Dans le cadre des festivités marquant le 35e anniversaire de la « Marche Verte », la Fédération royale marocaine de cyclisme a organisé, pour la première fois, dans les annales du cyclisme marocain, le Challenge de « La Marche Verte », inscrit sur le calendrier de la Fédération internationale de cyclisme (UCI), pour lequel elle a choisi une enceinte appropriée, des villes prestigieuses du Royaume comme Laayoune, Boujdour, Tarfaya, Tah, toutes des régions au passé chargé de gloire, de lutte et de patriotisme. Le premier volet de ce Challenge, s'est déroulé, jeudi, entre Laayoune-Foum El Ouad-la localité d'El Marsa et retour; un itinéraire qui comptabilise 140 km et des poussières. Un itinéraire savamment choisi pour contraindre les coureurs à donner le meilleur d'eux-mêmes !
Le matin du jour de la compétition, il y avait un vent aussi violent que capricieux. La perspective de voir les lames de sables fouetter les cuisses et les jambes des coureurs comme des aiguilles, ou leur obstruer la vue, n'étaient pas pour réjouir les concurrents. Mais l'après-midi, caprice de la nature, la force du vent était tombée. Le vent que les coureurs craignaient le plus, ne soufflait, maintenant que de coté. Cela rendait la mission de tous les coureurs, toujours, très ardue.
Lorsque le départ fut donné par le Wali de Laayoune, Mohamed Jelmouss, le vent avait diminué de force, mais il a cédé la place à une grande chaleur.
Les difficultés étaient toujours là. Vents, sables, chaleur, adversité… les coureurs n'avaient qu'à choisir. Mais ces conditions climatiques n'étaient pas pour empêcher des automobilistes- spectateurs de s'arrêter sur les bords de la route et de galvaniser les coureurs. Dès les premiers kilomètres, les directives de Mohamed Bilal, le coach de l'équipe du Maroc «A» étaient, on ne peut plus claires: «Prenez la tête de la course, je leur ai dit, ! Mais si vous sentez des difficultés, descendez de vos vélos ! n'oubliez que vous avez encore 180 kilomètres à courir demain (ndlr: vendredi). Nous devons garder toutes nos forces. Et c'est pour cela que vous avez vu Adnane Arbia quitter la course dès les premiers kilomètres !» Nous a déclaré le coach de l'équipe nationale «A».
L'abandon d'Arbia n'était pas le seul. Il fut accompagné de plusieurs autres coureurs français, italiens, slovaques, belges. Les conditions climatiques et la difficulté de la course fera dire à un concurrent qui a abandonné : «Les Marocains sont très forts. Moi j'ai laissé chez moi -5°, j'arrive ici, je trouve 50° (c'était sa façon de dire que la chaleur était, il faut l'avouer, très élevée)» Ce concurrent avait absolument raison puisque la vitesse de nos représentants atteignaient les 52km/h. de quoi étonner les plus sceptiques !
Vers la fin de l'itinéraire, les Marocains avaient déjà occupé les 6 première places (Lahsaini, Jelloul, Chaoufi, Ammouri, Laayoune, Ait Attar !) ne laissant aucune chance à leurs adversaires. Et ça ne fait que commencer ! Il y a la manche Laayoune-Boujdour 180 km. D'autres points au classement général de l'UCI sont prêts à tomber dans l'escarcelle du Maroc. Rappelons que, pour donner de la crédibilité, du prestige, à cette grande course, les organisateurs marocains ont invité des groupes sportifs représentants la France.
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Déclaration: Mohcine Lahsaini •Vainqueur de l'épreuve
Le matin du jour de la compétition, il y avait un vent aussi violent que capricieux. La perspective de voir les lames de sables fouetter les cuisses et les jambes des coureurs comme des aiguilles, ou leur obstruer la vue, n'étaient pas pour réjouir les concurrents. Mais l'après-midi, caprice de la nature, la force du vent était tombée. Le vent que les coureurs craignaient le plus, ne soufflait, maintenant que de coté. Cela rendait la mission de tous les coureurs, toujours, très ardue.
Lorsque le départ fut donné par le Wali de Laayoune, Mohamed Jelmouss, le vent avait diminué de force, mais il a cédé la place à une grande chaleur.
Les difficultés étaient toujours là. Vents, sables, chaleur, adversité… les coureurs n'avaient qu'à choisir. Mais ces conditions climatiques n'étaient pas pour empêcher des automobilistes- spectateurs de s'arrêter sur les bords de la route et de galvaniser les coureurs. Dès les premiers kilomètres, les directives de Mohamed Bilal, le coach de l'équipe du Maroc «A» étaient, on ne peut plus claires: «Prenez la tête de la course, je leur ai dit, ! Mais si vous sentez des difficultés, descendez de vos vélos ! n'oubliez que vous avez encore 180 kilomètres à courir demain (ndlr: vendredi). Nous devons garder toutes nos forces. Et c'est pour cela que vous avez vu Adnane Arbia quitter la course dès les premiers kilomètres !» Nous a déclaré le coach de l'équipe nationale «A».
L'abandon d'Arbia n'était pas le seul. Il fut accompagné de plusieurs autres coureurs français, italiens, slovaques, belges. Les conditions climatiques et la difficulté de la course fera dire à un concurrent qui a abandonné : «Les Marocains sont très forts. Moi j'ai laissé chez moi -5°, j'arrive ici, je trouve 50° (c'était sa façon de dire que la chaleur était, il faut l'avouer, très élevée)» Ce concurrent avait absolument raison puisque la vitesse de nos représentants atteignaient les 52km/h. de quoi étonner les plus sceptiques !
Vers la fin de l'itinéraire, les Marocains avaient déjà occupé les 6 première places (Lahsaini, Jelloul, Chaoufi, Ammouri, Laayoune, Ait Attar !) ne laissant aucune chance à leurs adversaires. Et ça ne fait que commencer ! Il y a la manche Laayoune-Boujdour 180 km. D'autres points au classement général de l'UCI sont prêts à tomber dans l'escarcelle du Maroc. Rappelons que, pour donner de la crédibilité, du prestige, à cette grande course, les organisateurs marocains ont invité des groupes sportifs représentants la France.
Contrôle antidopage
La FRMC a demandé à ce qu'il y ait toujours un contrôle antidopage de la part de l'UCI. C'est ce que cette dernière a fait. Ce Challengé inscrit sur les tablettes de l'UCI a vu l'arrivée d'un envoyé spécial chargé de ce volet. Fini les entourloupes, fini tout ce qui peut entacher le vélo national ! Khaldoune, le secrétaire général de la FRMC, nous a déclaré : «L'arrivée du contrôleur antidopage de l'UCI nous coûtera environs 30.000 DH, mais qu'à cela ne tienne ! Pour assainir le vélo marocain, toute sera mis en œuvre par la FRMC».Déclaration: Mohcine Lahsaini •Vainqueur de l'épreuve