuité dans la gestion technique, nous demeurons toujours la dernière roue de la charrette. Nous ne parlons pas que du Wydad aujourd'hui mais, de l'ensemble de notre championnat qui vit dans l'improvisation la plus totale.
La preuve, notre compétition est tombée si bas qu'il ne peut plus donner naissance à une équipe nationale complètement importée de l'Europe ce qui prouve que rien ne se fait chez nous.
Pour revenir à la rencontre du Wydad face au Club Africain disons que les Casablancais se sont montrés d'une naïveté affligeante face à des adversaires fougueux hargneux et qui ont mouillé leurs maillots face à des « pantins rouges » qui jouaient, chacun, pour sa propre galerie.
Honteux et humiliant pour « Wydad Al Oumma » qui est sorti par la petite porte.
L'on a été en outre sidéré par les choix incompréhensibles de Diego Garzitto qui a fait évoluer certains joueurs à des postes qui ne leur convenaient guère comme le fait d'aligner Menkari arrière droit.
Diego Garzitto, comme l'a si bien souligné un wydadi indigné, n'est pas lui qui a remporté la champion's league d'Afrique mais c'est Mazembe, une institution complémentaire dans tous ses compartiments, depuis le président jusqu'au plus petit employé de l'équipe.
Le cinglant (5-1) infligé à l'Espérance de Tunis est là pour confirmer ce que nous disons.
Nous n'incriminons nullement le technicien franco- italien qui a besoin de temps pour connaître l'équipe et travailler à long terme mais nous nous adressons aux dirigeants qui avaient chamboulé le travail accompli par Baddou Zaki et le préparateur physique Abderrazak El Amrani durant deux saisons au cours desquelles le Wydad, avait accompli d'énormes progrès et terminé second avant de s'accaparer du titre de champion.
Nous ne nous attarderons pas sur le match que tout le monde a vu sur le petit écran. Nous dirons simplement que les Tunisiens étaient supérieurs aux Marocains sur tous les plans.
C'est Wissem Ben Yahia pressenti au Wydad lors de cette saison et qui n'avait été finalement pas retenu qui a ouvert la masque pour le Club Africain à la 38e minute. Pourtant cinq minutes auparavant les Tunisiens avaient donné un réel avertissement sur un but inscrit de la même manière et refusé pour hors- jeu.
Ce même Wissem El Baraka plongera le stade Mohammed V dans le stupeur en inscrivant un but identique au premier. La messe était dite pour Lemyaghri et ses amis et le penalty converti en but par Khalid Melliti à la 80e minute scellait le sort d'une équipe casablancaise qui a connu un naufrage sans précédent.
Une caravane motorisée à travers les grandes artères de Kisangani, par exemple, a été organisée par le comité local de soutien aux noirs et blancs, une heure avant le coup d'envoi du match à Tunis.
Mais ce n'est pas l'élimination en elle- même qui a fait mal mais le large score encaissé par les Rouges dans leur antre et leur manque de réactions, chose qui n'est jamais arrivé aux coéquipiers de Nadir Lemyaghri depuis bien longtemps. Or, ce que nous semblons oublier est que ce résultat enregistré par le champion du Maroc en titre face à une équipe classée quatrième sur l'échiquier footballistique tunisien reflète l'amère le véritable niveau de championnat.
Autrement-dit, le WAC n'avait pas les moyens de faire douter ne serait-ce qu'un instant le Club Africain. Les dirigeants du club Casablancais qui se targuent d'avoir fait le bon recrutement devront analyser la situation à titre reposé pour ne pas répéter les erreurs du passé en endossant l'échec à l'entraineur. Nos voisins ont depuis longtemps instauré le professionnalisme alors que chez nous l'improvisation et le laisser- aller sont monnaie- courante.
Le Wydad ou le Raja, et on ne le répétera jamais assez, locomotives de notre football ont abandonné depuis belle lurette la formation et se sont tournés vers le recrutement tous azimutes pour masquer leur échec sur le plan de leur soi-disant écoles de football mis sur pieds beaucoup plus dans un but commercial que pour une quelconque formation. Ne nous cachons donc pas la vérité et avouons- le, nous ne récoltons que ce que nous avons semé.
Et celui qui sème le vent récolte la tempête. Tant que nos clubs n'aient pas opté pour la formation à la base et pour la continuité dans la gestion technique, nous demeurons toujours la dernière roue de la charrette. Nous ne parlons pas que du Wydad aujourd'hui mais, de l'ensemble de notre championnat qui vit dans l'improvisation la plus totale.
La preuve, notre compétition est tombée si bas qu'il ne peut plus donner naissance à une équipe nationale complètement importée de l'Europe ce qui prouve que rien ne se fait chez nous.
Pour revenir à la rencontre du Wydad face au Club Africain disons que les Casablancais se sont montrés d'une naïveté affligeante face à des adversaires fougueux hargneux et qui ont mouillé leurs maillots face à des « pantins rouges » qui jouaient, chacun, pour sa propre galerie.
Honteux et humiliant pour « Wydad Al Oumma » qui est sorti par la petite porte.
L'on a été en outre sidéré par les choix incompréhensibles de Diego Garzitto qui a fait évoluer certains joueurs à des postes qui ne leur convenaient guère comme le fait d'aligner Menkari arrière droit.
Diego Garzitto, comme l'a si bien souligné un wydadi indigné, n'est pas lui qui a remporté la champion's league d'Afrique mais c'est Mazembe, une institution complémentaire dans tous ses compartiments, depuis le président jusqu'au plus petit employé de l'équipe.
Le cinglant (5-1) infligé à l'Espérance de Tunis est là pour confirmer ce que nous disons.
Nous n'incriminons nullement le technicien franco- italien qui a besoin de temps pour connaître l'équipe et travailler à long terme mais nous nous adressons aux dirigeants qui avaient chamboulé le travail accompli par Baddou Zaki et le préparateur physique Abderrazak El Amrani durant deux saisons au cours desquelles le Wydad, avait accompli d'énormes progrès et terminé second avant de s'accaparer du titre de champion.
Nous ne nous attarderons pas sur le match que tout le monde a vu sur le petit écran. Nous dirons simplement que les Tunisiens étaient supérieurs aux Marocains sur tous les plans.
C'est Wissem Ben Yahia pressenti au Wydad lors de cette saison et qui n'avait été finalement pas retenu qui a ouvert la masque pour le Club Africain à la 38e minute. Pourtant cinq minutes auparavant les Tunisiens avaient donné un réel avertissement sur un but inscrit de la même manière et refusé pour hors- jeu.
Ce même Wissem El Baraka plongera le stade Mohammed V dans le stupeur en inscrivant un but identique au premier. La messe était dite pour Lemyaghri et ses amis et le penalty converti en but par Khalid Melliti à la 80e minute scellait le sort d'une équipe casablancaise qui a connu un naufrage sans précédent.
Ligue des champions : Le tout-puissant Mazembe sacré
Le tout-puissant Mazembe a remporté la ligue des champions d'Afrique de football en faisant match nul avec l'Espérance de Tunis 1 à 1, samedi, à Radès, en match comptant pour la finale retour. Au match aller, la formation de la RD Congo, tenante du titre, s'était imposée par 5 à 0 à Lubumbashi. Cette victoire du TP Mazembe constitue un sujet de joie dans toutes les villes de la RDC.Une caravane motorisée à travers les grandes artères de Kisangani, par exemple, a été organisée par le comité local de soutien aux noirs et blancs, une heure avant le coup d'envoi du match à Tunis.
